Le BlueGene d'IBM reste la machine la plus puissante du monde. Il s'arroge en effet, comme lors du semestre précédent, la première place du classement Top 500 des super calculateurs, basé sur le benchmark Linpack. BlueGene, installé dans le laboratoire Lawrence Livermore du ministère de l'Energie américain en Californie, réalise une performance de 280,6 teraflops (ou milliers de milliards d'opérations par seconde). Le Red Storm de Cray se place deuxième, avec 101,4 Tflops. C'est seulement la deuxième machine à dépasser la barre des 100 Tflops dans l'histoire de l'informatique. On retrouve IBM sur la troisième marche du podium avec son eServer BlueGene installé au centre de recherche Thomas Watson (appartenant à Big Blue) qui atteint 91,2 Tflops. Notons enfin la septième place du NovaScale construit par Bull pour le Commissariat à l'énergie atomique, réalisant 52,84 Tflops. Il perd deux places par rapport au précédent classement publié en juin. Selon Jack Dongarra, professeur à l'université du Tennessee, les capacités des super calculateurs évoluent plus rapidement que les principes posés par la loi de Moore. Selon celle-ci, la puissance des processeurs double tous les 18 mois. Pour les supercomputers, c'est tous les 14 mois. La puissance cumulée de l'ensemble des machines figurant au Top 500 atteint 3,54 Petaflops (milliers de Tflops). En juin, cet indice s'élevait à 2,79 Pflops et à 2,30 il y a un an.