CA s'attelle à rajeunir l'image du mainframe pour attirer les jeunes talents vers ces environnements. La question est d'importance car une forte proportion des « mainframers » est sur le point de partir en retraite, alors que ces plateformes restent privilégiées pour les applications critiques. Sur CA Expo, qui a rassemblé hier, au Cnit de Paris-La Défense, les utilisateurs et partenaires de l'éditeur américain, celui-ci a déroulé sa stratégie Mainframe 2.0 annoncée fin 2008 à l'occasion de CA World. Son premier volet s'illustre par l'arrivée du logiciel Mainframe Software Management, dont l'interface graphique permet de s'affranchir des écrans noirs 3270. Cet outil va progressivement être intégré par CA à ses différents logiciels d'administration de systèmes. Il doit contribuer, en réduisant la complexité de gestion du mainframe, à faciliter le passage de témoin entre ancienne et nouvelle génération d'ingénieurs systèmes investis sur les environnements z/OS d'IBM. Dans les prochaines semaines, 45 applications mainframe de CA seront livrées avec le logiciel, sans surcoût. « L'objectif est d'arriver rapidement à 100 produits intégrant Mainframe Software Management », a précisé Patrick Bojko, directeur des ventes de solutions chez CA. De son côté, Réginald Harbeck, directeur produit pour la stratégie mainframe, a rappelé que CA supportait les nouvelles versions de z/OS le jour même de leur livraison par IBM, en égrenant au passage les qualités toujours d'actualité des mainframes : fiabilité, encombrement réduit comparé au service apporté, disponibilité maximale, optimisation de la consommation électrique, capacité d'héberger des centaines, voire des milliers de serveurs virtuels. Il a précisé que CA était prêt à supporter les plus récentes évolutions : processeurs zIIP, zAAP et IFL, Linux sur systèmes z, fonction HiperDispatch... et protocole IPv6, déjà utilisé par le gouvernement américain, l'un des clients de CA. « Lorsque vous y passerez, nous serons là. » Lean IT : supprimer l'inutile...