L'un des problèmes majeurs, c'est que toutes les entreprises françaises ne sont pas logées à même enseigne. Les grandes structures se sont non seulement protégées contractuellement contre une hausse incontrôlée des tarifs mais, de surcroît, elles ont parfois recours à des services de maintenance supplémentaires, comme Max Attention ou Safeguarding, facturés en sus. « Notre combat vise à protéger les moyennes entreprises qui n'ont pas de service juridique et se trouvent défavorisées par rapport aux clients allemands qui peuvent rester à 17%. » Ce sont ces entreprises qui subissent la hausse de plein fouet. Qui plus est pour une maintenance qu'elles estiment souvent ne pas exploiter pleinement. C'est à l'attention de ces adhérents que l'USF a missionné le cabinet d'avocat spécialisé Feral-Schuhl/Sainte-Marie. Par cet intermédiaire, ils disposeront d'une assistance juridique pour comprendre les enjeux liés à la maintenance (formalisation de contrat, rédaction de clause de révision pour insérer un indice) et, s'ils le souhaitent, mener une action individuelle. La négociation de l'USF avec SAP « porte sur un étalement de la hausse du tarif de maintenance au-delà des quatre années actuelles », consent tout de même à révéler Jean Leroux, en maintenant qu'il « ne souhaite pas en dire plus pour l'instant ». Il reconnait que ces discussions lui prennent énormément de temps. L'USF entend continuer à les mener de façon globale, dans le cadre du Sugen. Une réunion téléphonique se tiendra ce soir, à 23 heures, entre une vingtaine de personnes, membres du Sugen. Un porte-parole de SAP y participera. (*) L'indice SYNTEC mesure l'évolution du coût de la main d'oeuvre pour des prestations fournies.