Une association, soutenue par des éditeurs comme Mozilla, Google, Apple et Opera, qui a mis sur les fonts baptismaux les standards du web, HTML5, n'en peut plus de la lenteur des travaux de spécifications du W3C. Wathwg (Web Hypertext Application Technology Working Group) a publié un message pour expliquer sa décision de faire cavalier seul. Après avoir mis à disposition du W3C les travaux de ce qui en 2007 s'appelait « Web Application 1.0 », les spécifications du HTML5 ont été divisées en plusieurs sous-spécifications sur les API 2D Canvas, sur les serveurs d'envoi d'évènement ou les postmessages, etc.

Passer à la vitesse supérieure


Pour l'association, ce développement a été source de confusions sur les versions des standards. « Nous voulons revenir à une spécification simple, qui s'appellera HTML Living Standard » souligne Ian Hickson, l'auteur du message. Pour lui, les objectifs de deux structures sont différents en ce qui concerne la normalisation du web. « Les efforts du Whatwg sont axés sur le développement de la description « canonique » de HTML et des technologies connexes, ce qui implique la correction d'erreurs, l'ajout de nouvelles fonctionnalités dès qu'elles sont nécessaires et viables, ainsi que le suivi de leur mise en oeuvre » précise Ian Hickson.

Il ajoute que le but du W3C va maintenant être de travailler sur des versions abouties, testées des spécifications de HTML5 selon les processus de l'organisation. Les relations entre les deux parties existent toujours puisque Whatwg va continuer à utiliser l'outil Bugzilla (chercheur de bug) du W3C. L'association veut simplement aller plus vite au regard de l'intégration de plus en plus croissante de HTML5 au sein des navigateurs web.