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(09/05/2012 12:58:31)

Mise à jour Visual Studio 11 : Microsoft remanie l'interface utilisateur

Les modifications apportées à l'interface de Visual Studio 11 portent notamment sur les couleurs, sur la convivialité du système par icône, et le « look and feel » Metro. Ces changements apparaîtront dans la prochaine Release Candidate de la suite de logiciels de développement pour Windows, dont la disponibilité n'a pas été précisée. Cette mise à jour tourne autour de la couleur et des contrastes audacieux, de l'usage réduit de la capitalisation pour optimiser la lisibilité, et de l'apparence générale, plus vive, pour donner plus de peps à l'environnement de travail, comme l'a souligné un représentant de Microsoft. La nouvelle version de l'IDE porte bien le nom de Visual Studio 11, mais certaines rumeurs laissent entendre qu'elle pourrait prendre la dénomitation de Visual Studio 2012 au moment de la sortie officielle.

Un message posté mardi par Monty Hammontree, en charge de l'expérience utilisateur au sein de la division Developer Tools de Microsoft, décrit en détail les améliorations apportées. « Cette bêta a fait l'objet de nombreux commentaires, et beaucoup pointaient la tristesse de l'interface utilisateur. Nous avons pris en compte ces remarques et nous avons donné plus de vitalité à cette interface. Nous avons fait en sorte de rendre l'expérience utilisateur plus lumineuse et plus claire en introduisant notamment des palettes plus audacieuses et des couleurs d'arrière-plan plus lumineuses. »

Améliorer le contraste de l'interface

Microsoft va éclaircir le gris de l'interface de l'IDE et forcer un peu sur la couleur de la fenêtre chrome pour donner plus de vitalité et de lisibilité au cadre de travail. La barre d'état sera également colorée : « Les variations dans la couleur de la barre d'état vont permettre d'ajouter des informations fonctionnelles sur l'IDE, et indiquer par exemple quand il est en mode debug », a écrit Monty Hammontree. Par ailleurs, Microsoft va enrichir ses thèmes pour permettre une utilisation plus large et plus audacieuse des couleurs, et la personnalisation des outils et des onglets en tête de fenêtre.

Pour ce qui est du « look and feel » Metro, au coeur du système Windows 8 à venir, les changements opérés par Microsoft visent à mieux structurer et à mettre en évidence certaines zones de l'écran, comme les barres d'outils des fenêtres, le masquage automatique des onglets, le regroupement des onglets, et les séparateurs, qui ne nécessitent pas de titres en majuscules. Avec Metro, Microsoft veut proposer un style de navigation qui convient aussi bien aux tablettes tactiles, qu'aux téléphones mobiles et aux ordinateurs. Toujours en ce qui concerne Metro et la Release candidate de Visual Studio 11, Microsoft a supprimé la capitalisation des titres pour les fenêtres, les onglets et les groupes d'onglets. Dans cette version, les capitales seront uniquement réservées aux titres des menus de niveau supérieur.

Plus de Metro dans l'inetrface

Microsoft veut aussi renforcer le style Metro dans les thèmes et permettre la personnalisation de chrome, le terme choisi par l'éditeur pour désigner le cadre qui entoure l'espace de travail dans une fenêtre. « Grâce à cette fenêtre chrome personnalisée, nous avons réussi à rendre l'usage de l'espace de travail plus efficace et à rendre plus présent le style Metro », a encore écrit Monty Hammontree.

Pour répondre à la demande de convivialité, Microsoft a réintroduit la couleur pour la sélection des commandes, IntelliSense et la hiérarchie des icônes dans Solution Explorer. « Dans cette post-bêta, nous avons utilisé un ensemble de règles simples combinant la sélection heuristique des icônes pour les actions courantes et des conventions liées au contenu, avec cinq palettes de couleurs », a déclaré le responsable de l'expérience utilisateur au sein de la division Developer Tools de Microsoft . « L'ensemble de ces règles permet d'appliquer de la couleur d'une manière très simple et très cohérente ».

(...)

(07/05/2012 15:45:33)

Droit d'auteur : pas de protection pour un langage de programmation ou une fonction

La Cour de Justice de l'Union européenne a rendu hier un avis consultatif (décision préjudicielle) précisant la portée du droit d'auteur, tel que protégé par la Directive européenne sur la protection juridique des programmes d'ordinateur. Cet avis se base sur un litige opposant, devant la Haute Cour du Royaume-Uni, la société SAS Institute Inc., inventeur d'un système d'analyse de données nommé «SAS», et la société World Programming Ltd (WPL), auteur d'un logiciel alternatif «WPS» qui est capable d'exécuter des programmes d'application écrits en langage SAS («scripts»).

Interfaces non protégées

Alors que la société SAS accuse WPL d'avoir copié les manuels et les composants de son système SAS, la Cour européenne précise que la directive précitée ne protège que les «formes d'expression» et «la création intellectuelle propre à l'auteur d'un programme d'ordinateur». Alors que ce champ couvre notamment le code source et le code objet d'un programme - qui permettent de reproduire ce dernier dans différents langages informatiques -, «les idées et les principes qui sont à la base de quelque élément que ce soit d'un programme d'ordinateur, y compris ceux qui sont à la base de ses interfaces » ne sont en revanche pas protégés. Il en ressort que la fonctionnalité et le langage de programmation d'un programme ne sont pas protégés en tant que tels.

Prévenir d'éventuels monopoles

La Cour ajoute par ailleurs qu'«admettre que la fonctionnalité d'un programme d'ordinateur puisse être protégée par le droit d'auteur reviendrait à offrir la possibilité de monopoliser les idées, au détriment du progrès technique et du développement industriel». Ainsi, seul un tiers qui se procurerait «la partie du code source ou du code objet relative au langage de programmation ou au format de fichiers de données utilisés dans le cadre d'un programme d'ordinateur», et qui créerait «à l'aide de ce code, des éléments similaires dans son propre programme d'ordinateur», serait susceptible de violer le droit d'auteur.

ICTjournal (...)

(07/05/2012 14:56:09)

Flash Player, Adobe propose les mises à jour silencieuses pour Mac

Depuis quelques semaines, Adobe propose une version bêta de Flash Player pour Mac OS X qui inclut la fonction mises à jour silencieuses.  Si l'éditeur propose depuis fin mars cette fonction pour Windows, il était resté très discret quant à l'adoption de cette technologie sur Mac OS. L'entreprise s'était simplement engagée à créer la même fonction sur OS X, mais sans fixer de calendrier.

Aujourd'hui, la version Mac est identique à celle de l'outil de mise à jour pour Windows. Il interroge toutes les heures les serveurs d'Adobe jusqu'à ce qu'il obtienne une réponse. S'il ne trouve aucune mise à jour prête, l'outil revérifie les serveurs 24 heures plus tard. Les mises à jour trouvées sont entièrement installées en tâche de fond, sans aucune notification sur l'écran. Par défaut, Flash 11.3 inclut les mises à jour silencieuses, mais les utilisateurs peuvent modifier le réglage pour continuer à recevoir sur des alertes à l'écran.

Un bac à sable fait aussi son apparition

Dans les six semaines qui ont suivi la livraison de la version silencieuse de Flash Player pour Windows, Adobe a envoyé plusieurs mises à jour. Vendredi dernier, l'éditeur a ainsi livré une paire de mises à jour, dont un patch pour une vulnérabilité «zero-day » que des hackers ont déjà à exploiter. Ces mises à jour silencieuses n'affecteront pas les utilisateurs du navigateur Google Chrome, qui intègre son propre système de mises à jour automatiques en arrière-plan.

Une autre caractéristique importante de Flash Player 11.3 est la présence d'un plug-in de type  « bac à sable » pour Mozilla Firefox sur Windows Vista et Seven. Un deuxième point important dans la stratégie d'Adobe pour contrecarrer les attaques qui exploitent des bugs Flash non corrigés.

Un bac à sable isole des processus sur l'ordinateur, afin d'entraver ou tout du moins de prévenir la progression des logiciels malveillants qui essaie d'injecter du code sur une machine. Pour développer la sandbox Flash Player de Chrome,  Adobe avait travaillé avec les ingénieurs de Google. Pour celle de Firefox, l'éditeur a refait la même chose avec les ingénieurs de Mozilla. Adobe prévoit de livrer la version finale de Flash Player 11.3 avant la fin du mois de juin. Les utilisateurs qui veulent tester la pré-version peuvent la télécharger sur le site d'Adobe.

(...)

(03/05/2012 12:02:21)

Apple rejette les applications iOS utilisant le SDK de Dropbox

Les applications iOS développées avec le dernier kit de développement fourni par Dropbox, le vendeur d'espace de stockage dans le cloud, ont été retoquées par Apple. Selon Dropbox, le blocage est dû au fait que le SDK inclut une version « Desktop » de son site web à partir duquel les utilisateurs de l'application mobile peuvent créer des comptes et acheter de l'espace de stockage supplémentaire. Comme l'a déclaré Dropbox dans un communiqué, «Apple rejette les applications utilisant notre SDK parce qu'elles permettent aux utilisateurs de créer des comptes. Nous travaillons avec Apple pour arriver à une solution garantissant toujours une expérience utilisateur élégante ».

Sur le forum en ligne de Dropbox, les développeurs n'ont pas manqué de réagir rapidement à ce blocage. L'un d'eux, identifié sous le nom de Goran Demon P., avance qu'Apple a rejeté son application iOS parce que « si l'utilisateur n'a pas d'application Dropbox installée, la liaison se fait via Safari. Quand l'utilisateur est dans Safari, il peut alors cliquer sur « Desktop Version » et naviguer sur le site de Dropbox jusqu'à l'endroit où il peut acheter de l'espace supplémentaire, » écrit-il. « Apple considère que cela revient à « diriger l'utilisateur vers un achat supplémentaire », ce qui est contraire à ses règles ».

Dans l'une des réponses faites au développeur sur son site iTunes Connect, Apple indique que « l'application concernée donne accès à des mécanismes externes d'achat ou d'abonnement destinés à être ensuite utilisés par l'application, ce qui n'est pas conforme aux recommandations d'Apple détaillées dans son Apple Store Review Guidelines ».

Pour l'instant, Apple n'a pas répondu à une demande de commentaires de nos confrères de Computerworld à San Francisco.

 

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(02/05/2012 14:33:33)

Oracle vs. Google : le jury délibère après les plaidoiries

Lundi dernier, le 30 avril donc, le jury du tribunal de San Francisco a pu entendre les plaidoiries des deux parties, dans le procès opposant Oracle à Google au sujet de la violation des droits intellectuels sur Java dans Android, avant de quitter la salle d'audience et entamer ses délibérations. Il est probable que les jurés prendront plusieurs jours avant de se prononcer. Pour qu'Oracle gagne ce procès, il faut que les 12 jurés reconnaissent que l'éditeur de Redwood Shores a fait valoir sa cause par « prépondérance de la preuve », c'est-à-dire que la partie capable de présenter l'argumentation la plus convaincante, même avec peu de différence, est gagnante.

Le procès se déroule en trois phases, et ce premier verdict concerne uniquement la question des droits d'auteur. Dans la prochaine étape, le tribunal examinera les allégations de contrefaçon des brevets d'Oracle. Enfin, la phase finale permettra de déterminer le montant des dommages auxquels Oracle pourrait prétendre. Cependant, c'est dans sa revendication sur les droits d'auteur qu'Oracle dispose des meilleurs atouts. C'est pourquoi ce premier verdict est considéré comme crucial par les deux parties.

L'usage loyal des API de Java en question

Il y a deux ans, Oracle a porté plainte contre Google au motif que son logiciel Android violait les brevets et droits d'auteur de Java, acquis par Oracle avec Sun Microsystems. Google nie toute malversation, affirmant qu'il avait développé une « version propre » de Java. Le juge a pris soin d'informer le jury que les termes et les définitions ordinaires, comme ceux donnés à des méthodes et à des classes dans les API Java d'Oracle ne sont pas protégés par des lois du copyright aux États-Unis. Par contre, le jury devra décider si Google a violé « la structure, l'organisation et la séquence » de l'API Java - en d'autres termes, voir comment elles sont organisées et comment elles sont liées les unes aux autres. Si le tribunal conclut que Google ne viole pas les API, il doit cependant dire si l'usage qu'en fait Google est protégé par un « usage loyal ».

Robert Van Nest, l'un des avocats de Google, a présenté plusieurs arguments pour défendre cette notion « d'usage loyal » dans sa plaidoirie finale lundi matin. « L'un des éléments d'appréciation de l'usage équitable consiste à savoir à quel point le matériel copié emprunte à l'oeuvre originale dans son ensemble, » a-t-il expliqué. Google est accusé d'avoir copié 37 des API Java d'Oracle dans Android, et selon son avocat, cela ne représente qu'une petite partie de Java dans son ensemble. « Pour être pertinent, il faut comparer la structure, la séquence et l'organisation de ces 37 API sur la totalité de Java, » a-t-il ajouté. Robert Van Nest a également soutenu que Google avait transformé l'API pour l'utiliser, dans le sens qu'elle avait créé quelque chose de nouveau et de différent à partir des API. « Android est la première plate-forme Java pour smartphone qui a réussi sur le marché », a encore déclaré l'avocat de Google.

Une affaire compliquée mais très importante pour la Silicon Valley

L'avocat d'Oracle Michael Jacobs ne partage pas ce point de vue, citant la plate-forme BlackBerry de Research in Motion et Sidekick de Danger. « Est-ce qu'on peut dire qu'Android est une plate-forme « cool », novatrice et en vue ? Bien sûr qu'elle l'est », a-t-il déclaré. « Mais apporte-t-elle une transformation dans le sens de la loi ? Non ». Le jury doit également déterminer si les déclarations publiques concernant Java à l'époque de Sun auraient pu amener Google à croire qu'elle n'avait pas besoin de licence pour utiliser sa technologie. En effet, à plusieurs reprises, Google a mis en avant les déclarations de l'ex-PDG de Sun, Jonathan Schwartz, lequel, avant 2007, encourageait et félicitait Google sur la sortie d'Android. « Google est une grande entreprise, ils savent que le business ne se fait pas avec des messages postés sur un blog », a dit Michael Jacobs au jury lundi matin.

L'affaire est compliquée, et le juge William Alsup, qui supervise aussi le procès, a fourni au jury 18 pages de commentaires pour les aider à prendre leur décision. Dans la forme, le verdict doit répondre à quatre questions, dont certaines divisées en plusieurs parties. (Une copie des instructions et du formulaire de verdict est visible ici http://www.scribd.com/doc/91878800/Jury-Instructions-Verdict-Form-in-Oracle-Google. Le Juge Alsup doit également prendre en son nom certaines décisions basées sur son interprétation du droit d'auteur, y compris pour dire si les API d'Oracle sont considérées comme couvertes dans leur ensemble par le droit d'auteur. S'il décide que ce n'est pas le cas, le verdict du jury peut avoir son importance dans le cas où Oracle fait appel ensuite de la décision du juge devant une cour plus élevée.

Le jury sera réuni chaque jour de 8 h à 13 heures au tribunal pour délibérer et débattre du verdict  jusqu'à qu'il parvienne à une décision.

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(25/04/2012 10:17:13)

Microsoft ajoute des pays contributeurs à l'App Store de Windows 8

Pour la phase de pré-lancement de Windows 8, Microsoft a recueilli des projets d'applications Metro via son App Windows Store, afin d'étoffer la pré-version Consumer Preview du futur système d'exploitation qui a déjà pu être téléchargée et testée par des millions d'utilisateurs.
Alors que les projets d'apps étaient jusqu'à présent limités à cinq pays d'origine (à savoir la France, l'Allemagne, L'Inde, le Japon, les Etats-Unis) le fournisseur de logiciels annonce que dorénavant 33 nouveaux pays ont été ajoutés comme marchés de provenance des projets d'applications Metro.

Répondre aux besoins régionaux

A terme, Microsoft prévoit d'impliquer 200 pays pour le lancement de son nouveau système d'exploitation. Comme Antoine Leblond, vice-président du département de Microsoft pour les services web, l'a expliqué, cette approche devrait notamment permettre aux utilisateurs d'avoir accès à des applications qui soient au plus proche des besoins locaux.

Pour soumettre uns app dans le Windows Store, il est nécessaire de s'inscrire et de payer une  cotisation de 37 euros pour les personnes privées, 75 euros pour les entreprises. Par ailleurs, Microsoft poursuit sa promotion auprès des développeurs en organisant des Windows Dev Camps à travers le monde, qui doivent leur permettre de s'initier au développent de projets d'apps.

ICTjournal.ch (...)

(17/04/2012 16:12:05)

Avec my-Channels, Software AG acquiert la plateforme MOM Nirvana

Software AG a annoncé hier l'acquisition de l'éditeur britannique my-Channel qui développe, sous le nom de Nirvana, des logiciels de messagerie interapplicative à faible latence. Ceux-ci seront utilisés pour étendre l'offre de solutions middleware du groupe allemand. Ce dernier n'a communiqué aucun détail financier sur la transaction, indiquant simplement que le prix du rachat se situait dans la fourchette basse d'un montant à deux chiffres en millions d'euros...

La plateforme Nirvana, solution de middleware orienté message (MOM), permet d'échanger des données entre n'importe quelle combinaison de systèmes informatiques internes et externes ou clients. Elle est capable de diffuser des centaines de milliers de messages vers plusieurs milliers de systèmes clients en l'espace de micro-secondes, souligne son acquéreur.

Compatible JMS, MQTT, HTML5/webSockets

Nirvana est compatible avec les standards de messagerie interapplicative tels que JMS (Java Message Service), MQTT (Message Queue Telemetry Transport) et HTML5/webSockets. Software AG considère qu'elle convient parfaitement aux prochaines générations d'applications cloud et mobiles, ainsi qu'à celles déployées sur le terrain des réseaux sociaux ou des big data. L'éditeur allemand prévoit de certifier l'interopérabilité de Nirvana avec sa suite d'intégration webMethods de façon à ce que sa disponibilité coïncide avec la sortie de la version 7 de la plateforme de my-Channels, dans le courant de ce deuxième trimestre.

La première version intégrée des offres est planifiée pour le quatrième trimestre de cette année. Cela offrira entreprises utilisatrices des solutions de Software AG un choix d'options de messagerie au sein de leur projets webMethods, pointe l'éditeur. Dans un communiqué FAQ, il précise qu'il continuera à investir dans la plateforme de my-Channels. Le développement de l'actuelle messagerie applicative de Software AG, webMethods Broker, sera également poursuivi et sa maintenance assurée puisqu'il s'agit de la technologie intégrée à la suite webMethods, est-il par ailleurs rappelé. (...)

(12/04/2012 15:15:39)

Java perd la 1e place au Top 10 des langages de programmation

Selon l'indice mensuel Tiobe sur la popularité des langages de programmation publié cette semaine, au mois d'avril, Java a laissé sa place de premier au langage C. La dernière enquête Tiobe Programming Community Index fait ainsi apparaître que le langage C a été utilisé par 17,555 % des développeurs contre 17,026 % pour Java. Le mois dernier, Java affichait un taux de popularité de 17,1 % parmi les développeurs, contre 17,09 % pour le langage C.

Java domine l'indice depuis de nombreuses années, mais ce n'est pas la première fois qu'il subit une certaine érosion, et descend de son piédestal. Si Java tient effectivement la tête de l'indice depuis 2001, on note tout de même quelques exceptions, comme ça été le cas entre la mi-2004 et la mi-2005 et quelques mois en 2010. « Ça a pris du temps, mais la tendance à la baisse de Java sur le long terme a fini par traverser la ligne de popularité du langage C, très stable, pour ne pas dire presque plate, » indique le Tiobe dans son rapport. « Nous ne pensons pas que Java baissera encore beaucoup du fait de la popularité de la plate-forme Android. Mais le langage C peut rester numéro 1 pendant un ou deux mois, si l'on extrapole les moyennes des évolutions observées pour les deux langages. »

Visual FoxPro entre dans le top 50

Le Tiobe met également en évidence d'autres tendances intéressants ce mois-ci, comme par exemple l'entrée de Visual FoxPro dans le top 50 (il se classe à la 42ème place), celle de Scala, à la 45ème place et celle du langage Alice, à la 48ème place. D'autres langages par contre sortent du top 50, comme Eiffel, PL/I et Tcl. L'index compte le nombre d'ingénieurs qualifiés dans le monde entier, les cours et les vendeurs tiers qui utilisent un langage particulier, et établi son classement à partir d'évaluations réalisées par des moteurs de recherche comme Google, Yahoo et Bing ainsi que d'autres sites comme Wikipedia, Amazon et YouTube.

Pour compléter, dans le top 10 des langages on trouve le C + +, utilisé par 8,896 % des développeurs; l'Objective-C, par 8,236% ; le C#, par 7,348 % ; le PHP, par 5,288 % ; Visual Basic, par 4,962 % ; Python, 3,665 % ; JavaScript, par 2,897 % et le langage Perl, par 2,387 % des développeurs.

(...)

(23/03/2012 16:47:30)

10 langages de développement pour secouer la IT (2e partie)

Fantom, Zimbu, X10, haXe et Chapel. La 1ère partie de cette présentation en deux volets a abordé les langages Dart, Ceylon, Go, F# et Opa. En voici cinq autres, disponibles en Open Source et toujours en cours de développement pour la plupart. Ces dix langages avant-gardistes ont été passés en revue par notre confrère d'InfoWorld, Neil McAllister. (Lire la 1ère partie)

6 - Fantom : une portabilité cross-plateforme

Faut-il développer vos applications pour les environnements Java ou .Net ? Si vous codez en Fantom, vous pouvez choisir et, même, changer de plateforme à mi-parcours, parce que ce langage est conçu dès le départ pour la portabilité cross-plateforme. Le projet Fantom ne comprend pas seulement un compilateur capable de produire du bytecode à la fois pour la machine virtuelle Java (JVM) et pour la CLI (Common Language Infrastructure) .Net, mais aussi un jeu d'API qui fait abstraction des API Java et .Net en créant une couche additionnelle de portabilité.

Il est prévu d'étendre encore la portabilité de Fantom. Un compilateur Fantom vers JavaScript est déjà disponible et les prochaines cibles pourraient inclure le projet de compilateur LLVM, la machine virtuelle Parrot et Objective-C pour iOS. Mais la portabilité n'est pas la seule raison d'être de Fantom. Comme il demeure, par nature, proche de C, on s'attend aussi à ce qu'il s'améliore du côté des langages qui l'ont inspiré. Il essaie de trouver un terrain d'entente dans certains des débats syntaxiques les plus vifs qui opposent par exemple langages typés et non typés, ou encore les interfaces et les classes. Il apporte une syntaxe simple pour déclarer des structures et sérialiser les objets. Et il inclut le support de la programmation fonctionnelle et parallèle (concurrency). Ce langage Open Source est disponible sous licence AFL (Academic Free Licence) version 3.0, pour Windows et les plateformes Unix (en incluant Mac OS X).

7 - Zimbu : adapté à tout mais il ne produit encore que du C ANSI

La plupart des langages de programmation empruntent les caractéristiques et la syntaxe de langages existants. Zimbu a puisé dans la plupart d'entre eux. Idée originale de Bram Moolenaar, le créateur de l'éditeur de texte Vim, Zimbu cherche à être un langage rapide, concis, portable et facile à lire, pouvant être utilisé pour coder n'importe quoi, de l'interface utilisateur d'une application jusqu'au noyau d'un système d'exploitation. Compte tenu de sa nature, Zimbu possède une syntaxe unique et particulière, mais fonctionnellement riche. Il utilise des expressions et des opérateurs proches de C, mais se sert de ses propres mots-clés, types de données et structures de bloc. Il supporte la gestion de la mémoire, des threads et des pipes. Sa portabilité est une préoccupation majeure. Bien que Zimbu soit un langage compilé, il produit du code ANSI C. Les fichiers natifs ne peuvent être créés que sur les plateformes disposant d'un compilateur C natif.

Malheureusement, le projet Zimbu n'en est qu'à ses débuts. Le compilateur peut créer quelques exemples de programmes, mais il ne pourra pas transformer l'ensemble du code en exécutable. Toutes les fonctionnalités proposées ne sont pas encore mises en oeuvre et certaines sont encore réalisées de façon maladroite. Les spécifications du langage devraient aussi être modifiées, avec l'ajout de mots-clés, de types et de syntaxe si nécessaire. La documentation est jeune elle aussi. Cependant, si vous vouliez l'expérimenter, des outils préliminaires sont disponibles sous licence Apache. 

8 - X10 : conçu pour les architectures parallèles actuelles

Les traitements parallèles ont longtemps constitué une niche spécialisée du développement de logiciels, mais avec l'arrivée des processeurs multicoeurs et de l'informatique distribuée, le parallélisme se généralise. Malheureusement, les langages de programmation actuels n'ont pas suivi le rythme. C'est pourquoi IBM Research a développé X10, un langage conçu spécifiquement pour les architectures parallèles modernes, avec l'objectif de multiplier par dix la productivité des développeurs.

Conçu pour la programmation parallèle, il utilise le modèle PGAS (partitioned global address space) qui suppose un espace mémoire global adressable logiquement partitionné. Un modèle sur lequel s'appuie aussi le langage Chapel. Le code et les données sont séparés en portions qui sont distribuées à travers un ou plusieurs emplacements, ce qui permet de faire évoluer facilement un programme, en passant du prototype single-thread (situé à un seul endroit) jusqu'au programme multi-threads exploitant un ou plusieurs processeurs multi-coeurs dans un cluster haute performance.
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C'est à Java que le code de X10 ressemble le plus. En fait, le runtime X10 est disponible sous la forme d'un exécutable natif et de classes pour la machine virtuelle Java. Le compilateur X10 peut produire du code source C++ ou Java. L'interopérabilité directe avec Java constitue l'un des objectifs du projet. Pour l'instant, le langage évolue, mais il a déjà atteint une certaine maturité. Le compilateur et le runtime existent pour plusieurs plateformes : Linux, Mac OS X et Windows. Parmi les outils complémentaires, on trouve un environnement de développement intégré basé sur Eclipse et un debugger, tous distribués sous EPL (Eclipse Public License).

9 - haXe : adapté à différents environnements d'exploitation

De nombreux langages peuvent être utilisés pour écrire du code portable. Des compilateurs C existent pour à peu près toutes les architectures de processeurs et le bytecode Java s'exécutera à chaque fois qu'il trouvera une JVM. Mais haXe (il faut prononcer « hex ») n'est pas seulement portable. C'est un langage multiplateforme qui peut cibler différents environnements d'exploitation, du code natif aux interpréteurs et en passant par les machines virtuelles.

Pour l'instant, les développeurs peuvent écrire des programmes en haXe puis les compiler en code objet, en JavaScript, en PHP, en Flash/ActionScript ou en bytecode NekoVM. Des modules supplémentaires pour produire du C# et du Java sont en cours de développement. En complément du langage de base, il y a la bibliothèque standard haXe, qui fonctionne de façon identique sur chaque cible, à laquelle s'ajoutent des bibliothèques spécifiques pour exploiter les caractéristiques singulières de chaque plateforme. 

Similaire à celle de C, la syntaxe haXe est assez riche. Son principal avantage est qu'il s'affranchit des problèmes inhérents à chaque plateforme ciblée. Par exemple, il est strictement typé quand JavaScript ne l'est pas, il apporte des génériques et des inférences de type à ActionScript, ou encore, il permet d'éviter la syntaxe mal conçue de PHP.

Bien qu'encore en cours de développement, haXe est utilisé sous une forme commerciale par son créateur, le studio Motion Twin, spécialisé dans les jeux en ligne. Il est disponible pour Linux, Mac OS X et Windows sous une combinaison de licences Open Source.

10 - Chapel : pensé pour les supercalculateurs et le clustering

Dans le monde de l'informatique haute performance, le nom de Cray résonne comme celui d'un poids lourd. Il n'est donc pas surprenant que Chapel, le premier langage de programmation de Cray, ait été conçu en pensant aux supercalculateurs et au clustering. Chapel fait partie du programme Cascade de Cray, une initiative ambitieuse de calcul haute performance lancée avec l'agence américaine DARPA (Defense Advanced Research Project Agency). L'un de ses objectifs vise à détacher les algorithmes parallèles du matériel sous-jacents, à améliorer leurs performances sur les architectures et à augmenter la portabilité des programmes parallélisés.

La syntaxe de Chapel s'appuie sur de nombreuses sources. Au-delà des classiques C, C++ et Java, elle emprunte des concepts à des langages de programmation scientifiques tels que Fortran et Matlab. Ses caractéristiques de traitement parallèles sont influencées par ZPL et High-Performance Fortran, ainsi que par les précédents projets Cray. 

L'une des fonctionnalités les plus intéressantes de Chapel, c'est son support de la programmation multi-resolution, qui permet aux développeurs de prototyper des applications avec du code très abstrait et de le compléter au fur et à mesure que la définition de la mise en oeuvre se complète. Les travaux se poursuivent sur Chapel. Actuellement, il peut s'utiliser sur les supercalculateurs Cray et sur différents clusters haute performance, mais il peut être porté sur la plupart des systèmes Unix (ce qui comprend Mac OS X et Windows avec Cygwin). Le code source est disponible sous une licence Open Source de type BSD.

(...)

(21/03/2012 11:17:46)

Symantec identifie une variante de Duqu

Des chercheurs de Symantec ont identifié une évolution de Duqu, cet élément responsable du chargement du corps crypté du malware. Selon Vikram Thakur, en charge de la riposte en matière de sécurité chez Symantec « cette amorce, qui porte l'identifiant mcd9x86.sys a été compilé le 23 février. » Découvert pour la première fois en octobre 2011, Duqu est liée au ver Stuxnet utilisé dans le sabotage industriel des systèmes SCADA notamment, et avec lequel il partage des portions de code. Cependant, contrairement à Stuxnet, créé pour mener des attaques offensives destructrices, l'objectif principal de Duqu est de voler des informations sensibles dans les systèmes informatiques d'administrations gouvernementales ou d'entreprises très ciblées partout dans le monde. « La découverte de ce nouveau malaware indique clairement que les auteurs de Duqu poursuivent leur mission, » a déclaré Vikram Thakur. « Le gros travail de sensibilisation auprès du public au sujet de Duqu n'a pas suffi à dissuader les auteurs de Duqu qui continuent à s'en servir pour atteindre leur objectif. »

Costin Raiu, directeur de l'équipe de chercheurs et d'analystes de Kaspersky Lab, n'est pas étonné. « Je pense que lorsque vous investissez autant d'argent pour développer des malwares aussi malléables que Duqu et Stuxnet, il est tout simplement impossible de les mettre à la poubelle et de tout abandonner », a-t-il déclaré. « Nous avons toujours dit que les futures variantes de Duqu et de Stuxnet seraient probablement basées sur la même plate-forme, mais avec à chaque fois suffisamment de modifications pour les rendre indétectables par les logiciels de sécurité. Et c'est en effet ce qui se passe ici. »

Seul un morceau du nouveau Duqu a été découvert

Le code source du nouveau malware a été remanié et compilé selon des modalités différentes de celles utilisées dans les versions précédentes. Il contient également un sous-programme de routine différent pour décrypter le bloc de configuration et charger le corps du malware. « La même technique avait été utilisée en octobre 2011. Après la diffusion publique du profil de Duqu, celui-ci est ensuite réapparu avec des pilotes recompilés et présentant de nouvelles sous-routines de chiffrement, » a déclaré Costin Raiu. « Cette variante de Duqu utilise probablement un nouveau serveur de commande et de contrôle (C&C), dans la mesure où tous les serveurs C&C déjà connus ont été fermés le 20 octobre 2011, » a estimé le responsable de Kaspersky Lab.

Toutefois, ni Symantec, ni les chercheurs de Kaspersky ne connaissent l'adresse exacte du nouveau serveur, parce qu'ils n'ont pas le composant qui contient cette information. « Nous n'avons pas le corps entier de Duqu, mais seulement le chargeur sous la forme du driver. Le chargeur ne contacte pas le serveur de contrôle et de commande directement. Il charge uniquement le corps principal qui est stocké sous forme cryptée, » a expliqué Costin Raiu.

« Même si le nouveau serveur était connu, il serait sans doute configuré de manière à tenir quiconque à distance des attaquants réels, » a ajouté Vikram Thakur. « Les auteurs de Duqu se sont assurés que leur malware protègera leur anonymat, » a-t-il dit. « Pour l'instant, on ne sait pas non plus quelles organisations sont visées par la nouvelle version, mais ce sont probablement les mêmes que dans les variantes précédentes, » a déclaré le responsable de Kaspersky Lab.

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