Leur usage massif date de 10 ans tout juste, or il a fallu plusieurs décennies pour prouver la nocivité de l'amiante et du tabac. Ces chercheurs et médecins tiennent donc simplement à rappeler qu'il risque d'être trop tard si l'on attend aussi longtemps pour le téléphone mobile. Le principe de précaution, en particulier pour les enfants L'appel des vingt scientifiques précise néanmoins que certains effets biologiques ont déjà été prouvés. C'est le cas de la pénétration des ondes électromagnétiques dans le cerveau et de la plus grande importance de son intensité chez les enfants. Autre effet identifié, les champs électromagnétiques des téléphones portables augmentent la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique et une synthèse accrue des protéines de stress. Et ce, même lorsque le DAS (Débit d'Absorption Spécifique) du mobile reste inférieur aux 2 W/kg pour 10g de tissu imposés par les normes européennes. En somme, en particulier avec les enfants, mieux vaut adopter le principe de précaution, en attendant les premières études qui donneront des conclusions exploitables.