Le vendeur en ligne Amazon a vu ses revenus progresser et son bénéfice reculer au deuxième trimestre.

Le chiffre d'affaires a atteint 1,75 Md$ pour le trimestre clos le 30 juin, en hausse de 26 % par rapport à la même période de l'année précédente. Les ventes à l'international, regroupant les marchandises écoulées au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, au Japon et en Chine, ont progressé de 33 % sur un an, à 793 M$, et représentent 45 % du CA global, soit trois points de mieux sur un an.

La diversification de la gamme des produits semble porter ses fruits : les marchandises autres que livres et disques (produits électroniques et numériques essentiellement), proposés en France depuis le début du mois de juillet, ont généré 26 % du chiffre d'affaires, contre 23 % un an plu tôt.

Le bénéfice net du groupe a reculé de 32 % pour s'établir à 52 M$, pâtissant d'une dépense d'impôts de 56 M$ contre 5 M$ il y a un an. Le résultat, s'il est en baisse, dépasse cependant le consensus des analystes. La baisse du bénéfice s'explique également par le lancement du programme Amazon Prime, permettant aux internautes américains de recevoir gratuitement toutes leurs commandes contre un forfait annuel de 79 $. Coûteuse, cette offre permet au cyber-marchand de voir ses revenus augmenter aux Etats-Unis au prix d'une baisse de la rentabilité.

Pour l'ensemble de l'exercice 2005, l'e-vendeur prévoit un chiffre d'affaires compris entre 8,275 et 8,675 Md$, soit une progression de 20 à 25 % sur un an. Il pourra compter sur les revenus tirés des ventes du dernier épisode d'Harry Potter : mises en vente le 16 juillet sur le site, les aventures du jeune sorcier ont d'ores et déjà fait l'objet de plus de 1,5 millions de commandes.