La Commission européenne vient de donner son feu vert au rachat de Mercury par Hewlett-Packard. Bruxelles estime que le rapprochement n'est pas susceptible d'avoir d'effet négatif sur la situation concurrentielle, bien que les offres des deux éditeurs en matière de gestion des performances applicatives soient partiellement redondantes. Hewlett-Packard a annoncé en juillet son intention de racheter Mercury, un spécialiste des outils du management du SI, des outils de performance applicative et des outils de gestion de la qualité logicielle pour 4,5 Md$. Ce rachat doit conforter l'offre logicielle OpenView dans des secteurs jusqu'alors mal couverts par HP, tels que la qualité des logiciels, la gestion du cycle de vie des applications et les SOA (au travers du rachat de Systinet). Reste que l'offre de HP sur Mercury n'a pas encore su convaincre tous ses actionnaires. Hewlett Packard vient en effet de se voir contraint de proroger son offre de deux semaines, au 27 octobre prochain.