Le réseau social Facebook a annoncé hier avoir lancé son moteur de recherche Graph Search pour tous ses utilisateurs anglophones. Il rappelle que l'outil permet d'effectuer ses requêtes sous la forme de courtes phrases comme : « Les amis qui habitent dans ma ville » ou « Les hôtels de San Francisco visités par mes amis », ou encore « La musique appréciée par les personnes qui aiment la musique que j'aime ».

Facebook avait commencé à le mettre à disposition d'un nombre limité d'utilisateurs, en janvier dernier. Mark Zuckerberg avait alors souligné que le moteur n'en était vraiment qu'à ses débuts et qu'il faudrait beaucoup de temps pour l'achever. « Graph Search est un très gros projet et cela prendra des années et des années pour indexer la carte complète du graphe ».

Les problèmes de confidentialité restent une préoccupation

Depuis l'annonce du projet, Facebook a dû répondre à des questions sur les conséquences de la mise en place du moteur sur les notions de respect de la vie privée et de protection des mineurs. L'outil facilite en particulier la remontée d'informations que les utilisateurs ne souhaitent pas toujours montrer. Même si Graph Search est conçu pour que les gens puissent voir uniquement le contenu qu'il voyait auparavant et que les utilisateurs ne puissent faire de recherches que dans les informations qui ont été partagées avec eux.

En annonçant l'arrivée du moteur, hier, Facebook a de nouveau renvoyé vers les outils de contrôle des contenus qu'il a lancé en décembre dernier. Certains de ceux-ci sont conçus pour que les utilisateurs puissent plus facilement vérifier quelles sont les personnes qui peuvent voir les contenus ou les messages qu'ils ont publiés.