Au-delà des progiciels de gestion intégrés (PGI, en anglais ERP -enterprise resource planning), la mise en place d'une nouvelle catégorie d'applications d'entreprises est désormais nécessaire, juge Tim Harmon, de Forrester, dans son étude du 3 octobre intitulée « Un nouvel ERP pour le 21ème siècle » (publiée avec Peter Burris et Zachary Reiss-Davis). Sous l'appellation EERM (extended-enterprise resource management), les analystes décrivent des logiciels qui viennent compléter les systèmes traditionnels de gestion des ressources en apportant des fonctionnalités permettant de coordonner, reconnaître et optimiser le travail de « l'actif le plus convoité d'une entreprise : ses collaborateurs ». Les cadres dirigeants sont confrontés à de nouveaux modèles économiques, impliquant de nouvelles ressources. Un nouveau système de gestion des ressources Depuis les années 90, les PGI et, dans leur sillage, les solutions de gestion de la chaîne logistique, ont été conçus pour optimiser des combinaisons complexes de ressources (données financières, matières premières, inventaires, immobilisations...) afin d'améliorer l'efficacité du service aux clients. Par la suite, les éditeurs de ces solutions (SAP, Oracle, puis Microsoft, Lawson, Infor...) ont largement étendu leurs offres autour de l'ERP avec la gestion des actifs (EAM), de la relation client (CRM), de la relation fournisseur (SRM), de la gestion du cycle de vie des produits (PLM), souvent par le biais d'acquisitions. PPM, BPM, PLM, wikis, réseaux sociaux et blogs