La participation de l'Etat dans le capital de France Télécom est sur le point de passer à 33,1 % contre 34,91 %, du fait de l'augmentation de capital de l'opérateur. France Télécom vient de lancer une augmentation de capital de 3 Md€ pour financer le rachat de l'opérateur espagnol Amena. En passant sous la barre des 33,33 %, l'Etat renonce à son pouvoir de minorité de blocage. Se voulant rassurant, Michel Combes, directeur financier de France Télécom, a jugé, lors d'une conférence avec des analystes, que « ce chiffre n'a pas beaucoup de sens » : selon lui, la représentation systématique de l'Etat en assemblée générale, contrairement aux autres actionnaires, lui confère, de fait une minorité de blocage.
L'augmentation de capital de France Télécom est réservée à ses actionnaires et prend la forme de bons de souscription d'actions. Sans précision, l'Etat français a indiqué ne pas vouloir participer à cette opération. L'opérateur historique émettra 133 439 454 nouvelles actions à 22,63 euros l'une. La souscription est ouverte jusqu'au 13 septembre.