Ce travail exposé en ligne a abouti entre autres à l'ouvrage « towards an african e-index ». Pour respecter leurs convictions jusqu'au bout, les enquêteurs de Research ICT Africa ont adopté le zéro papier et n'utilisent plus pour leurs entretiens que des formulaires électroniques sur des PDA. En Afrique, difficile d'expliquer que l'informatique et les télécoms sont une priorité Bien entendu, Beki Nkala rappelle tous les freins rencontrés par les TIC sur le continent africain. Il explique déjà combien il est difficile de sensibiliser ce dernier au développement durable en général. Même dans son propre pays, considéré comme le plus développé d'Afrique, quasiment personne ne se sent concerné par les émissions de carbone. « On considère que c'est le problème des pays industrialisés. Et puis, il est difficile pour des gens qui ont l'électricité depuis quelques années seulement, parce qu'on les a poussés à l'avoir, de comprendre qu'il faut en consommer moins... Qui plus est, si nous avons des problèmes d'accès à l'énergie, nous en avons bien sûr aussi pour le haut débit, l'infrastructure informatique et télécoms, etc. » Sans oublier qu'il est encore plus dur de convaincre de l'intérêt prioritaire de la connectivité dans des contrées où règnent bien souvent la pauvreté et la faim.