Les clubs utilisateurs ont réagi diversement à cette annonce. Le club américain (Americas SAP Users Group, Asug), qui avait été consulté avant la décision de SAP, dit qu'il veut se donner le temps d'étudier les expériences des utilisateurs, et d'y trouver des preuves de ce qu'avance SAP sur l'amélioration significative du niveau de support. Le club explique qu'il veut déterminer à terme « ce qui fonctionne et ce qui aura besoin d'un ajustement, et ainsi pouvoir s'appuyer sur [son] importante base installée pour influencer SAP, qu'il s'agisse de modifier les tarifs ou les offres, le cas échéant ». Le président de l'USF se dit « déçu mais attentif » Steve Strout, président de l'Asug, souligne qu'il a déjà remporté une bataille, en convainquant SAP de n'augmenter ses tarifs que de façon incrémentale. Quant à demander à SAP de rester à 17%, il ne voit pas comment il pourrait faire ça : « Ce serait agir en tant que négociateur pour un rabais collectif, et nous ne sommes pas légalement autorisés à faire cela. » Interrogé par LeMondeInformatique.fr, le président de l'USF (le club des utilisateurs francophones) Jean Leroux a adopté un ton diplomatique très similaire. Il se déclarait ainsi « déçu » mais « attentif », et affirmait sa volonté de mener un audit sur la valeur réellement ajoutée par l'offre premium : « Tout n'est pas dit dans l'annonce, et chaque client est un cas particulier. Il y a donc certainement des choses à négocier, notamment sur les niveaux de service et les pénalités. Notre rôle est de vulgariser ces aspects et de préparer au mieux les clients à tirer un maximum de valeur de cette augmentation de prix. » Pour l'USF aussi, SAP devra faire ses preuves sur le terrain, et les utilisateurs y veilleront. Le club des utilisateurs germanophones encore très combatif