Patricia Dunn, l'ancienne présidente du conseil d'administration de HP, vient d'être relaxée par la justice californienne. Elle comparaissait, aux côtés de trois autres accusés, dans le cadre de l'affaire d'espionnage orchestrée par HP à l'encontre d'administrateurs du groupe et de journalistes. Patricia Dunn avait notamment recruté des détectives privés pour remonter des fuites émanant du conseil d'administration ; les barbouzes avaient par la suite utilisé des méthodes illégales pour parvenir à leurs fins, endossant notamment des identités d'emprunt pour obtenir des informations. Chacun des accusés risquait jusqu'à trois ans d'emprisonnement. Une peine à laquelle Patricia Dunn, pourtant présentée comme l'instigatrice des pratiques mises en place, échappera. La Cour a préféré tenir compte de l'état de santé de l'ancienne présidente du conseil d'administration - Patricia Dunn souffre d'un cancer - plutôt que de juger les faits. Les trois autres personnes poursuivies - dont l'ancien responsable de l'éthique de HP - n'auront qu'à effectuer 96 heures de travaux d'intérêt général.