IBM rallie l'EC2 (Elastic Could Computing) d'Amazon. D'ici quelques mois, bases de données et middlewares de Big Blue seront proposés sur la plateforme la plus sophistiquée d'AWS (Amazon Web Services), acronyme sous lequel sont regroupées les offres d'infrastructures en ligne du libraire numérique. DB2, Informix Dynamic Server, le portail et sMash de WebSphere ainsi que Lotus Web Content Management, viennent rejoindre des logiciels d'Oracle (11g et Fusion), de Sun (OpenSolaris et MySQL), de Red Hat (JBoss), de Microsoft (Windows Server et SQL Server) ainsi que les logiciels en ligne de SalesForce. IBM indique toutefois qu'il compte utiliser son mode de facturation fondé sur des PVU (Process Value Unit). Comme le montre ce schéma sommaire, l'échelle commencera à 50 PVU (l'équivalent d'un serveur X64) pour atteindre 400 PVU. Les clients d'IBM doivent savoir que les licences logicielles dont ils disposent seront valables sur EC2. L'annonce de ce partenariat avec IBM finit de crédibiliser Amazon dans le monde du Cloud. Son offre, une des plus élaborées et des plus abouties, comprend aussi des prestations de stockage (S3 pour Simple Storage Service) et de livraison de contenus (CDS pour Content Delivery Service). Pour IBM, cet accord vient compléter Blue Cloud, sa propre approche d'hébergement d'informatique en cloud qu'il a lancée officiellement la semaine dernière.