Depuis 2001, IBM rêvait d' « informatique autonome », c'est à dire de machines capables de s'auto-gérer et de s'auto-réparer pour réduire les coûts de maintenance et de personnels. La révolution « autonomic computing » était en marche, disait IBM. Six ans après le début de cette quête, Big Blue annonce avoir atteint son Graal ou du moins une première étape. En attendant d'avoir une plate-forme complète d'administration, IBM a suffisamment d'outils pour mettre à jour sa gamme Tivoli. Ainsi Tivoli Usage and Accounting Manager peut désormais évaluer et facturer les ressources consommées CPU par CPU, port par port, espace de stockage par espace de stockage. Tivoli Security Operation Manager reçoit des extensions pour analyser les données circulant dans la salle de serveurs à la recherche de menaces. Tivoli Monitoring peut désormais faire certaines corrections automatiques pour accroître la performance des serveurs et éviter leurs indisponibilités. Tivoli Configuration and Change Manager établit, à la manière de la CMDB d'Altiris/Symantec, les relations qu'entretiennent entre eux chaque élément du parc informatique. Par exemple, quelles applications utilisent une base de donnée et quel serveur l'héberge. Enfin, Tivoli System Director Active Energy Manager est non seulement capable de mesurer la consommation énergétique de chaque élément, mais encore de réaliser les ajustements nécessaires pour la réduire. Il fonctionne à la manière d'un limitateur de vitesse. L'utilisateur attribue une consommation énergétique maximale à chaque appareil, et le système répartit la charge de travail pour ne pas la dépasser. En cas de pic, il reste toutefois possible de passer outre cette limitation.