A Limoges, haut lieu de la formation-recherche en sécurité informatique, avec une centaine d'étudiants de masters (bac+4 et bac+5), le colloque du vendredi 25 novembre sur les avancées de la cryptographie vise à faire le point entre industriels, chercheurs et étudiants sur la contribution de cette discipline à la résolution des problématiques de sécurité. Au programme de cette journée, notamment, le développement de logiciels de sécurité basés sur des logiciels libres, et les évolutions récentes des systèmes d'exploitation des cartes à puces. L'occasion de faire le point, également, sur la progression des cursus dédiés sécurité (deux masters professionnels, deux masters recherche) qui ont pris le relais des maîtrises, DESS et DEA existants (réforme LMD oblige!) et sont regroupés à Limoges, depuis mai dernier, dans la filière Cryptis. En 1ère année, les deux filières à dominante informatique (Master Isic et Sici) ou dominante mathématiques (Master MCCC et Sici) comptent respectivement 48 et 17 étudiants. "Un effectif stable, avec une progression des candidats extérieurs", commentent les responsables de ces cursus. En 2nde année, les masters professionnels (Sici et Sici Crypto) attirent plus d'étudiants (22 cette année) que les masters recherche (18 étudiants). Certains jeunes qui, traditionnellement, complétaient l'année de maîtrise par un DEA, hésitent à viser un master recherche dont le débouché naturel est une poursuite en thèse. A noter que le master recherche à dominante mathématique (crypto, codage, calcul) voit arriver des jeunes orientés dans un premier temps vers l'enseignement (lauréats du Capes et de l'agrégation) qui, de même, souhaitent assurer leur avenir avec un bagage "crypto". Pour info: http://www.unilim.fr/