Le Tribunal de grande instance de Nanterre a décidé de suspendre le plan de redéploiement annoncé en avril par la SSII française Atos Origin Integration. Une opération qui se devait solder par un plan de sauvegarde pour l'emploi conduisant à la suppression de quelque 988 postes. Saisi en référé la semaine dernière par le comité d'entreprise, le tribunal a estimé que les mesures d'accompagnement du PSE devaient être revues. Le juge a considéré que les sommes allouées au dédommagement, à la formation et à la création d'entreprises étaient dérisoires. De même, le temps accordé aux salariés pour entreprendre leurs démarches est apparu insuffisant. Cependant, le Tribunal a rejeté les arguments du comité d'entreprise, estimant que « c'est à tort que le CE considère que le volontariat serait factice » pour les salariés, ces derniers ayant « la latitude nécessaire pour y répondre ou non ».