Selon le New York Times, une loi concernant la protection de la vie privée pourrait remettre en question la nouvelle plate-forme publicitaire de Facebook. Cette loi, qui date de cent ans, stipule que tout personne « dont le nom, l'image, les informations personnelles ou la voix sont utilisés dans un but commercial sans son consentement écrit peut intenter un procès en justice pour réclamer des dommages et intérêts ». Facebook se défend évidemment contre cette accusation, arguant que cette loi est brandie dans un contexte beaucoup trop général. De son côté, Andrew Frank, analyste pour le cabinet d'études Gartner, estime pour sa part que « chaque membre est libre de déterminer les informations qu'ils souhaite rendre publiques ou pas », sous-entendu, lors de son inscription. Sauf que le système de Facebook va plus loin. Sa plate-forme (et plus particulièrement une application baptisée « Beacon ») est capable de suivre les déplacements des utilisateurs, même lorsqu'ils se rendent sur d'autres sites. Et cela, peu de membres le savent. D'après nos confrères du Point, le Center for Digital Democracy, une société qui lutte pour que la protection de la vie privée soit renforcée, aurait d'ores et déjà demandé à la Federal Trade Commission (FTC-Commission fédérale sur le commerce) d'enquêter sur les pratiques publicitaires de Facebook, mais également sur celles de MySpace.