Le CGIET (Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies) remplace désormais le CGTI (Conseil général des technologies de l'information). Ce nouveau conseil, aux activités plus large, « est créé, par la fusion du Conseil général des mines et du Conseil général des technologies de l'information », comme l'indique l'article 1 d'un décret du 16 janvier paru au Journal Officiel du 19 janvier 2009. Et il est « placé sous l'autorité directe du ministre chargé de l'économie, qui le préside, et des ministres chargés de l'industrie et des communications électroniques » . Ainsi disparaît (pour mieux renaitre) le « cabinet interne de conseil » en TIC du gouvernement, le CGTI (Conseil général des technologies de l'information), au profit d'une entité plus vaste et plus transverse aux préoccupations plus larges. Le CGIET conserve le rôle de « cabinet de conseil » et s'occupe toujours d'informatique, de télécommunications, de techniques audiovisuelles. Mais il a également la charge du développement économique et de l'industrie ainsi que de l'énergie, des ressources minières et minérales et de l'utilisation du sous-sol. Le 30 décembre 2005, c'était le « bras armé » du gouvernement en matière de TIC, l'Agence pour le développement de l'administration électronique, qui avait été fusionnée dans un ensemble plus vaste, la DGME (Direction Générale à la Modernisation de l'Etat) selon une procédure similaire. Dans les deux cas, le gouvernement souligne que l'informatique doit rester un moyen technique et ne doit plus être traitée politiquement de manière spécifique.