S'il y a une DSI qui a régulièrement recherché le meilleur outillage possible afin de mesurer les performances des transactions de bout en bout, c'est bien celle du Crédit Mutuel Arkéa. Situé dans l'Ouest de la France, le centre informatique de Crédit Mutuel Arkéa se emploie 360 personnes. La DSI gère environ 400 applications sur une centaine de serveurs. Des outillages venant de BMC, de CA ou d'IBM, permettent d'effectuer une supervision technique pour connaître le taux d'occupation des disques ou l'état des bases de données Oracle. Une sonde Nagios - un outil Open Source - permet de connaître la présence de tel ou tel programme, pour une supervision technique, et savoir si telle ou telle table Oracle n'est pas conforme. De même, Arkéa dispose de la solution Strobe de Compuware afin de mesurer la performance des applications en ligne, et de savoir par exemple dans quelle section écrite en Cobol peut se trouver un souci. La banque possède également Introscope de CA pour analyser ses applications Java. Elle a aussi utilisé des sondes Newtest afin de simuler des transactions venant d'utilisateurs, mais le produit a été abandonné au profit d'un développement interne à base de "curl". « Un robot qui simule des transactions peut effectuer des mesures même lorsqu'aucun utilisateur n'utilise le réseau, ce qui est un avantage, mais le robot n'ira pas jusqu'au bout d'une transaction et ne saisira pas un ordre de bourse jusqu'au bout par exemple, ce qui nous prive de l'information complète sur les temps de réponse» expose Didier Calvar, directeur informatique adjoint du Crédit Mutuel Arkea. Par ailleurs, en 2002, la banque a également employé la solution de Systar, mais elle était difficile à maintenir.