1er trimestre 2007 (clos début mai) Chiffre d'affaires : 14,6 Md$ (+2,8%) Bénéfices nets : 759 M$ (-0,4%) Toujours à la recherche de son second souffle, Dell se lance dans un pari étourdissant : proposer plus de services tout en licenciant. Après avoir épuré la direction générale, Michael Dell, de retour aux affaires depuis janvier dernier, a annoncé un plan de licenciement, le premier depuis 2001. Sur un an, il vise à réduire les effectifs de 10%, soit 8800 personnes. Pragmatique, Michael Dell a constaté que les effectifs de Dell avaient augmenté de 50% ces dernières années alors que le CA ne progressait que de 15%. Il faut donc alléger le navire tout en le faisant changer de cap. Mais la taille de Dell rend la société aussi peu maniable qu'un supertanker. La preuve, bien qu'en baisse de 6%, les ventes de desktops atteignent encore 33% du CA total. Celles de portables progressent faiblement de 7% en regard du marché pour atteindre 27% du CA total. Serveurs (+19%) et stockage (+13%) font mieux, mais ne représentent que, respectivement, 11% et 4% du CA total. Les services, dont le poids est très faible (9% du CA à 1,3 Md$) voient leur CA baisser de 6%. C'est pourtant là que résident les plus gros gisements de croissance. Des services pour aider les entreprises à virtualiser Dell vient d'ailleurs d'annoncer une offre pour accompagner les entreprises dans la virtualisation de leurs serveurs. Très laconique sur les ressources humaines déployées, Dell annonce que ses prestations commencent par l'évaluation de l'impact de la virtualisation. VMWare, Microsoft, Red Hat et Novell/Suse sont les environnements sur lesquels le constructeur se dit compétent. A l'appui de cette annonce, il présente quatre "success stories" : deux en Belgique (un hôpital et une société de consultants), une au Pays-Bas (une collectivité territoriale) et une en Allemagne (un autre hôpital).