Cela dit, le paiement sans contact depuis un mobile progresse à petits pas. Pour rappel, fin 2007, pour la première fois, Orange, SFR et Bouygues Télécom s'étaient entendus avec les banques françaises de premier plan (Crédit Mutuel-CIC, BNP Paribas, Crédit Agricole et LCL, Société Générale, La Banque Postale, Caisse d'Epargne), ainsi qu'avec les spécialistes des moyens de paiement (Visa, Mastercard) sur les standards permettant d'héberger dans la carte SIM du mobile, de façon sécurisée, une application bancaire de paiement. Trois modèles de portables équipés en NFC avaient été utilisés pour cela : le L600V de LG Electronics, le L7 de Motorola et le My700X de Sagem. La puce NFC est d'origine Inside Contactless. Côté terminaux de paiement chez les commerçants, deux fabricants sont intervenus : Sagem Monetel et Ingenico. Quant à Gemalto et à Oberthur Card Systems, les leaders de la carte à puce, ils ont fourni les cartes SIM et les plateformes de gestion sécurisée des applications. De nombreux acteurs contraints de s'entendre Si la bonne marche technologique de ces systèmes a été validée, on n'a pas encore eu d'écho sur les négociations commerciales entre chacun des opérateurs de téléphonie mobile et chacune des banques. Car il faudra bien s'entendre sur le coût des services tels que l'hébergement de l'application bancaire sur la carte SIM, ou les mises à jour et la désactivation d'une SIM volée ou perdue via le réseau mobile. Les standards utilisés lors des expérimentations de "Payez Mobile" avaient pour objectif de pouvoir héberger plusieurs applications dans la carte SIM, parmi lesquelles figurent déjà des solutions de paiement de banques différentes. Bien d'autres usages sont envisageés