« Autour de chaque thème spécifique, il s'agira d'améliorer l'expérience des usagers, de dessiner les technologies au service des hommes et des sociétés, au service du lien social. Et bien sûr, nous voyons le développement durable du point de vue de l'énergie, de la consommation des ressources, mais aussi beaucoup sous l'angle de la 'société durable' avec une approche sociale liée entre autres à l'impact des NTIC sur la transformation économique. » Parmi les thématiques envisagées, Federico Casalegno évoque l'assistance aux personnes âgées ou de la participation des citoyens à la gestion des biens publics, par exemple. « Mais on ne peut pas promouvoir des villes ou des bâtiments durables si les usagers ne participent pas, rappelle le responsable du laboratoire. Notre rôle sera aussi de leur donner des instruments de compréhension et d'action pour un comportement durable. Notre approche consiste à mettre au point des prototypes qui peuvent fonctionner rapidement pour leur faire manipuler et identifier les usages. Nous souhaitons également créer des systèmes d'apprentissage collectifs. » Le partenariat n'a que quelques jours, mais le responsable du laboratoire du MIT évoque déjà des idées possibles de projets qui pourraient s'y développer. Une maison connectée et durable, par exemple. Il évoque aussi une province d'Italie qui a demandé au MIT de développer un système pour éviter les trop nombreux accidents de la route mortels à la sortie des boîtes de nuit. « Nous avons créé des bracelets qui analysent le taux d'alcool des jeunes, qui envoient des messages à une liste d'amis dans leur réseau social. Un système de covoiturage permet de venir les chercher. »