Après avoir fait espionner les membres de son conseil d'administration - avec suffisamment de discrétion pour que les journaux s'emparent de l'affaire - HP est impliqué dans une nouvelle intrigue de surveillance. Cette fois, les barbouzes recrutés par le constructeur se sont procuré les enregistrements de conversations téléphoniques tenues par neuf journalistes. En réponse à une requête du procureur général de Californie, HP a communiqué la liste des journalistes espionnés et se déclare "consterné que les enregistrements aient été obtenus sans leur consentement". Comme pour l'espionnage des membres du conseil d'administration, la vile man?uvre visait à faire la lumière sur de multiples fuites à la presse d'informations confidentielles. Les "enquêteurs" de HP auraient eu recours à des procédés d'ingénierie sociale pour mettre la main sur les enregistrements de journalistes, notamment du Wall Street Journal et de Cnet.com, qui avaient publié des informations confidentielles révélées par des membres du groupe. Les fuites parues dans le WSJ faisaient ainsi état de l'éviction de Carly Fiorina, la précédente PDG.