Organisé par Innov.Europe, avec l'Epita et Microsoft, le Prix Excellencia met une nouvelle fois à l'honneur l'innovation au féminin et montre que les femmes peuvent s'épanouir dans des métiers jusqu'alors réputés masculins. C'est hier soir, au Palais de la découverte à Paris, qu'ont été dévoilés les cinq noms des lauréates de la troisième édition de ces trophées, organisés sous le haut patronage de la Commission européenne, du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et du ministère du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité. Les gagnantes ont été sélectionnées par un jury d'une vingtaine de personnalités de l'industrie et de la recherche, parmi seize finalistes. Ainsi, c'est Christine Morin, chercheuse en informatique à l'Inria, qui a été désignée dans la catégorie « Recherche fondamentale » pour avoir co-fondé une start-up destinée à faire naître les supercalculateurs de demain. Dans la catégorie « Recherche Appliquée », le trophée de la femme ingénieur de l'année est venu récompenser Christine Azevedo-Coste, de l'Inria, pour son projet de robotique au service des handicapés moteurs. Egalement gratifiées, Jacqueline Lambert, de Philae pour « sa passion du logiciel, jusqu'à la création d'une entreprise », dans la catégorie « Chez un fournisseur ». Alexandra Pauty-Assie, du CNAM-TS, se distingue dans la catégorie « Chez un utilisateur ». Et c'est Sandra Carrie, une jeune ingénieur de Télécom INT, considérée par le jury comme une future ingénieur de haut vol pour les télécoms spatiales, qui remporte le Prix Excellencia des jeunes.