Le ministère de l'Education nationale a achevé la migration de ses serveurs vers Linux. Au total, ce sont plus de 3000 serveurs de production, répartis dans les trente rectorats, qui tournent sous Linux, dont huit sur dix hébergent Red Hat Entreprise. C'est cette même distribution qui a été choisie pour les serveurs applicatifs. « Les fournisseurs d'applications, développeurs internes et prestataires externes, sont dans l'obligation [...] d'assurer la compatibilité avec Linux et principalement Red Hat Enterprise dès le début de la phase de développement ou d'intégration », indique Michel Affre, représentant du ministère au sein du RGI (référentiel général d'interopérabilité). La migration du ministère de l'Education illustre la volonté de l'Etat d'accroître son recours à l'Open Source. Début juillet, le ministère de l'Agriculture choisissait Mandriva pour remplacer Windows NT sur ses 400 serveurs. En juin, la deuxième édition de Paris Capitale du Libre nommait l'Assemblée nationale personnalité de l'année pour le passage de tous les postes de travail des députés à Linux.