Cette année, MasterCard a intensifié sa stratégie en matière de paiement mobile. L'organisme de cartes de crédit s'est associé avec le groupe bancaire néerlandais ING pour tester aux Pays-Bas deux méthodes pour sécuriser les transactions en ligne. Toutes deux reposent sur un élément sécurisé installé sur l'appareil mobile de l'acheteur et utilisent l'application existante PayPass développée par MasterCard. Selon les deux partenaires, « ces solutions offrent le même niveau de sécurité que pour un paiement réalisé chez un commerçant avec une carte à puce ».

Dans le premier cas, le paiement est effectué avec le téléphone de l'acheteur et validé par un code PIN pour authentifier la transaction. La connexion est établie directement entre le terminal mobile et la passerelle de paiement du commerçant pour traitement. La transaction est sécurisée par l'envoi d'un cryptogramme EMV (Europay, MasterCard et Visa), c'est à dire selon le même standard que celui en vigueur pour les cartes à puce. Dans la seconde solution, l'achat est effectué depuis un PC ou une tablette, mais l'utilisateur peut ensuite régler sa commande avec son téléphone en utilisant un code QR sécurisé qui relie l'application PayPass avec le panier en ligne. Dans les deux cas, il est possible d'utiliser des coupons de réductions ou des bons d'achat pour le paiement.

Le service comprend PayPass et une API

Au mois de mai, MasterCard avait lancé son service PayPass Wallet Services. Il permet aux banques et aux commerçants qui le souhaitent de proposer à leurs clients des solutions de paiement mobiles. Le service comprend le porte-monnaie PayPass et la fourniture d'une API qui permet aux partenaires de lancer des offres de porte-monniae électronique sous leur propre marque et de l'intégrer avec le réseau PayPass Acceptance Network.

Mastercard travaille également avec NTT Docomo pour permettre, dès l'année prochaine, aux abonnés de l'opérateur japonais d'effectuer des paiements mobiles quand ils voyagent à l'étranger.

Le test du service engagé avec ING a déjà commencé en Hollande et se poursuivra jusqu'au premier trimestre 2013. 160 testeurs participent à l'opération et « tous utilisent le smartphone Galaxy S III de Samsung », comme l'a indiqué ING.