Le Président américain a signé un décret, vendredi dernier, pour inciter les administrations fédérales à rationaliser le nombre de leurs sites web afin de rendre un meilleur service aux usagers. Ce décret compte sept points. Le premier rappelle que toute administration fédérale doit évaluer ses performances en fonction du service à rendre, selon des décrets antérieurs (parus en 1993, 1995 et 1998). Les services web doivent intégrer ces obligations, d'autant que la demande du public en qualité de relations est forte. « Les gestionnaires du gouvernement doivent apprendre de ce qui fonctionne dans le secteur privé et appliquer ces meilleures pratiques pour fournir de meilleurs services, plus rapides et à moindre coût » souligne le décret. Deuxième point, le décret Obama enjoint toute administration fédérale de se doter, dans un délai de 180 jours, d'un plan de rationalisation et d'amélioration de ses services web. Ce point est lui-même subdivisé en sept points de contrôle.

Transparence et publication


Troisième consigne, le décret demande à chaque ministère de publier, sur son site, le plan d'amélioration de ses services web. Un quatrième point précise quels organismes vont aider chaque ministère à s'améliorer. La partie cinq précise que les organismes indépendants (qui travaillent dans l'orbite fédérale sans être des ministères fédéraux) doivent se conformer à ce plan. Sixième point, rien, dans les plans d'amélioration  ne doit entraver les nécessités liées à la sécurité nationale. Enfin, le point sept spécifie en quoi ce plan doit se conformer à d'autres directives juridiques et financières.

Visiblement, ce décret veut réagir devant une certaine dispersion et l'absence de contrôle de la qualité des services web, proposés par les administrations fédérales aux citoyens américains. « Il y aurait actuellement plus de 20 000 sites web fédéraux, assez disparates et dans bien des cas peu conviviaux » note la Fondapol, think tank français très en pointe sur l'observation projets TIC dans le secteur public.