L'Agence régionale de développement d'Ile de France et l'Association francophone des utilisateurs du Net viennent de lancer un appel aux candidats à la magistrature suprême visant à accroître la place accordée au numérique dans les échanges économiques et citoyens. Le Pacte numérique pour une France compétitive et solidaire propose une série de mesures pour permettre à l'Hexagone de « préserver et développer son niveau de vie et son influence en Europe et dans le monde, mieux innover et être plus compétitive pour créer des emplois, apporter de meilleurs services aux citoyens, réduire les inégalités ». Les prétendants à l'Elysée sont invités à signer le pacte, tout comme les électeurs qui expriment ainsi leur volonté de voir appliquées les mesures énoncées. Des mesures qui concernent non seulement l'action de l'Etat, mais aussi les entreprises et les citoyens. Parmi les propositions, citons la mise en place d'incitations juridiques et fiscales pour favoriser la création d'entreprises innovantes, le développement du numérique dans les échanges clients/fournisseurs (présenté comme un facteur clé de la compétitivité), la mise en oeuvre de mesures réglementaires permettant la signature de contrats en ligne ou l'adoption d'une fiscalité offrant à chacun (citoyens et PME) la possibilité de se doter des outils numériques minimaux. Selon les organismes à l'origine du pacte, il y a urgence : le retard d'investissement et d'usage des TIC coûterait ainsi « au moins 0,5% du PIB par an, qui se traduisent directement en écart de croissance et de création d'emplois ». Sur le même sujet : -Le Syntec Informatique propose un pacte au futur président de la République -Quinze mesures pour réduire la fracture numérique -Le Pacte PME revu par ses initiateurs, version campagne électorale -Le rapport Rocard recommande un accès ADSL à tarif social