La crise du marché automobile continue d'inquiéter les syndicats des sociétés de conseils en technologie et en ingénierie et ceux de leurs donneurs d'ordre . Mardi 6 janvier, les organisations syndicales CGT, CFDT, CFTC, et SUD du constructeur Renault, et des représentants syndicaux des sociétés de conseil en technologies et en ingénierie ont décidé de mettre en place une coordination intersyndicale et interentreprises. Il s'agit pour ces dernières, de protester collégialement contre le non renouvellement par Renault du contrat de quelque 1 800 postes de prestataires des établissements d'ingénierie du constructeur. Pour la F3C-CFDT, syndicat des métiers de la communication et du conseil, plus de 1 200 postes pourraient être supprimés sur le seul Technocentre de Renault à Guyancourt par des sociétés de conseil en ingénierie telles Polymont, Assystem, Segula, Akka, Altran, Bertrandt, Idestyle, Alten, NSI, Cergi, Ligeron, ou Consort. D'après l'organisation, Renault justifierait ce plan par la nécessité de « limiter les sorties de cash flow », et de diminuer les dépenses de R&D. Des projets ont été reportés ou annulés, pour plus de 1 000 équivalents temps plein rien que dans l'ingénierie véhicules. Un rassemblement pour la défense de l'emploi aura lieu jeudi prochain à 11 heures devant le Technocentre.