« Je pense que le haut débit partout permettra le développement ». Tel est l'argument de Christian Ollivry, un des initiateurs du salon Odébit qui se tiendra à Paris du 11 au 13 septembre prochain, que nous avons pu rencontrer*. Il y a les zones d'ombre à gommer, le débit à augmenter et la solution adaptée à trouver (Wimax, fibre optique, courants porteurs en ligne...). Pour Christian Ollivry, ce ne sont pas des problématiques mineures car le haut débit peut « préserver les zones rurales » en développant « du business décentralisé [...] des entreprises agricoles performantes, la télémédecine»... D'où la nécessité de convaincre les collectivités territoriales de tirer ce haut débit dans tous les recoins du pays et d'assurer « simultanéité et symétrie ». Simultanéité car « il faut pouvoir tout faire en même temps : télécharger, faire de la vidéosurveillance, échanger, téléphoner, regarder la TV ». C'est la condition pour que le haut débit soit synonyme de croissance. Symétrie aussi car le débit ascendant doit être similaire au débit descendant pour plus de fluidité. Du haut débit au très haut débit Pour réunir ces conditions, l'avènement du très haut débit semble indispensable. L'objectif est donc d'augmenter le débit, « au Japon et en Corée 100 Mbits/s deviennent la norme » alors qu'en France on ne peut pas dépasser les 20 Mbits/s. D'où l'idée de Christian Ollivry, responsable des relations institutionnelles et gouvernementales chez Motorola et Sandrine Lagardère, de la société T@boo, de réunir les collectivités territoriales et les spécialistes de l'aménagement et de la gestion du haut débit. Depuis la loi du 21 juin 2004 « pour la confiance dans l'économie numérique », les collectivités peuvent en effet équiper elles-mêmes leur territoire. Elles le peuvent mais ne le font pas nécessairement, le salon Odébit a donc l'ambition de les y pousser. * Salon Odébit, du 11 au 13 septembre de 9h à 19h (18h le mercredi). Retrouver le programme des conférences organisées en marge du salon sur www.odebit.fr . Accès gratuit pour les administrations, les collectivités et les étudiants