Dans un entretien donné à l'hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche, le Président du directoire de SAP, Henning Kagermann, a déclaré que la société ne rejetterait pas systématiquement une offre de fusion avec Oracle, si ce dernier venait à lui proposer.
Rejetant d'emblée toute guerre personnelle contre Ellison, le PDG d'Oracle, il affirme, beau joueur, que "l'indépendance n'est pas une fin en soi". Et de s'expliquer : "les dirigeants d'une entreprise ont pour devoir d'étudier toute proposition de fusion, afin de vérifier si elle sert ou non au mieux les intérêts de salariés et des actionnaires". Tout en rappelant les discutions de rapprochement de Microsoft en juin 2004. Cependant, souligne-t-il, "certains rapprochements sont plus difficiles à envisager que d'autres".
Il est à noter qu'en janvier 2005, Ellison avait ouvertement attaqué SAP. Plus récemment, Oracle a doublé SAP dans son opération de rachat de Retek.
SAP n'exclurait pas une fusion avec Oracle
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