En effet, bien que Vertica qualifie cette technologie de révolutionnaire, il faut noter qu'elle est déjà employée dans des bases spécialisées chez Alteri ou Sybase (pour Sybase IQ). Michael Stonebraker le reconnaît, en expliquant que seules des bases utilisant la technologie de stockage en colonnes sont capables de rivaliser avec la sienne, mais que « Vertica les devance d'un facteur de 10 environ ». Responsable avant-vente de Sybase France, François Guérin dit adhérer complètement à l'idée que la taille unique ne convient pas à tous les projets. C'est le credo qu'il défend justement lorsqu'il propose Sybase IQ à des entreprises élaborant des projets décisionnels. En revanche, pour lui, le stockage vertical n'est guère adapté aux contraintes du transactionnel. « Lorsqu'il s'agit par exemple de réaliser une opération sur une et une seule ligne, comme mettre à jour une donnée client, le stockage vertical sera beaucoup moins efficace, dit-il. De ce point de vue, il n'y a pas photo entre Sybase ASE et Sybase IQ. Le stockage vertical réduit le nombre d'accès au disque, et est donc adapté à la recherche rapide d'informations, mais il ne répond pas aussi bien à la problématique de la mise à jour. » La précédente start-up de Michael Stonebraker, Streambase, dominait le marché du traitement des événements complexes, qui fait appel à des technologies capables d'analyser d'importants flux de données et d'y appliquer des règles en temps réel. Un marché de plus en plus lorgné par les grands acteurs du middleware, tels que BEA, Oracle, Tibco, Sun...