L'Américain VMware, qui domine largement le marché des solutions de virtualisation de serveurs, vient d'annoncer qu'il rejoignait la Fondation Linux, comme l'ont déjà fait Adobe, AMD, Google, HP, IBM ou encore Intel. L'an dernier, le fournisseur avait déjà versé dans l'open source certains de ses outils et, en 2006, il avait ouvert les spécifications de l'interface de sa machine virtuelle qui permet à un système d'exploitation 'invité' de communiquer avec son hyperviseur. La démarche de VMware s'inscrit dans un mouvement d'ouverture et de collaboration entre les acteurs de la virtualisation à un moment où, pourtant, la concurrence entre eux ne fait que s'aiguiser dans le domaine des outils de haut niveau. VMware subit notamment une forte pression commerciale de la part de Microsoft qui a livré en juin son offre Hyper V. Pour contrer cette sortie, VMware a lui-même annoncé EXSi, une version réduite et gratuite de son hyperviseur. Parmi ses concurrents figurent aussi Citrix qui a racheté en août 2007 l'éditeur Xensource et son logiciel en open source. Ce dernier est par ailleurs mis à profit dans les solutions de virtualisation de serveurs d'Oracle et de Sun.