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Architecture logicielle
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(19/10/2007 09:48:58)
Web 2.0 Summit : Steve Ballmer lance son outil de mashup
Steve Ballmer a profité de son invitation au Web 2.0 Summit, manifestation organisée à San Francisco par O'Reilly, pour dévoiler la bêta de Popfly, outil de création et d'hébergement de mashups. Popfly avait déjà été annoncé par Microsoft en juin dernier, en version alpha. Cette fois, il s'agit d'une bêta ouverte au public, et qui offre quelques nouvelles fonctionnalités, comme la possibilité de déployer des applications sur le réseau social Facebook, ou de créer des gadgets pour Vista ou Windows Live. Comme l'a expliqué sur scène le CEO de Microsoft, Popfly donne la possibilité à des gens qui ne savent pas programmer de développer des services applicatifs composites, dotés d'une interface riche puisque s'exécutant sur le tout nouveau socle maison Silverlight. Dans son exemple, un utilisateur pouvait relier la fonction de recherche de Technorati, moteur d'indexation de blogs, avec la fonction de suivi des amis de Facebook, afin d'être informé directement lorsqu'un ami met à jour ses informations sur Facebook ou lorsque cet ami est mentionné dans la blogosphère. « Tous les modèles technologiques », plutôt que le seul Saas Steve Ballmer a évidemment profité aussi de son allocution pour donner son point de vue sur le Web 2.0 et le Saas (Software as a service, ou applicatif hébergé). Pour lui, croire que les offres bureautiques hébergées de Google, Zimbra ou Zoho représentent une menace pour Microsoft est une erreur. Prenant l'exemple d'Outlook, il a souligné que l'application était aussi disponible depuis un téléphone ou via un navigateur avec une interface riche. « Outlook peut être ce qui convient le mieux à un utilisateur donné à un moment donné. [...] Nous prendrons avantage de tous les modèles technologiques. » Insistant comme d'habitude sur la complémentarité entre logiciels et services en ligne (le modèle Software plus services, S+S, de Microsoft), Steve Ballmer n'a pas oublié de comparer la richesse fonctionnelle des offres, estimant que les applications hébergées de Google pouvaient convenir à « quelques personnes qui collaborent sur des choses relativement simples ». Pour lui, si on veut faire quelque chose qu'on ferait habituellement avec Word ou Excel, alors « aujourd'hui Word et Excel sont les meilleurs environnements pour le faire ». Le revenu issu de la publicité devra représenter un quart du CA Interrogé sur le retard de Microsoft en matière de revenus publicitaires sur Internet, Steve Ballmer a réaffirmé son objectif d'atteindre à terme 25% du chiffre d'affaires grâce à ce moyen, expliquant que le rachat d'aQuantive mettait sa société sur la bonne voie, et qu'il n'était pas question de racheter Yahoo - comme le laissent entendre des rumeurs persistantes - pour aller plus vite. D'après le patron de Microsoft, le marché de la publicité en ligne va profondément évoluer dans les 5 ans à venir, passant d'un modèle où les annonceurs valorisent le contenu d'une page à celui où ils s'intéresseront au comportement de l'internaute. Reconnaissant que pour l'heure Google domine le secteur de la recherche sur Internet, Steve Ballmer a conclu par une métaphore sportive, en décrivant comment il parviendrait à smasher au-dessus de la tête de Google. Pour lui, Microsoft est « comme un gamin de trois ans jouant au basket avec des enfants de 12 ans, [qui se dit :] tu réussiras à leur dunker dessus un de ces jours ». (...)
(18/10/2007 14:50:14)Web 2.0 Summit : MySpace promet d'ouvrir ses API
D'ici quelques mois, les développeurs devraient avoir accès aux interfaces de programmation (API) de MySpace. Chris DeWolfe, CEO du réseau social, l'a annoncé au forum Web 2.0 Summit organisé par O'Reilly à San Francisco. Jusqu'alors, les requêtes des développeurs étaient examinées au cas par cas. Désormais, il sera possible de développer librement des applications et des mashups spécifiques pour le site, et les développeurs pourront se rémunérer sur la publicité liée à leurs applications. Le calendrier et les modalités restent à préciser. Dans un premier temps, MySpace compte fournir un catalogue de widgets déjà opérationnels ; il s'agit de gadgets applicatifs que le site a autorisés ces quatre dernières années. Puis MySpace mettra en place un espace sécurisé où les développeurs pourront déployer leurs applications ; seuls certains membres auront accès à ce bac à sable. Facebook, réseau social concurrent, a pris cette décision il y a quelques mois déjà, et peut s'en féliciter. Le site dit avoir 6000 applications à son catalogue aujourd'hui, et compter 47 millions d'utilisateurs actifs, un chiffre quadruplé par rapport à décembre dernier. Les statistiques de ComScore Networks indiquent qu'en un an (de juin à juin), MySpace a augmenté son nombre de visiteurs uniques de 72% (à 114,1 millions), tandis que Facebook atteignait les 52,2 millions, mais avec une progression de 270%. Rupert Murdoch, qui a partagé la session de questions/réponses avec Chris DeWolfe, a confié qu'il ne s'attendait pas à un tel succès au moment où sa société News Corp a mis la main sur le site. Interrogé sur la valeur putative de MySpace aujourd'hui - sachant que Facebook avoisinerait les 15 Md$ - le magnat des médias a affirmé qu'il n'avait aucune intention ni de vendre, ni d'ouvrir le capital. Le Web 2.0 Summit se tient jusqu'à demain. Une Web 2.0 Expo se tiendra en novembre à Berlin, tandis que Paris accueillera la conférence Le Web 3 en décembre. (...)
(18/10/2007 12:20:49)Apple ouvre l'iPhone aux développeurs
Le développement d'applications pour l'iPhone ne passera pas forcément par le Web. Après avoir suscité l'ire des développeurs à la sortie de son appareil, Apple a, finalement, confirmé qu'il publierait dès février un kit de développement (SDK - Software development kit) pour faciliter la création d'applications tierces natives. Otant d'emblée une contrainte de taille aux développeurs qui devaient, selon la stratégie initiale de Steve Jobs, utiliser Safari pour enrichir l'iPhone de fonctionnalités. Le PDG précise que ce SDK pourra également être utilisé pour l'iPod Touch, qui partage la même interface tactile que l'iPhone. Sur le site du groupe, Steve Jobs explique que le SDK sera une plateforme ouverte. Ce qui dès lors nécessite d'appliquer à l'iPhone un rempart sécuritaire contre les virus et autres malwares. En juin dernier, Steve Jobs déclarait à l'occasion de la conférence développeurs WWDC (Worldwide developer conference) qu'aucun SDK ne serait disponible pour l'iPhone avant que ce dernier ne soit bien implanté sur le marché. La décision d'Apple d'ouvrir l'environnement de son emblématique smartphone positionne l'appareil sur le marché professionnel. Un segment que vise également Apple. Si les risques liés à la sécurité inquièteront davantage les DSI, les entreprises pourront désormais porter leur développements spécifiques sur l'iPhone. En France, Orange distribuera l'appareil au prix de 399€ dès le 29 novembre. (...)
(17/10/2007 12:32:17)TechEd : SAP se paie Yasu pour doper Netweaver au BPM
SAP poursuit ses emplettes. Après avoir annoncé le rachat du Français Business Objects le 8 octobre, le géant allemand se paie, plus modestement, le petit Indien Yasu Technlogies (120 employés), spécialiste de la gestion de règles métier (BRM - Business rules management). Une opération qui doit, selon l'Allemand, doter son environnement Netweaver de fonctions de gestion de BPM. Annoncée à l'occasion de la conférence développeur SAP TechEd (Munich, du 17 au 19 octobre), l'acquisition, dont le montant n'a pas été communiqué, doit se finaliser en octobre. Dans un communiqué, SAP indique que cette opération est en ligne avec sa stratégie de cimenter son offre. Concrètement, la technologie de Yasu doit permettre aux clients de SAP « d'appliquer des règles métier à leurs processus dans un environnement hétérogène ». Techniquement, l'offre de l'Indien, dont le produit-phare QuickRules BRMS est décliné pour .Net et Java, est focalisée sur l'automatisation ainsi que le contrôle des politiques de conformité des processus métier avec l'entreprise. SAP prévoit de fondre le système BRMS de Yasu au futur module d'intégration Process Integration de Netweaver. A l'occasion de l'édition américaine du TechEd à Las Vegas, SAP a annoncé une formule d'abonnement d'un an à Netweaver, pour permettre aux développeurs de découvrir les outils composant la plateforme. (...)
(16/10/2007 12:55:53)Adobe Max : Thermo, pour concevoir des applications Internet riches
Profusion de démonstrations sur les nombreux projets en cours chez Adobe, au deuxième jour de Max, la conférence utilisateurs européenne que l'éditeur tient à Barcelone, du 15 au 18 octobre 2007. Hier déjà, les innovations présentées autour d'AIR (environnement d'exécution pour applications Internet riches, RIA) ont médusé quelque peu l'assistance, illustrées par des exemples conçus par Salesforce.com, SAP ou Anthropologie, entre autres. On retiendra, en particulier, les possibilités de glisser-déplacer d'objets ou de données entre deux applications, l'une exploitée localement, l'autre sur le Web. Aujourd'hui, 16 octobre, Kevin Lynch, architecte logiciel en chef d'Adobe, a mis les projecteurs sur cinq produits ou services en préparation, prévus pour 2008 et au-delà. L'un des plus remarqués fut sans doute Thermo, un outil graphique qui doit simplifier notablement la création d'applications RIA. Un outil qui, selon les réactions recueillies sur Max, fait le lien entre le concepteur graphique et le développeur. Une sorte de « Fireworks pour développeur Flex », évoque Timothé Leroy, blogueur et chef de projet pour une agence de publicité. Une version bêta du produit est prévue pour l'année prochaine. Share, Pacifica, Cocomo et Scene7 Parmi les projets alléchants figure ensuite Share, déjà présenté lors de la version américaine de Max. Ce service hébergé propose 1 Go pour partager des documents en ligne, librement ou en privé, et suivre les modifications effectuées sur les fichiers partagés. On visualise les documents sous forme de vignettes ou d'aperçus sur lesquels on peut zoomer ou que l'on peut feuilleter, page par page, de façon très graphique. Des fonctions permettent de transférer les fichiers depuis le bureau de son PC vers Share, ou, comme l'a montré Kevin Lynch, d'en publier, depuis Share sur un blog (ici, une vidéo à exécuter dans un lecteur Flash). Sous le nom de code Pacifica, c'est le support de la voix sur IP dans les applications Flash, Flex et AIR qui nous a été dévoilé. Le support du vidéo chat (messagerie instantanée) est prévu pour l'an prochain. Cocomo, également décrit à Chicago, est un Framework Flex sur lequel s'appuie Connect, le service de Webconférence d'Adobe (qui semble connaître un succès croissant). Avec Cocomo, des partenaires pourront s'appuyer sur l'infrastructure Connect pour créer des applications de communication en temps réel et les déployer à la volée. Enfin, la présentation de Kevin Lynch a également fait une place aux applications de Scene7, un éditeur californien racheté par Adobe en mai dernier. Scene7 a développé des services de diffusion de contenus riches. Sa technologie permet de publier à la demande des images haute définition qui seront redimensionnées dynamiquement en fonction du contexte. La démonstration portait sur un catalogue en ligne offrant la possibilité de zoomer sur les produits, de les faire pivoter ou de les voir apparaître en vignette une fois mis dans le panier d'achat. (...)
(15/10/2007 17:32:56)Adobe Max : Astro, futur Adobe Flash 10, présenté à Barcelone
Sur la conférence Max, organisée par Adobe à Barcelone, les développeurs Flash semblent avoir particulièrement apprécié les avancées prévues pour la version 10 de leur outil de création de contenus interactifs. C'est Kevin Lynch, architecte logiciel en chef d'Adobe, qui a déroulé en session d'ouverture ces améliorations sensibles, portant sur la gestion de la 3D, mais aussi sur la présentation des textes. L'outil, en cours de développement, est actuellement connu sous le nom de code Astro. Des démonstrations, menées par Justin Everett-Church, chef produit, chargé des relations designers/développeurs pour Flash, ont illustré le nouveau moteur de mise en page d'Astro. Les participants ont pu constater la simplicité avec laquelle on pourra prochainement ajuster des textes sur une page, grâce à l'exploitation, par le langage ActionScript 3, de primitives de bas niveau. Le redimensionnement d'une fenêtre affichant un texte, par exemple, prendra automatiquement en compte la langue utilisée (s'écrivant de droite à gauche, à l'occidentale, ou de gauche à droite, comme l'arabe ou l'hébreu) pour renvoyer le texte à la ligne. Il en ira de même pour ajuster la mise en page d'un texte. Des modifications que, pour l'instant, le développeur doit prendre en compte lui-même, en recourant à des interfaces de programmation (API) spécifiques. Hydra, pour créer ses propres filtres d'effets spéciaux Quant à la gestion des effets 3D, elle sera elle aussi largement simplifiée pour le développeur. Une nouvelle API, DisplayObject, permettra de faire pivoter un objet sur trois axes et de le redimensionner. Enfin, Justin Everett-Church a également fait un zoom sur Hydra, nouveau langage de programmation sur lequel travaille Adobe et qui permettra aux développeurs Flash de créer leurs propres filtres d'effets spéciaux. Enfin, sur l'adoption remarquable de la technologie Flash sur le marché, Kevin Lynch a rappelé qu'aujourd'hui, 70% de toutes les vidéos disponibles par le Web sont au format Flash. En conclusion, l'architecte logiciel en chef a précisé qu'en un an, la version 9 du lecteur Flash Player avait été adoptée par 90 % des utilisateurs. Une version, connue sous le nom de code Moviestar, qui, depuis août dernier, supporte désormais les standards vidéo H.264 et audio HE-AAC, améliorant nettement la qualité des vidéos visionnées avec Flash Player 9. (...)
(15/10/2007 16:27:56)Oracle/BEA : Forrester verrait bien Cisco dans l'équation
Et si la contre-proposition que BEA attend afin de se soustraire à l'offre d'Oracle venait de Cisco ? C'est l'hypothèse que formule Henry Peyret, analyste sénior chez Forrester. « John Chambers [le patron de Cisco, NDLR] dit souvent que le futur de Cisco est dans le logiciel. » Pour lui, un tel rapprochement aurait « beaucoup de sens, d'autant que Cisco cherche à intégrer des briques applicatives dans les routeurs ». Mais il souligne aussi les écueils d'un tel rachat. « On n'a jamais vu Cisco racheter une société aussi importante et continuer le business. Il y aura certes des synergies au niveau technologique, mais cela ne veut pas dire qu'il y aura automatiquement des synergies au niveau des ventes, par exemple. On ne vend pas des logiciels comme on vend des boîtes. » S'il ne croit guère aux hypothèses HP, CA ou Fujitsu en tant que chevaliers blancs (ou noirs, d'ailleurs, parce qu'aucun, a priori, ne laisserait son indépendance à BEA), Henry Peyret estime qu'IBM pourrait faire une offre, afin d'élargir sa part de marché, et compléter son portefeuille technologique. Le grand perdant, pour lui, serait SAP, dont l'offre middleware subirait un certain retard par rapport à celle de BEA. Ce serait même l'hypothèse d'un rachat de BEA par SAP qui aurait pu pousser Oracle à prendre les devants, pour Henry Peyret. Mais il voit mal SAP faire une contre-proposition aujourd'hui, dans la mesure où l'éditeur allemand doit déjà digérer le rachat de BO. (...)
(15/10/2007 16:09:53)Oracle/BEA : BEA rejette l'offre "amicale" d'Oracle
C'est un non, poli mais ferme, qui a accueilli l'offre amicale de rachat de BEA par Oracle. BEA a même décliné une invitation à une réunion vendredi dernier ; Charles Phillips, le président d'Oracle, souhaitait cette rencontre afin de parvenir à une transaction amicale avant la réouverture des marchés financiers aujourd'hui. BEA estime de son côté que cette offre n'est pas amicale, dans la mesure où elle n'a pas été sollicitée, et où elle ne reflèterait pas la vraie valeur de l'entreprise. William Klein, vice-président de BEA, a ainsi écrit à Charles Phillips que son conseil d'administration estime que « BEA vaut beaucoup plus aux yeux d'Oracle, mais aussi d'autres [acheteurs potentiels] et, très important, de nos actionnaires, que le prix indiqué dans votre lettre ». Et d'expliquer que le marché ne peut pas estimer à sa juste valeur l'entreprise, dans la mesure où certaines informations financières doivent être actualisées (suite à un audit sur la pratique des stock-options, BEA doit republier tous ses comptes depuis l'année fiscale 1998). William Klein explique par ailleurs qu'il souhaite que cette situation ne s'éternise pas, dans la mesure où « Oracle est un compétiteur direct », et où cela serait donc préjudiciable aux activités commerciales de BEA. De fait, tous les analystes sont d'accord pour dire que l'annonce de cette offre gèle plus ou moins le marché de l'éditeur. Et l'exemple du feuilleton Oracle-Peoplesoft a montré qu'au final, la résistance s'est avérée vaine. (...)
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