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Architecture logicielle

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(17/07/2009 12:57:12)
Enquête SUG : les méthodes agiles satisfont utilisateurs et développeurs
Le club des agilistes français (French Scrum User Group, ou SUG) a produit la première enquête sur les retours d'expérience des méthodes agiles dans les entreprises françaises. Principalement Scrum et XP, qui instaurent un mode de développement bien éloigné du traditionnel cycle en V. Et si tout n'est pas rose, le bilan apparaît plus que satisfaisant. D'abord en ce qui concerne le taux d'adoption. Luc Legardeur, qui a fondé le SUG français en février dernier, voit dans les résultats de l'enquête « un véritable engouement : on est passé de la phase 'early adopters' à une phase de large adoption ». De fait, les représentants de 150 entreprises - « dont la moitié d'entreprises utilisatrices », complète Luc Legardeur - ont bien voulu répondre sur leur expérience avec les méthodes agiles. Dans 51% d'entre elles, les méthodes agiles sont « en cours de généralisation ». On note également une grande diversité dans la taille des entreprises, « alors que l'idée reçue veut que cela ne concerne que les petites structures ». Ainsi, 31% des répondants sont dans des organisations de plus de 1000 personnes. Des livraisons qui suivent le rythme des directions métier « L'autre bonne nouvelle, commente Luc Legardeur, c'est l'implication du management. Avant, c'était quelque chose d'un peu clandestin. Là, on constate une implication des plus hautes strates de la hiérarchie, on sent que les entreprises ont compris qu'il s'agit d'un enjeu stratégique. » De fait, dans la mesure où les méthodes agiles préconisent des livraisons fréquentes, cela coïncide avec les demandes des directions métier qui exigent des cycles de développement beaucoup plus courts. La capacité à s'adapter au changement figure d'ailleurs au premier rang des motivations pour la généralisation des méthodes agiles, avec 78% de réponses, et les livraisons plus fréquentes emportent 49% des suffrages. Motiver les équipes de réalisation est également cité dans 61% des cas. « C'est une bonne nouvelle, explique Luc Legardeur, cela montre que les DSI se soucient de la motivation de leurs équipes. » C'est aussi bon pour les directions informatiques, puisque la productivité augmente (sensiblement dans 41% des cas, légèrement dans 37% des cas), et que les délais se réduisent (sensiblement dans 40% des cas, légèrement dans 30% des cas). Les méthodes agiles s'inscrivent dans une démarche globale d'amélioration de la qualité [[page]] Dans tous les cas, faire partie d'un projet agile apparaît gratifiant. Dans 62% des cas, les répondants à l'enquête notent que l'amélioration de la qualité des développements est une motivation forte. Ce qui est en phase avec une autre question de l'enquête, où 76% des gens disent avoir adopté la démarche CMMI pour l'amélioration de la qualité. Et dans les faits, cela se vérifie : « plus des trois quarts des personnes interrogées constatent une amélioration de la qualité » (sensible pour 57%, légère pour 26%). Pour le SUG, cette amélioration est due à l'intégration des tests dans les itérations, ainsi qu'à la collecte des avis des utilisateurs à chaque itération. Logiquement, la satisfaction des utilisateurs est donc au rendez-vous : l'amélioration est sensible dans 56% des cas, légère dans 20%. « La cohabitation est difficile avec les entités non agiles » Les difficultés se retrouvent donc surtout au niveau de l'intégration des projets agiles dans le fonctionnement normal des entreprises. Avec 53% de réponses, « l'interaction avec les entités non agiles » est citée au premier rang des soucis expérimentés. De fait, un projet agile ne peut exister en vase clos. Il faut trouver un « product owner », un responsable au sein des directions métier, qui devra être formé à l'agilité. Il faut aussi pouvoir communiquer avec d'autres équipes de développement, qui ne suivent pas les mêmes cycles. Or, constate Luc Legardeur, « la cohabitation est difficile », et du coup « il n'est pas évident, du moins au début, de faire de bonnes estimations sur les délais et le calendrier ». Même s'il est dépeint par des gens a priori adeptes des méthodes agiles, le bilan est donc clairement encourageant. Ce qui n'empêche pas Luc Legardeur de vivre avec la hantise « de voir des échecs, une contre-référence majeure ». Cela arrivera certainement, mais il n'est pas sûr que cela handicape la généralisation des méthodes agiles, dans la mesure où des éditeurs de poids les ont massivement adoptées. IBM et SAP, par exemple, emploient chacun plusieurs centaines de personnes dans des équipes de développement agile. (...)
(15/07/2009 12:58:43)Software AG veut racheter IDS Scheer pour environ 487 M€
De la couche d'exécution des processus à celle de leur conception, il n'y a qu'un pas, que Software AG s'apprête à franchir. L'éditeur allemand d'outils middleware offre 15€ par action d'IDS Scheer, sachant qu'il a déjà convaincu les deux fondateurs de l'éditeur allemand d'outils de conception et d'analyse des processus de lui verser leurs parts, soit 48% des actions. La transaction représenterait au final quelque 487 M€, alors qu'IDS Scheer avait réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 399 M€. De son côté, Software AG a terminé l'année 2008 sur un CA de près de 721 M€, et son PDG, Karl-Heinz Streibich, ne cachait pas ses ambitions d'atteindre le milliard d'euros avant 2011, par croissance organique mais aussi externe. Software AG, 40 ans cette année, s'est réorientée vers les SOA (Architectures orientées services), notamment grâce au rachat de WebMethods, finalisé en juin 2007. Mais l'Allemand avait déjà développé ses propres outils, et conclu dès 2005 un partenariat technologique avec IDS Scheer. Tous les éditeurs de middleware travaillent en effet sur le chaînon manquant, entre la définition des processus par des analystes métier dans des outils de type Aris (le produit phare d'IDS Scheer), Mega ou Casewise, et leur mise en oeuvre dans les plateformes d'exécution. Oracle et SAP avaient d'ailleurs des liens technologiques assez forts avec IDS Scheer de ce point de vue, ce qui augure d'une certaine 'coopétition', à moins qu'Oracle, comme à son habitude, ne décide de racheter un éditeur pour combler ce manque dans sa gamme SOA. Du côté de SAP, l'offre SOA étant plutôt orientée vers les clients du progiciel, cette nouvelle donne ne devrait pas changer grand-chose. Software AG pense qu'il aura le feu vert des autorités de régulation de la concurrence sous peu, ce qui lui permettrait de clore son offre d'achat d'ici à fin septembre. (...)
(10/07/2009 16:48:01)Silverlight 3 disponible avant son lancement officiel
Alors que le lancement de la version 3 de Silverlight doit officiellement avoir lieu dans une semaine, en même temps que la mise à jour d'Expression Blend, le client riche de Microsoft est déjà disponible au téléchargement. Avec Silverlight 3, diffusé en bêta en mars dernier, l'éditeur veut enrichir les possibilités données aux développeurs et aux designers en termes d'intégration avec les autres outils Microsoft mais aussi tiers (comme Illustrator et Photoshop). De même, est prévu un mode permettant de passer de façon transparente du connecté au non connecté. De gros efforts ont également été faits pour la vidéo, notamment pour diffuser de la HD quelles que soient les variations du débit de l'utilisateur (technologie Smooth HD, qu'on a déjà pu apprécier en Silverlight 2 avec la diffusion de Roland Garros par France Televisions). (...)
(10/07/2009 12:50:20)Commentaires et questions en pagaille sur Google Chrome OS
Est-ce de la précipitation - pour faire de l'ombre à Microsoft (dont Windows 7 doit sortir en version RTM dans quelques jours) - ou une nouvelle démonstration brillante d'orchestration du buzz ? Toujours est-il que l'annonce extrêmement prématurée d'un système d'exploitation pour PC signé Google soulève bien plus de questions que l'éditeur n'est prêt à y répondre. Pour Forrester, l'avènement du " personal cloud " Dans le billet de blog introduisant Google Chrome OS, il est dit que ce dernier sera disponible au public dans des netbooks fin 2010. Un défenseur de Microsoft dirait que si ce dernier avait annoncé un tout nouveau produit autant de temps à l'avance, il aurait rapidement été accusé de donner dans le 'vaporware', le logiciel fumeux. Malgré cette anticipation, l'offre de Google est attendue comme le Messie. De fait, comme l'explique Franck Gillett, analyste chez Forrester, l'industrie se dirige vers l'avènement du « personal cloud », une ère de l'informatique centrée non plus sur le PC, mais sur l'accès à de l'information et des services en ligne. Là où Annette Jump, analyste chez Gartner, voit Google grappiller ne serait-ce que quelques pour cent de parts de marché à Microsoft - « sur un milliard de PC en usage dans le monde, en facturant quelques dollars par machine, cela fait du chiffre d'affaires ! » - Franck Gillett estime que Google n'a aucune intention de déclencher une guerre sur le vieux front des OS pour PC. Car celle-ci, dit-il, « Microsoft l'a clairement gagnée ». D'autant, comme le souligne l'analyste de Gartner, s'il veut jouer à ce jeu-là, « Google devra faire en sorte que son OS supporte simplement tous les appareils qu'on peut connecter à un Netbook et les applications qu'on peut y installer, or c'est justement à cause de cela que XP a pris le pas sur Linux dans les netbooks. » Conquérir les postes clients après avoir déployé les services en ligne Il s'agit donc plutôt, pour l'analyste de Forrester, des premiers signes d'une nouvelle bataille, « pour les plateformes de cloud personnel, que les éditeurs bâtiront à l'aide de services en ligne et de diverses combinaisons de navigateur Web, de systèmes d'exploitation ou d'environnements d'exécution de logiciels ». Avec ses Google Apps (la bureautique), AppEngine (le serveur d'applications) et maintenant Wave (le collaboratif connecté en permanence), Google a multiplié les services en ligne. Restait à s'implanter sur le client. Ce rôle était dévolu jusqu'à présent à Chrome, son navigateur, et Android, qui équipe déjà quelques téléphones. Quelle est la part de Native Client dans Chrome OS ? [[page]] Mais une nouvelle bataille se gagne avec de nouvelles technologies. De ce point de vue, Google n'a fourni aucune explication, se bornant à dire que Chrome OS serait distinct d'Android. Les concepteurs de Chrome OS expliquent en effet qu'Android a été conçu pour s'adapter à différents types d'appareils légers, de type téléphone ou boîtier, alors que des PC, voire des mini-PC, méritent un OS digne de ce nom. Le rôle de NaCL : exécuter du code x86 dans le navigateur Fin observateur des technologies Google, Sami Jaber, consultant et fondateur de DNG Consulting, remarque que la plateforme Native Client de Google (NaCL) constituerait une bonne base pour ce Chrome OS. « Surtout, dit-il, que Google a récemment demandé à la communauté d'essayer de trouver des failles. » Google, suppose-t-il, a dû être rassuré par les résultats de ce concours, et encouragé à faire cette annonce. Mais tout cela n'est que supputation. « C'est un peu comme si Google donnait tous les éléments d'un puzzle, qu'on trouve une solution, mais qu'il ne veuille pas la commenter. » NaCL est présenté comme une technologie permettant d'exécuter du code x86 (pour l'instant, sachant que Chrome OS vise aussi les plateformes ARM) au sein même du navigateur. L'idée est donc exactement la même que celle de Chrome OS : centrer l'OS sur le navigateur, pour exécuter des applications aussi bien que pour parcourir des pages. Le développement de NaCL a probablement été guidé par les limites de l'interface riche actuellement proposée par Google, à base de Javascript, GWT. « Nous pensons que la technologie Native Client aidera un jour les développeurs Web à créer des applications Web plus riches et plus dynamiques », est-il écrit dans la page de présentation de NaCL. Intel, Freescale et TI partenaires technologiques de Google pour Chrome OS Brad Chen, responsable du développement de NaCL, se refuse pour l'instant à confirmer ou infirmer l'inclusion de cette technologie dans Chrome OS. Il se borne à indiquer : « Nous travaillons à intégrer Native Client dans Chrome. Google Chrome OS est juste une autre plateforme qui fera tourner Chrome. Ceci mis à part, il n'y a rien concernant Chrome OS qui implique des changements de plans ou de stratégie pour Native Client. » Pour Sami Jaber, vouloir recréer une technologie d'exécution de code natif au sein d'un navigateur serait « réinventer la roue ». En tout cas, Google recrute activement des développeurs pour Chrome OS dans ses différents centres de développement (mais pas à Paris), et il dit pouvoir d'ores et déjà compter sur le soutien de nombreux partenaires, fabricants de PC comme Acer, Asus, HP, Lenovo ou Toshiba. Toutefois, lorsqu'on interroge ces derniers, le soutien est plus mesuré : ils disent « évaluer » la technologie, aucun ne s'engageant sur une future machine. Google liste aussi des spécialistes des processeurs, comme Freescale et Texas Instruments. Plus Intel, dont un porte-parole vient de révéler « avoir été dans la confidence depuis un certain temps ». Mise à jour : dans sa réponse à Sami Jaber sur le forum, Brad Chen explique qu'un OS peut se diviser en trois grandes catégories : abstraction matérielle, gestion des ressources et environnement applicatif. Pour lui, NaCL se consacre uniquement à la dernière catégorie. Et il ajoute que cela lui convient parfaitement que « des systèmes d'exploitation existants, ou éventuellement Google Chrome OS, s'occupent de la fonction abstraction matérielle ». Brad Chen ne veut pas se prononcer à la place des managers de Chrome OS, mais cela commence à devenir plus clair. Surtout lorsqu'il ajoute que finalement, la gestion des ressources, dans un monde constitué d'applications Web, pourrait très bien être dévolue au navigateur Web. Chrome, par exemple. (...)
(09/07/2009 15:45:53)L'usage de C# dans Linux libéré par Microsoft
Ceux qui utilisent ou distribuent du code C# et son environnement d'exécution (la CLI) dans des programmes couverts par des licences libres n'ont désormais plus rien à craindre : Microsoft a indiqué que les spécifications de ses technologies, respectivement ECMA 334 et ECMA 335, sont maintenant couvertes par le programme « Community Promise ». Selon les termes de cette promesse, Microsoft s'engage à ne rien demander et à ne pas poursuivre ceux qui « conçoivent, utilisent, vendent, importent ou distribuent toute implémentation » basée sur les technologies couvertes par cette licence très particulière. Cette décision a été prise à la demande de Miguel de Icaza, le créateur de Mono, implémentation de la CLI et de C# pour Linux. Désormais employé de Novell, Miguel de Icaza voulait clarifier la situation pour les développeurs utilisant Mono. Récemment, le grand avocat du Libre Richard Stallman avait critiqué la décision des auteurs de Debian, qui proposait d'installer des applications conçues pour Gnome grâce à Mono (une des applications étant écrites en C#). Pour lui, « le logiciel libre ne doit pas dépendre de Mono ou de C# », ce serait prendre un trop gros risque, en s'exposant à des décisions arbitraires de la part de Microsoft, écrivait-il fin juin dans un billet de blog. La promesse faite par Microsoft élimine le danger autour de C#. Pour Mono, la situation est plus complexe, comme le reconnaît Miguel de Icaza, car cette implémentation de la technologie .Net de Microsoft va bien au-delà de C#. Le vice-président de Novell explique que les prochains mois seront consacrés à la scission du code source de Mono en deux distributions, l'une reprenant exclusivement les spécifications ECMA, l'autre incluant les implémentations diverses, comme celles d'ASP.Net ou d'ADO.Net. (...)
(08/07/2009 11:31:23)Plaidoyer pour une prise en compte du capital logiciel dans le bilan des entreprises
« Pour encourager la mise à niveau et la valorisation du 'patrimoine logiciel' des entreprises, nous proposons que les grands groupes soient tenus à publier, annuellement, à côté de leur bilan financier et de leur bilan RSE, un troisième bilan rendant compte de la gestion de leurs systèmes informatiques. » Dans une lettre adressée au président de la République, Pierre Bonnet, directeur du conseil d'Orchestra Networks, qui a fondé la communauté S-IT-A (Sustainable IT Architecture), et Saïd Elinkichari, PDG du cabinet Générale Europe Consultants, demandent que la France plaide auprès de ses partenaires européens pour créer une agence de notation indépendante, qui serait chargée d'apprécier « l'intelligence logicielle » des entreprises. Envoyée fin mai, la lettre vient d'être publiée sur l'Observatoire de l'immatériel, un portail fondé par des dirigeants de l'IT française dont l'ambition est d'offrir aux entreprises « les informations, méthodes et outils qui leur permettront d'étudier et de valoriser leurs actifs immatériels ». Cette publication est un premier pas encourageant pour Pierre Bonnet, qui dit « faire du lobbying auprès de différents réseaux, dans la sphère informatique et au-delà ». Pour lui, en effet, omettre ces actifs immatériels dans le bilan des entreprises est un non-sens économique. La lettre ouverte stipule : « Opacité, obsolescence et complexité excessive des systèmes informatiques empêchent aujourd'hui nos plus grandes entreprises d'optimiser leur fonctionnement, de déployer de nouvelles activités, de gagner en agilité et de répondre rapidement à de nouvelles normes ou contraintes internationales. Cette situation est dangereuse : elle est source de fragilité et de risques pour les entreprises engagées dans la bataille de la mondialisation. » Or, poursuivent les auteurs, « les directions générales ont aujourd'hui du mal à saisir l'importance de ces enjeux. Elles considèrent, en effet, l'informatique comme un coût et non comme un actif. » Pour encourager les chefs d'entreprise à mieux considérer leur capital logiciel, Pierre Bonnet pense qu'il est indispensable de mettre le bilan informatique au même niveau que le bilan comptable et le bilan social. Et pour encourager la rénovation, Pierre Bonnet propose d'étendre le dispositif de crédit impôt recherche à la refonte des systèmes d'information : « Actuellement, le CIR permet en fait de financer les activités des éditeurs de logiciels. Orchestra Networks en profite, d'ailleurs. C'est bien. Mais si les entreprises en face n'ont pas de projet, n'achètent pas, l'offre ne rencontrera pas la demande. » Pour l'instant, le Cigref n'a pas encore appuyé la proposition. (...)
(06/07/2009 12:36:15)Le W3C renonce à spécifier les balises audio et video dans HTML 5
La prochaine révision du langage HTML, qui succèdera à la quatrième version adoptée en 1997, est loin d'être achevée que déjà ses spécifications suscitent de lourdes déceptions. Ainsi, alors qu'il semblait acquis que HTML 5 permettrait, via les balises <video> et <audio>, de lancer la lecture de clips et autres films directement à partir du navigateur et sans que l'internaute n'ait à se soucier des codecs, plug-ins et lecteurs à installer, le Worldwide Web Consortium (W3C) vient de faire machine arrière. Face à l'impossible entente entre les éditeurs de navigateurs, l'organisme en charge de la normalisation du Web renonce à détailler les spécifications entourant les instructions relatives à la lecture de vidéos et de fichiers audio. Plutôt que de déplaire à quelques-uns en imposant un format, le W3C a donc choisi de ne rien choisir, et donc de déplaire à tout le monde. Deux codecs étaient jusqu'à présent en concurrence pour être retenus par le W3C et servir de référence pour la vidéo : Ogg Theora (et sa variante Ogg Vorbis pour l'audio) et H.264. Le premier semblait tenir la corde en raison de son caractère libre, donc autorisant une implémentation sans coût pour les éditeurs de navigateurs, à l'inverse du second, propriétaire donc soumis au paiement d'une licence. Le montant de ce droit d'exploitation étant par trop onéreux, Opera et Mozilla n'entendent pas s'en acquitter. Ce dernier refuse également H.264 car la souscription d'une licence ne s'appliquerait qu'à Firefox et ne pourrait profiter aux navigateurs développés ultérieurement. Si Google, de son côté, a opté pour les deux codecs pour Chrome, il se heurte au problème que redoute Mozilla avec H.264 en ne pouvant pas transmettre cette licence aux distributeurs tiers de Chromium, la version Open Source de son navigateur Chrome. Enfin, Apple refuse mordicus de voir Ogg Theora prendre place dans son lecteur Quicktime - et dans le navigateur Safari - officiellement en raison d'un manque de support matériel. Quant à Microsoft, qui édite aussi son propre lecteur vidéo, aucun signal n'a été émis pour une éventuelle prise en considération de la balise <video> dans Internet Explorer. Au regard des éléments précédents, Ian Hickson, l'un des artisans de HTML 5, ne peut que reconnaître l'impossibilité de normaliser les balises multimedia, comme le sont les images avec la balise <img>. « Après de nombreuses discussions [...] sur les codecs <video> et <audio> dans HTML 5, je dois, avec regret, arriver à la conclusion qu'il n'existe pas de codec convenable que l'ensemble des éditeurs désire implémenter et distribuer. » (...)
(03/07/2009 17:36:47)Avec Fusion Middleware 11g, Oracle veut jouer à la fois l'intégré et le 'best of breed'
Oracle a lancé la version 11G de son middleware, Fusion. Et pour l'éditeur, indique Régis Louis, directeur produit senior Oracle EMEA, « il s'agit du lancement le plus important, tant d'un point de vue fonctionnel que stratégique ». La plateforme arrive en effet juste un an après que Thomas Kurian, responsable de la division middleware d'Oracle, a annoncé sa feuille de route issue du rachat de BEA, et notamment le choix de standardiser les développements au-dessus du serveur d'applications de BEA, WebLogic. Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, qu'Oracle mette l'accent sur les efforts d'intégration réalisés. Régis Louis indique ainsi que les clients disposeront « de briques préintégrées », formant « une stack la plus complète possible ». La SOA Suite 11g, par exemple, permettra d'assembler des briques SCA (service component architecture), de gérer des processus métier (BPM, business process management), de superviser les événements de façon automatisée (CEP, complex event processing), etc. Alors que la tendance est plutôt au lean, et à des micro-applications répondant à des besoins spécifiques, une telle volonté de proposer une plateforme intégrée, complète peut surprendre. Elle prête d'ailleurs facilement le flanc aux critiques de la part d'éditeurs plus petits, comme Software AG. Miko Matsumura, responsable de la stratégie SOA de l'éditeur allemand, a comparé sur son blog Oracle à Sauron, qui veut un anneau pour gouverner tout le monde. A court terme, écrit-il, les départements informatiques de ces entreprises pourraient en effet éliminer certains coûts, mais au risque que cela coûte cher dans le futur. Car comme il le rappelle, middleware et SOA sont plus affaire de design et d'architecture que de plateforme produits. Des dépendances entre produits, mais aussi des certifications avec des produits tiers En réponse à ces critiques, Oracle tient donc également le discours « best of breed ». Comme l'indique Régis Louis, « un client qui cherche un outil particulier peut choisir un composant, et il n'aura aucune obligation à en utiliser d'autres ». Bien sûr, ajoute-t-il, une fois qu'il aura adopté ce composant, il sera tellement séduit qu'il « verra les avantages à utiliser d'autres produits de la plateforme ». Si le chef produit reconnaît qu'il existe des dépendances entre certains produits, il insiste aussi sur les efforts réalisés par Oracle pour s'intégrer avec d'autres produits. « La SOA Suite, par exemple, avait été certifiée avec d'autres serveurs d'applications que WebLogic pour sa version 10g. On fera de même avec la 11g. On va aussi certifier le bus, ex-Aqualogic Service Bus, qui ne fonctionnait que sur WebLogic, sur d'autres serveurs d'applications. » Régis Louis adopte la même argumentation en ce qui concerne l'outil de développement. Si Oracle a tout standardisé sur son Jdeveloper, il n'oublie pas qu'Eclipse est l'environnement préféré de nombre de développeurs, et propose donc un ensemble de plug-in pour tirer parti de la plateforme depuis l'atelier Open Source. Fort de programmes bêtas menés avec « plus de 350 clients », Oracle espère une adoption rapide de la nouvelle plateforme. Néanmoins, lorsque le rachat de Sun sera finalisé, il faudra encore une fois redéfinir une feuille de route, pour intégrer cette fois l'offre middleware de Sun, ce qui risque de refroidir des clients de faire le travail de migration dès maintenant. L'éditeur ne peut guère commenter sur le sujet avant la finalisation de la transaction. Régis Louis se veut bien évidemment rassurant : « On a un long historique d'acquisitions, les clients peuvent avoir confiance dans notre capacité à intégrer des sociétés. Cela s'est très bien passé jusqu'ici, il n'y a pas de raison que cela se fasse différemment. » (...)
(29/06/2009 14:28:51)Oracle / Sun : La justice américaine prolonge l'étude du dossier
Le département américain de la justice (DoJ) a besoin de davantage de temps pour examiner le projet d'acquisition de Sun par Oracle (pour un montant de 7,4 Md$) annoncé fin avril. Il a donc repoussé la date de remise de son accord, initialement prévue le 26 juin à l'issue d'une période d'examen de 30 jours. Oracle a indiqué qu'il était avec le DoJ « quasiment en mesure de résoudre tous les problèmes inhérents à cette opération », mais qu'une question concernant les licences Java restaient en suspens. « [Ce point] n'ira jamais dans le sens du rachat. Mais je m'attends à ce que l'enquête prenne rapidement fin et qu'elle ne retarde pas la clôture de la transaction, prévue pour cet été », a déclaré l'avocat d'Oracle, Dan Wall, du cabinet Latham & Watkins. A l'occasion de l'annonce du rachat, Larry Ellison, PDG d'Oracle, avait affirmé que Java représentait « le produit le plus important jamais acquis par la société. » Il a ajouté que le middleware basé sur Java, mis en exergue par l'acquisition de BEA (racheté en janvier 2008 par Oracle) puis celle de Sun, devrait devenir une activité aussi important que celle de son emblématique SGBD. Les actionnaires des deux sociétés doivent se prononcer à la mi-juillet sur la fusion. Certains d'entre eux du côté Sun ont déjà manifesté leur désaccord en déposant trois plaintes auprès de la SEC (Securities and exchange commission), l'organisme chargé de surveiller la bourse américaine. Selon ce groupe, la proposition d'Oracle est « injuste et insuffisante ». Ils affirment également que Sun a bafoué l'US Foreign Corrupt Practice Act, une loi qui contrôle les pratiques de corruptions à l'étranger. (...)
(25/06/2009 15:58:59)Annuels : Oracle résiste mieux à la crise que prévu grâce à la maintenance
Wall Street a apprécié les résultats du dernier trimestre d'Oracle. L'éditeur, aussi talentueux dans la vente de ses produits que dans sa communication financière, a annoncé un CA en baisse de 5% à 6,86 Md$, assorti d'un résultat net en recul de 4% à 1,9 Md$. Deux chiffres supérieurs aux prévisions des boursiers qui se régalent toujours des 51% de marge opérationnelle du groupe. De plus, sans les effets de change, Oracle aurait vu son net progresser de 9%. Sur l'année, le CA progresse de 3,7%, à 23,25 Md$ et le net de 1%, à 5,6 Md$. Oracle résiste donc plutôt bien à la crise, en grande partie grâce aux revenus récurrents que lui rapporte la maintenance de sa base installée : 3 Md$, +8% (44% du CA) sur son dernier trimestre. En revanche, dans le même temps, il enregistre une baisse de 13% de ses ventes de nouvelles licences à 2,7 Md$ (44% du CA). Ses dirigeants se focalisent sur la meilleure façon de réussir l'intégration de Sun, dont le modèle économique est nettement moins rentable que celui d'Oracle. Ce dernier est spécialiste des absorptions - depuis 2005, il a dépensé 30 Md$ pour acquérir 55 autres éditeurs. Celle de Sun est un nouveau défi que Larry Ellison relève déjà avec sa fougue habituelle. Il a ainsi consacré la moitié de son temps de parole à faire l'apologie de la "Database Machine". Ce système tout-en-un, lancé fin 2008, se compose de logiciels Oracle, de serveurs HP et du système de stockage Exadata. Le message est clair : cette Database Machine indique le sens dans lequel Oracle travaille à l'intégration de Sun. Si l'on s'intéresse aux lignes de produits, le quatrième trimestre a été marqué par une baisse des ventes de licences SGBD et middleware de 10%, à 1,9 Md$, alors que celles pour les applications ont enregistré une chute de 19%, à 805 M$. Le groupe revendique 32 000 clients. Au cours du quatrième trimestre, le CA réalisé en Europe a baissé plus nettement (-10%) que le CA global. Contrairement aux Etats-Unis, où les ventes de SGBD et de middleware ne baissent que de 9% et les ventes d'applications de 25%, ce sont les ventes de SGBD et de middleware qui baissent plus en Europe (-14%) que celles d'applications (-11%). (...)
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