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Architecture logicielle

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(05/02/2009 13:05:13)

Tibco veut accélérer le middleware avec un serveur spécialisé

Le circuit intégré spécifique est l'avenir du middleware, du moins à en croire Tibco. L'éditeur de RendezVous, bus de communication entre applications, lance en effet sa première solution matérielle, un serveur spécifique ('appliance') dont le rôle est d'augmenter les performances de sa messagerie interapplicative en remplaçant l'exécution des fonctions de RendezVous sur un serveur généraliste par du code exécuté directement par des puces programmées à cet effet. Le middleware doit filtrer et router de plus en plus de messages, explique en substance Tibco. Or le volume de messages échangés explose, notamment dans le secteur financier (où il faut surveiller des flux de données gigantesques) et partout où vient s'insérer de la RFID, cette technologie radio qui attribue à chaque objet un identifiant unique - ce qui génère autant de flux de données. Tibco s'est d'ailleurs fait l'apôtre des solutions de gestion des événements complexes, qui consistent à surveiller tous ces échanges de données pour faciliter la prise de décision et le déclenchement de processus métier. L'argument Green IT de Tibco : remplacer 10 serveurs par 1 appliance Gérer tous ces flux de données avec des solutions logicielles et des serveurs classiques finirait par devenir très consommateur de ressources et anti-écologique, avance Tibco, qui explique que son 'appliance' multiplie par 10 les capacités de traitement en terme de volume de messages interapplicatifs échangés. D'où l'argument très Green IT : un seul serveur spécialisé de Tibco peut remplacer 10 serveurs généralistes. Ce gain de performances s'explique par l'exploitation de deux techniques, des circuits intégrés spécialisés (Asic, application-specific integrated circuit) et des puces reprogrammables (FPGA, field-programmable gate array). Le Tibco Messaging Appliance P-7500 sera disponible en trois versions, suivant le nombre de ports souhaités et leur débit. L'emploi de serveurs spécialisés dans le middleware s'est développé depuis une dizaine d'années, d'abord à cause de l'apparition du verbeux langage XML, qui a eu tendance à peser sur les performances, puis à cause de l'accumulation des protocoles WS-* liés aux services Web. Sont ainsi apparues des passerelles chargées de filtrer les messages et même des fournisseurs spécialisés dans ce type de produit, comme Layer 7. (...)

(03/02/2009 16:43:12)

Le PDG d'Adobe relance le buzz au sujet de Flash sur l'iPhone

En termes de buzz, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. C'est sans doute pourquoi le PDG d'Adobe, Shantanu Narayen, a profité de son exposition médiatique au Forum mondial de Davos pour raconter à des journalistes de Bloomberg que le portage de Flash sur l'iPhone est « un challenge technique difficile », mais qu'Apple et Adobe collaborent sur le sujet, et que « la balle est dans notre camp ». La petite phrase a rapidement fait le tour du Web, beaucoup de sites s'extasiant même sur cette collaboration, et sur l'arrivée prochaine de Flash sur l'iPhone. Dans les faits, voilà plusieurs mois qu'Adobe laisse entendre que la solution technique est prête, et que l'arrivée de Flash sur l'iPhone n'attend plus que le feu vert de Steve Jobs. En novembre dernier, l'accord avec ARM confirmait d'ailleurs cette information. Or, le patron d'Apple a lui aussi des ambitions en termes de plateforme de format de contenu multimédia, et n'a aucune intention de faciliter la tâche d'Adobe. La tactique de Shantanu Narayen s'apparente donc davantage à une démonstration de force - voyez comme l'attente des utilisateurs est grande - qu'à une véritable volonté d'informer. (...)

(02/02/2009 17:38:09)

Microsoft ouvre le code de son projet Web Sandbox

Un Web plus sûr, telle est l'ambition de Microsoft avec son Web Sandbox : un bac à sable isolant l'exécution du code des serveurs Web (mash-up, publicités, etc.) du reste de la machine. La technologie, indépendante des navigateurs Web, avait été présentée au public des développeurs Microsoft en octobre dernier. Elle est désormais accessible à tous, Microsoft ayant publié le code sous licence Open Source Apache. Encore en cours de développement, le projet Web Sandbox n'est pas encore prêt à être inclus dans des développements. Le but de cette ouverture de la part de Microsoft est surtout d'encourager des éditeurs tiers à utiliser cette technologie, afin d'en faire un standard « ouvert et interopérable », deux mots sur lesquels l'éditeur insiste beaucoup en ce moment. L'annonce de l'ouverture du code a d'ailleurs été faite par l'équipe de Sam Ramji, le grand ordonnateur de l'Open Source au sein de Microsoft. Il faut bien noter que, même s'il passe sous licence Apache, le projet reste un projet Microsoft et non un projet Apache - contrairement à Stonehenge (code pour le développement d'applications orientées services). (...)

(29/01/2009 08:43:30)

Le labo commun Microsoft-Inria expose ses projets

Deux ans après l'inauguration du laboratoire commun entre l'Inria et Microsoft, c'est un Bernard Ourghanlian (directeur technique et sécurité de Microsoft France) « content, et même plutôt impressionné » par les résultats obtenus, qui présente les projets menés conjointement par les chercheurs des deux entités. Toute une journée a été consacrée à l'événement hier, 28 janvier, à l'Ecole polytechnique. Dans la salle, « 200 personnes, essentiellement des chercheurs, venus du monde entier », précise Bernard Ourghanlian. Un rapport scientifique décrivant l'activité du centre de recherches commun sera présenté courant février. En attendant, cette journée a été l'occasion d'aborder les 7 projets sur lesquels travaillent les chercheurs depuis janvier 2007 (et parfois avant, certains liens ayant été établis longtemps auparavant). Les travaux sont répartis en deux thèmes: « la sécurité et la fiabilité du logiciel d'une part, les interactions entre l'informatique et les autres sciences d'autre part ». Dans tous les cas, précise Bernard Ourghanlian, « ce sont les ingénieurs de recherche qui choisissent les sujets sur lesquels ils vont travailler ». Dans le premier thème, il s'agit d'appliquer les mathématiques pour améliorer la sécurité et la fiabilité des logiciels. Trois projets sont regroupés sous cette ombrelle. Parmi eux, le recours à des programmes informatiques pour prouver des théorèmes mathématiques. La démonstration du théorème sur lequel travaille l'équipe d'une dizaine de chercheurs « tient sur 400 articles et 10 000 pages », explique Bernard Ourghanlian. Et encore, dit-il, « il n'est prouvé que parce qu'il a été lu par des pairs mathématiciens, qui l'ont déclaré correct avec une certitude de 99% ». Le projet vise à créer une bibliothèque de preuves élémentaires qu'un logiciel pourra utiliser pour obtenir une preuve parfaite. « Et inversement, on pourra utiliser les mathématiques pour prouver qu'un logiciel est correct. » A l'heure actuelle, seuls les projets informatiques où la sécurité des personnes est en jeu (gestion du trafic du métro, informatique embarquée dans les avions ou les voitures, gestion opérationnelle des centrales nucléaires, etc.) se permettent de prendre le temps de recourir à des méthodes formelles pour s'assurer de la fiabilité des logiciels. Apporter des preuves formelles de sécurité dans un environnement distribué Toujours dans le thème de « l'informatique de confiance » cher à Microsoft (qui s'échine ainsi à faire oublier ses failles de sécurité et autres bugs à répétition), le deuxième projet a pour but, dans une architecture distribuée, d'apporter des preuves formelles de sécurité. Qui permettront par exemple de prouver qu'une machine n'est pas sûre, ou au contraire qu'un protocole de sécurité est bien respecté. « Quand je suis connecté au site de ma banque, prend comme exemple Bernard Ourghanlian, je veux être certain que c'est bien le site de ma banque. Et réciproquement, ma banque veut être sûr que c'est bien moi. Ce n'est pas toujours simple. » Dans le troisième projet tombant dans cette catégorie, il s'agit de recourir à une méthode (TLA, Temporal logic of actions) et à un langage (TLA+) pour s'assurer que ce qui est obtenu à partir d'un modèle est bien ce qui était voulu au départ. L'idée, expliquent les auteurs du projet, est de pouvoir « attraper les bugs dans un algorithme ou la modélisation d'un système avant même qu'il ne soit implémenté ». Un dictionnaire mathématique en ligne et des interfaces homme/machine pour les scientifiques [[page]] Le deuxième thème de recherches, dont l'ambition est de mettre l'informatique au service des scientifiques, comporte quatre projets. Le premier vise à créer une sorte de dictionnaire dynamique de fonctions mathématiques, « de façon, explique Bernard Ourghanlian, à ce que les physiciens disposent d'une fonction de génération automatique de fonctions mathématiques, au travers d'une interface Web, avec la possibilité de modifier les paramètres et les variables d'une manière graphique ». Un premier prototype est d'ailleurs opérationnel. Un autre projet, nommé Reactivity, s'intéresse aux interfaces homme/machine, et plus précisément à la manière dont un scientifique peut utiliser un outil informatique pour prendre ses notes et stocker ses informations, de façon à pouvoir ensuite les réorganiser et fouiller dedans. Les buts du projet sont aussi bien de pouvoir « capturer l'activité de l'utilisateur » que de lui permettre « d'interagir avec ses activités passées ». La programmation par contraintes pour optimiser les algorithmes Le projet de recherches combinatoires pour les e-sciences espère de son côté parvenir à des algorithmes d'optimisation capables de s'adapter aux problèmes combinatoires les plus complexes. Les 'solveurs' actuels, indiquent les responsables du projet, ne savent pas prendre en compte la complexité croissante des projets scientifiques. L'équipe travaille donc à optimiser ces outils avec de la programmation par contrainte. Bernard Ourghanlian souligne à ce propos qu'un module développé dans le cadre de ce projet, par Youssef Hamadi, sera intégré à la prochaine version de MS Project, qui doit justement aider les gestionnaires de projet à jongler avec les contraintes de ressources, de tâches, de budget, de temps... Le dernier projet vise à inventer des systèmes de modélisation permettant de fouiller dans les images et les vidéos, et d'en tirer des informations. Il avait déjà été en partie présenté lors des TechDays de Microsoft France, en février 2008. Si Microsoft ne veut toujours pas dire combien il a investi exactement dans ce partenariat avec l'Inria (l'éditeur prenant en fait à sa charge la moitié des quelque 50 personnes du centre de recherches), Bernard Ourghanlian répète que ce type de recherches fondamentales est un investissement à long terme, et qu'en tant que tel, il n'est pas touché par un quelconque plan de réduction des coûts. Et en attendant les applications concrètes, 7 modules logiciels sont prêts et proposés au public en Open Source. (...)

(27/01/2009 15:45:04)

Annuels Software AG : l'offre SOA webMethods tire la croissance

Pour Software AG, qui affiche un chiffre d'affaires 2008 en hausse de 16% à plus de 720 M€, les architectures orientées services sont loin d'être en déclin. Alors que l'avis de décès des SOA vient d'être prononcé par une analyste du Burton Group (suscitant moult commentaires indignés), l'analyse des résultats annuels de l'éditeur allemand montre en effet combien sa division intégration, webMethods, est devenue le relais de croissance escompté lors de l'acquisition de l'Américain. En avril 2007, Software AG présentait son offre amicale d'achat de webMethods, et dévoilait son ambition d'atteindre le milliard de dollars de chiffre d'affaires d'ici à 2011. Le CA de l'éditeur américain d'outils d'intégration (SOA et BPM) tournait alors autour des 200 M$. En 2008, le CA de la division webMethods a augmenté de près de 33%, pour atteindre 315,7 M€. Toutefois, en raison du contexte économique, Karl-Heinz Streibich, CEO de Software AG, se montre prudent sur les perspectives 2009 : il attend entre 4% et 10% de croissance pour sa division SOA cette année. webMethods représente 44% du chiffre d'affaires total L'offre traditionnelle de Software AG (la division ETS, qui regroupe Adabas et Natural), affiche une croissance bien plus modeste, de 5,7%, mais reste dominante dans le CA total : 404,9 M€ sur 720,6 M€, soit 56% des revenus globaux. L'éditeur indique avoir connu un certain succès au Brésil avec cette offre, qui expliquerait sa bonne tenue en 2008. Pour 2009, les perspectives de croissance sont stables pour la division ETS : entre 4 et 6%. Software AG, qui ne souhaite pas commenter ses résultats, explique simplement que l'établissement de la division webMethods est un gage de croissance à long terme pour la société. Il faut noter toutefois que l'offre est bien plus complexe à vendre que l'offre traditionnelle, qui bénéficie d'une importante base installée. Les 315,7 M€ de webMethods ont ainsi été réalisés au prix de 208,6 M€ de dépenses en ventes, marketing et frais de distribution. Alors que les 404,9 M€ de la division ETS n'ont coûté que 159,2 M€. (...)

(27/01/2009 12:40:48)

Le SaaS dopé par la crise, selon IDC

IDC estime que le modèle du SaaS (software as a service) va connaître une forte accélération du fait de la crise économique. Il représente une solution de rechange face à toutes les formes de commercialisation actuelles du logiciel rarement rentables. Actuellement, les clients recherchent des formules simples de souscription alors que les vendeurs et leurs partenaires intégrateurs veulent des revenus récurrents. Tout cela conduit IDC à projeter une croissance de 36% pour le marché du Saas en 2009 dans le monde, contre 42% en 2008. L'autre grande nouveauté de 2009 sera la montée en puissance du marché sur les régions EMEA et Asie-Pacifique qui représenteront 35% du marché mondial. Jusqu'alors, ce sont essentiellement les Etats-Unis qui font le succès des formules en Saas. D'ici 2010, le nombre d'entreprises américaines qui passeront par ce modèle pour leurs applications devrait atteindre 45% contre 23% en 2008. (...)

(26/01/2009 13:13:55)

Bernard Liautaud entre au conseil d'administration de Talend

Sur fond de crise économique, l'éditeur français Talend réalise la prouesse de boucler un troisième tour de table. La start-up fondée par Bertrand Diard et Fabrice Bonan vient de lever 12 M$ auprès de son actionnaire historique AGF et du fonds britannique de capital risque Balderton Capital. Lequel compte parmi ses associés Bernard Liautaud, fondateur de Business Objects. Mieux encore, l'emblématique patron de BO, qui a revendu sa société à SAP en septembre 2007, fait son entrée au conseil d'administration de Talend. Il s'est dit séduit par l'offre d'intégration de données développée par l'équipe française et par le parcours que la start-up a effectué depuis son premier tour de table, au printemps 2006. Aujourd'hui, Open Studio, le logiciel d'ETL (extraction, transformation et chargement de données) proposé par Talend en Open Source, a été téléchargé 3,3 millions de fois dans le monde et Bertrand Diard évalue à 200 000 le nombre des utilisateurs du produit. Au-dessus du coeur gratuit Open Studio, l'offre de Talend comporte des briques complémentaires fournies sous forme d'abonnement, avec support avancé. C'est sur ces offres à valeur ajoutée que Talend a bâti son modèle économique. En 2007, après un trimestre d'exercice, la start-up avait déjà engrangé plus d'un million de dollars de chiffre d'affaires. Un revenu qu'elle a multiplié par six sur l'année écoulée. De trente collaborateurs, début 2008, la société est passée à cent personnes douze mois plus tard, et compte 150 partenaires intégrateurs dans le monde. Une tarification très concurrentielle En moins de trois ans d'existence, l'éditeur français a su gagner la confiance de nombreuses grandes entreprises ; des clients qui, en outre, le dispensent souvent de la démarche d'approche commerciale puisqu'ils le contactent régulièrement eux-mêmes après avoir déjà téléchargé et essayé son ETL. C'est en partie ce qui permet à Talend de proposer des tarifs très concurrentiels - pouvant descendre jusqu'à 30% de certaines offres, face à ses concurrents directs, aux cycles commerciaux plus lourds (les Informatica, IBM avec son offre Datastage héritée du rachat d'Ascential, ou encore Oracle avec l'offre rachetée à Sunopsis). Son tarif n'est pas basé sur le nombre de serveurs, ni sur le nombre de bases cibles et sources (comme chez Oracle), mais sur le nombre de développeurs. « Nous avons gagné 350 nouveaux clients en 2008 », comptabilise Bertrand Diard. Dans le portefeuille de Talend figurent, en France, des entreprises comme SFR, Orange, Virgin Mobile, cdiscount, Eurofins Scientifique ou Boloré. Et aux Etats-Unis, région qui génère 30% des revenus de l'éditeur, Open Studio a été choisi par des groupes tels que US Cellular, Yahoo, eBay, Sony et DuPont de Nemours. Tous clients qui ont recours à l'outil d'intégration de Talend pour traiter de très gros volumes de données. Chez SFR, notamment, il est utilisé pour la génération des factures clients. Bertrand Diard promeut l'Open Source à l'Afdel Sur son marché, Talend participe par ailleurs aux initiatives menées pour développer l'industrie française du logiciel. A la fin de l'année dernière, son PDG Bertrand Diard, a pris la tête, dans le cadre de l'Afdel (association française des éditeurs de logiciels), d'une commission sur l'édition en environnement Open Source. Si l'année 2009 se joue dans un contexte économique compliqué, Bertrand Diard table sur le fait que sa solution va permettre aux DSI d'accompagner leurs réductions des coûts. Sans compter l'incontestable crédibilité qu'apporte l'arrivée de Bernard Liautaud au conseil d'administration de la société. Balderton Capital, le fonds de capital risque qu'il représente, fut l'un des tout premiers à investir dans la société suédoise MySQL, qui s'est revendue en janvier 2008 à Sun pour un milliard de dollars. Son intérêt pour Talend (il a apporté 9 M$ et AGF 3 M$ de plus) semble donc de fort bon augure. (...)

(26/01/2009 12:43:25)

Oracle adapte Tuxedo aux spécifications SCA

Désormais disponible en version 10g R3, le vénérable moniteur transactionnel Tuxedo continue son adaptation aux architectures orientées services (SOA), entamée avec BEA, cette fois sous l'égide d'Oracle. Pour la première mise à jour de Tuxedo depuis le rachat de BEA il y a un an, Oracle confirme en effet l'orientation services Web prise par BEA avec sa technologie Salt (Services architecture leveraging Tuxedo). Le but de Salt est d'exposer des fonctionnalités du moniteur transactionnel sous forme de services, afin de les inclure dans une SOA. La version 2.0 de Salt, présentée en octobre 2007, s'ouvrait aux services bi-directionnels, et supportait le protocole WS-Security. Avec Tuxedo 10g R3, Oracle ajoute le respect des spécifications SCA (Service component architecture) dont le but est d'établir un modèle de référence pour le développement de produits destinés à s'insérer dans des SOA, afin de faciliter l'intégration entre les produits de différentes provenances. Elaboré par 18 éditeurs dont Oracle, SCA a été soumis à l'Oasis au printemps 2007, et est désormais régi par l'organisme de standardisation. Oracle a par ailleurs fait en sorte d'intégrer au mieux Tuxedo avec le reste de son portefeuille de produits middleware, notamment la suite de gestion des identités et Clusterware, son offre pour 'clusteriser' les applications. Dans tous les cas, Oracle semble rester fidèle à sa promesse : Tuxedo continue d'évoluer, mais sans présenter de dépendances à d'autres produits ou technologies Oracle. Tuxedo était un des joyaux du portefeuille de BEA. Fin 2007, alors que BEA faisait en sorte qu'Oracle augmente son offre, Massimo Pezzini, expert en middleware chez Gartner, soulignait que Tuxedo n'avait pas d'équivalent chez Oracle. Et quelles que soient les vertus des derniers serveurs d'applications Java, les moniteurs transactionnels restent inégalés pour ce qui est de supporter des nombres de transactions très élevés avec des temps de réponse satisfaisants. (...)

(22/01/2009 16:46:04)

Microsoft livre du code à un projet SOA de la fondation Apache

Microsoft a, pour la première fois, contribué à un projet Open Source Apache sous forme de code. L'équipe 'interopérabilité' de l'éditeur, sous la direction de Sam Ramji, avait déjà exprimé son soutien au projet Stonehenge en novembre, lors du dernier ApacheCon, la conférence utilisateurs de la fondation Apache. Stonehenge vise à démontrer les possibilités d'interopérabilité d'applications SOA (conçues selon les préceptes des architectures orientées services) conformes aux standards du W3C et de l'Oasis, lorsqu'elles sont implémentées dans des technologies différentes et exécutées sur des plateformes différentes. Microsoft a travaillé sur un projet d'application de démonstration, StockTrader, logiciel de gestion d'un portefeuille boursier. Développé en .Net et recourant aux services Web, il est notamment compatible avec une implémentation Java réalisée par IBM. Microsoft a également travaillé avec WSO2, éditeur de middleware Open Source, qui avait déjà fourni le code de son application StockTrader. Cette fois, c'est Microsoft qui a livré sa propre implémentation, et qui engage trois personnes de son équipe dans le processus. Cet investissement dans la communauté Apache avait commencé en juillet dernier, lorsque Microsoft a décidé de devenir l'un des sponsors de la fondation, au niveau Platinum - soit le niveau de soutien financier maximum, de 100 000 dollars. L'ensemble de ces actions porte l'empreinte de Sam Ramji, qui expliquait lors d'un récent point presse avec des journalistes français que la politique d'ouverture qu'il mène porte ses fruits, mais que cela prendra des années avant que Microsoft ait une attitude totalement apaisée à l'égard de l'Open Source. (...)

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