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Architecture logicielle
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(20/01/2009 16:36:31)
Oracle-BEA : premier forum commun des utilisateurs de middleware
C'est ce qu'on appelle le changement dans la continuité : Oracle a réuni aujourd'hui à Paris les clients et partenaires français de son offre middleware, respectant ainsi la tradition des 'BEA Convergence Day' organisés par BEA tous les ans en janvier. Renommé Oracle Fusion Middleware Forum, l'événement intervient donc un an après le dernier séminaire de BEA, au lendemain duquel on apprenait le rachat de l'éditeur par Oracle, pour 8,5 Md$. Oracle ayant publié sa feuille de route concernant l'intégration des produits BEA dans son propre portefeuille de solutions middleware, il y avait peu à apprendre lors de la session générale du matin pour un utilisateur ayant suivi l'actualité - l'après-midi étant consacrée aux cas d'utilisation (avec la participation des gros intégrateurs habituels dans le domaine du middleware : Capgemini, Atos Origin, Logica, Metaware et Sopra). Toutefois, la crise économique est passée par là, et avec elle des interrogations sur la pertinence de projets stratégiques à long terme, comme les projets liés aux architectures orientées services (SOA). Dans ce contexte, le discours d'Oracle était plutôt attendu. Le middleware ? Un système de circulation de l'information C'est à Andrew Sutherland, vice-président senior Oracle EMEA pour l'offre Fusion Middleware, qu'est échue la lourde tâche d'expliquer le rôle d'un middleware, et de promouvoir la stratégie et quelques-uns des très nombreux produits de l'éditeur. Andrew Sutherland a ainsi eu recours à une métaphore biologique pour décrire le middleware - que les puristes nomment « intergiciel » - qu'il considère comme un système de circulation de l'information. Un élément vital, donc, dont l'absence ou le mauvais fonctionnement peuvent handicaper gravement le corps entier, c'est-à-dire l'entreprise. Pour illustrer le rôle des produits, Andrew Sutherland a proposé de regarder en vidéo le témoignage d'un client d'Oracle, Marvel Entertainment, sous une forme très originale : au lieu du sempiternel témoignage face caméra, Marvel a réalisé un petit dessin animé montrant l'usage de différentes technologies middleware d'Oracle pour gérer les actifs de l'entreprise (les personnages comme Spiderman, Iron Man, etc.), prédire les ventes, détecter des atteintes à la sécurité... Selon Andrew Sutherland, cela illustre à la fois les capacités de gestion de contenu, de gestion des identités, de SOA et d'automatisation des processus métier, de décisionnel, et aussi d'entreprise 2.0 (pour les aspects collaboratifs). Dans un entretien avec quelques journalistes à la suite de sa présentation, Andrew Sutherland a expliqué que pour lui, le middleware recouvrait en fait des services qui ne lui sont pas forcément considérés comme rattachés par d'autres éditeurs, comme la gestion de contenu ou le décisionnel. Mais pour lui, cela fait partie de la circulation de l'information et des services prêts à être consommés. « SOA est un adolescent, pourquoi le tuer ? » [[page]] Fervent défenseur de l'orientation services, le vice-président senior d'Oracle est évidemment revenu sur le billet d'Anne Thomas Manes, du Burton Group, proclamant « SOA is Dead; Long Live Services » (SOA est mort, vive les services). « C'est un très bon titre, mais il faut analyser ce qu'il y a derrière. Déjà, qu'entend-on par SOA ? Le A signifie architecture, et c'est une bonne chose que de penser avec le futur en tête. Donc le A n'est pas mort. Est-ce l'orientation services ? C'est la façon dont les entreprises font des affaires aujourd'hui, elles produisent et consomment des services ; c'est un très bon système. Non, je crois que c'est vraiment dommage de proclamer la mort des SOA alors que cela commence justement à intéresser une large audience. Et même si c'est juste le terme qui meurt, cela veut dire qu'il faudra trouver un autre langage commun entre le métier et l'IT. SOA est un adolescent, pourquoi le tuer ? » Des échecs, d'accord, mais bien davantage de succès dans les SOA Même s'il reconnaît que certains gros projets associés aux SOA peuvent être considérés comme des échecs, Andrew Sutherland estime que « les SOA en tant que concept sont un succès ». Se contenter de bâtir des services et encore des services, dit Andrew Sutherland, conduit forcément à l'échec. En revanche, « mettre en place un modèle de production et de consommation de services est la technologie la plus prometteuse ». En outre, indique-t-il, les SOA servent de fondation aux projets middlewares de type gestion des processus métier ou gestion des événements complexes. Mais si le middleware en général et les SOA en particulier sont indispensables au bon fonctionnement d'une entreprise, la réduction des budgets des DSI risque de les affecter en premier, puisque par définition il ne s'agit pas de projets visibles aux yeux des directions métier. Pour Andrew Sutherland, il s'agit d'un faux problème : « Les DSI peuvent toujours trouver de l'argent pour des projets générateurs d'économies. » Ainsi, la gestion des identités serait « un vrai moyen de faire des économies » puisque cela simplifie grandement la tâche des administrateurs, de même que les technologies de collaboration et de gestion de contenu, qui aident les gens à devenir plus efficaces. Et cela est valable aussi pour les SOA, le tout étant de « réaliser des petits projets, avec un retour sur investissement se comptant en mois, mais en gardant à l'esprit un objectif stratégique à plus long terme ». Rien de nouveau, donc, puisque c'était déjà ce que préconisait l'analyste Christophe Toulemonde lors du BEA Convergence Day de 2007. (...)
(15/01/2009 16:11:10)Plus de la moitié des développeurs prévoient de travailler sur des projets Saas
Signe, s'il en était encore besoin, que le logiciel 'on demand' a le vent en poupe : plus de la moitié des développeurs (52%) prévoient de travailler sur des projets d'applications Saas (software as a service) en 2009. C'est la principale conclusion d'une étude réalisée par Evans Data auprès de 1300 développeurs dans le monde entier. Pour l'institut d'études, ce constat est la preuve que les entreprises prennent conscience des avantages du Saas, notamment son coût réduit et son déploiement plus simple que pour le modèle traditionnel. Actuellement, c'est en Amérique du Nord qu'on compte la plus grande proportion de développeurs travaillant sur des projets Saas (30%). Ils sont moins nombreux dans la zone EMEA mais Evans Data estime que 53% d'entre eux franchiront le pas cette année. Un taux qui devrait être encore supérieur en Asie. Par ailleurs, Evans Data note que les projets 'cloud' restent moins nombreux que ceux consacrés au Saas, avec moins de 10% des développeurs travaillant sur ce sujet. Ce nombre devrait toutefois progresser en 2009 : plus du quart des personnes interrogées prévoient des développements 'cloud' cette année et près de la moitié des développeurs asiatiques envisagent de travailler autour de ce thème. (...)
(14/01/2009 07:07:33)Gartner : en 2009, les DSI devront faire mieux avec autant
C'est plutôt une bonne surprise, pour Gartner : les budgets informatiques ne diminueront pas en 2009. Le cabinet d'études a publié son enquête annuelle « CIO Agenda Survey », réalisée auprès d'un peu plus de 1500 entreprises et administrations, représentant un montant de dépenses IT annuelles de plus de 138 Md$. Il en ressort qu'après plusieurs années de croissance continue (1,3% en 2004, 2,5% en 2005, 2,7% en 2006, 3,0% en 2007 et 3,3% en 2008), les dépenses en 2009 seront étales, à + 0,16%. Le cabinet s'attendait-il à bien pire ? « Oui, répond Dave Aron, vice-président de Gartner. Nous prévoyions un tableau bien plus négatif, avec davantage de coupes, et de projets d'externalisation. » Ces derniers permettent en effet de transformer la structure des coûts, une opportunité bienvenue en ces temps de crise économique. « Or, il n'y a pas de signaux en ce sens. » De même, si Gartner conseille aux DSI de saisir l'opportunité de remettre à plat leur organisation, et de « couper les branches mortes », il ne devrait pas y avoir de plans de licenciements, du moins pas en grand nombre. « Rien ne le laisse présager, et les départements informatiques sont déjà bien maigres. Il faut noter en outre que très peu d'entreprises subiront une baisse de leur budget IT de plus de 10%. En Europe, par exemple, cela ne concernera que 8% des entreprises. » Gartner aux DSI : « travaillez plus intelligemment » Reste que les DSI devront tout de même se serrer la ceinture, alors que la pression venant du métier n'a aucune raison de diminuer, au contraire. Pour Gartner, l'informatique pourra toujours apporter de la valeur à condition d'être plus efficace. En d'autres termes, « il ne s'agit pas de faire plus avec moins, mais de travailler plus intelligemment ». Dave Aron explique que « les DSI vont devoir prendre au sérieux la notion de stratégie, et établir des priorités en fonction de ce que l'IT peut apporter au business ». L'analyste s'attend à très peu d'investissements dans les nouvelles technologies. « Un peu de Web 2.0, de virtualisation, de collaboratif. » Gartner conseille plutôt de faire porter le gros des efforts sur « une utilisation plus stratégique des technologies déjà en place, comme le décisionnel, dont la plupart des projets jusqu'à présent ont échoué à vraiment délivrer de la valeur ». Gartner conseille un pilotage des projets par le risque [[page]] Le conseil de Gartner pour utiliser plus efficacement des technologies déjà installées ? « Etablir des métriques strictes pour mesurer la valeur en termes métier, explique Dave Aron. C'est ce que font les DSI les plus avancés. » Ils doivent aussi sortir de leur sphère d'influence, et parler en termes métier avec le directeur financier et le directeur général. C'est ainsi qu'avec les outils de gouvernance appropriés, ils pourront piloter les projets en termes de risques. « Les DSI doivent se demander : quels risques y a-t-il si j'annule tel projet ? Quels risques y a-t-il si j'investis dans tel projet ? » SOA, virtualisation et cloud apportent une flexibilité bienvenue Pour Dave Aron, si les DSI mettent en place cette stratégie, tous les projets à long terme ne sont pas condamnés. On pense par exemple aux SOA (architectures orientées services), qui impliquent à la fois de la transformation du SI et une démarche transversale. « Les SOA sont toujours sur le radar des DSI, d'autant plus qu'elles n'impliquent pas nécessairement un projet d'un seul tenant, cela peut être fait de façon très modulaire. » En outre, remarque Dave Aron, « les SOA contiennent une promesse de flexibilité, d'agilité, tout comme la virtualisation et le 'cloud computing', ce qui rend ces technologies particulièrement intéressantes en ce moment ». Parmi les autres priorités des DSI listées par l'enquête de Gartner, on retrouve, principalement en France, d'ailleurs, la volonté d'améliorer la qualité du service rendu par l'IT. Ce qui dénote peut-être un léger manque de maturité sur les solutions orientées Itil (référentiel de bonnes pratiques), observe Dave Aron. La bonne nouvelle est que les DSI français devraient être un peu plus gâtés que leurs homologues étrangers. Gartner, qui a interviewé 16 entreprises françaises (totalisant 4 Md$ de dépenses informatiques), arrive à la conclusion qu'en France les budgets devraient connaître une légère augmentation, de 1,26% en moyenne. (...)
(13/01/2009 12:33:44)Avis de décès des SOA : les réactions
Notre article et le billet de blog sur l'avis de décès des SOA prononcé par Anne Thomas Manes, du Burton Group, ont suscité des commentaires. Le directeur technique de l'éditeur Scort et le directeur technique du cabinet d'architecture Vistali nous ont spontanément fait parvenir leur réponse. Marc Boullier, directeur technique de Vistali, explique ainsi que beaucoup de technologies qui semblaient avant-gardistes à une époque sont finalement passées aujourd'hui dans notre quotidien (à lire ici). Jean-François Maury, directeur technique de Scort, indique de son côté qu'on n'a pas assez pris en compte les problématiques organisationnelles (à lire ici). (...)
(13/01/2009 07:53:34)La NSA liste le top 25 des erreurs de programmation ouvrant des failles de sécurité
Ce sont des erreurs de programmation courantes, et elles ouvrent des failles de sécurité béantes dans les logiciels : la NSA (National security agency), agence fédérale américaine de sécurité, a mis en oeuvre un programme pour déterminer les 25 plus courantes. Ce top 25 se divise en trois catégories : les interactions non sécurisées entre composants (9 erreurs), une gestion hasardeuse des ressources (9 erreurs) et des défenses poreuses (7 erreurs). D'après les responsables du projet, deux seulement de ces erreurs ont provoqué en 2008 quelque 1,5 million de failles dans les sites Web, et se sont répercutées dans les PC visitant ces sites, les transformant en zombies. Le projet, initié par la NSA et la division cyber-sécurité du ministère américain de la Sécurité intérieure, a vu la collaboration de plusieurs instituts (Sans, Mitre, Secunia...) et éditeurs (Microsoft, Oracle, RSA, Symantec...). Le chef du projet explique que si les débats ont été parfois chauds, il y a eu un consensus plutôt large pour établir ce top 25 des erreurs de programmation les plus courantes ouvrant des failles de sécurité. Les agences fédérales américaines espèrent, en publiant la liste des erreurs et la façon de les empêcher, faire prendre conscience aux développeurs des conséquences en matière « de cyber-espionnage et de cyber-crime ». Car étonnamment, poursuit Bob Martin, du Mitre (organisme à but non lucratif travaillant à la sécurisation des systèmes gouvernementaux américains), « la plupart de ces erreurs ne sont pas bien connues des développeurs ; le moyen de les éviter peu enseigné par les écoles ; et leur présence rarement testée par les éditeurs de logiciels commerciaux ». (...)
(12/01/2009 10:57:45)L'Open Cloud Consortium veut promouvoir un cloud computing ouvert
En matière de cloud computing, la technique suit le marketing. Un groupe d'universités américaines* vient de créer l'Open Cloud Consortium (OCC), une association qui a vocation à améliorer les performances des technologies impliquées dans le cloud computing, à y promouvoir l'utilisation des logiciels libres et l'interopérabilité entre chaque implantation. "Notre but est qu'il ne soit pas nécessaire de réécrire les applications si l'on change de fournisseur" explique Robert Grossman, président de l'OCC et directeur du Laboratory for Advanced Computing (LAC) et du National Center for Data Mining (NCDM) à l'université de l'Illinois.
Mise à disposition d'un banc de tests
Robert Grossman annonce cinq axes de travail : - le développement de standards pour le cloud computing, d'interfaces et de frameworks pour l'interopérabilité entre les différentes implantations, - le support des logiciels Open Source pour le cloud computing, - le développement de tests de performances (benchmarks) pour le cloud computing, - la mise à disposition d'un banc de tests, l'Open Cloud Testbed, se composant de quatre sites reliés entre eux par une connexion Ethernet à 10 Gigabit, - et le soutien d'ateliers et d'événements sur le sujet.
Seul Cisco soutient l'OCC pour l'instant
L'OCC travaille avec les logiciels open source suivants : Hadoop, développé par le consortium Apache, et Thrift, originaire de Facebook. Thrift est un framework qui permet de développer des services à partir de plusieurs langages (C++, Java, Python, PHP et Ruby). L'OCC a aussi mis au point Sector qui utilise le protocole UDP et non TCP. Couplé avec Sphere, développé par le National Center for Data Mining, il délivre des performances deux fois supérieures à celle d'Hadoop qui repose sur TCP. Pour l'instant, seul Cisco, parmi les grands acteurs de l'industrie, apporte son soutien à l'OCC. Les autres (IBM, Microsoft, Oracle Amazon, Google...) ont, pour une raison ou pour une autre, moins d'enthousiasme à vouloir favoriser une standardisation du cloud computing qui profite surtout aux utilisateurs. Il reste à espérer que l'OCC parvienne à ses fins. (...)
41 rustines pour le Patch Tuesday à la mode Oracle
Oracle lancera mardi prochain sa première salve de rustines de l'année 2009. D'après le bulletin préliminaire de l'éditeur, ce Critical Patch Update (CPU) rassemblera pas moins de 41 mises à jour de sécurité « concernant des centaines de logiciels Oracles différents ». Plus de 15 d'entre elles concernent des failles pouvant être exploitées sans authentification préalable de l'utilisateur, ce qu'Oracle considère généralement comme un niveau de sévérité majeur. Neuf d'entre elles sont dans Oracle Secure Backup, deux dans Application Server et cinq dans la suite de produits BEA. Avec 41 rustines, cette première mise à jour trimestrielle pour 2009 se situe dans la lignée de la dernière de 2008 avec ses 36 patchs. Des chiffres relativement peu élevés comparés aux centaines de rustines délivrées chaque trimestre en 2006 par exemple. Pour autant, et malgré les incitations d'Oracle, les administrateurs sont plutôt réticents à installer ces rustines, ne voulant pas interrompre les machines pour elles et craignant qu'elles ne perturbent le fonctionnement d'applications souvent critiques pour l'entreprise. (...)
(09/01/2009 16:07:45)Annuels Tibco : la part des revenus liés au service augmente
Tibco a clos son année fiscale 2008 sur un bon quatrième trimestre (185,5 M$ de CA, 32,3 M$ de bénéfice net), « malgré un environnement [économique] difficile ». L'éditeur de solutions middleware dit avoir bouclé au cours de son dernier trimestre 135 affaires de plus de 100 000 $, et 20 de plus d'un million de dollars. Tibco peut ainsi afficher sur l'année une croissance de son chiffre d'affaires de près de 12%. Toutefois, les revenus de services et maintenance croissent plus vite que les revenus de licences. La part des revenus de service et maintenance (371,1 M$) se monte ainsi en 2008 à 57,6% du chiffre d'affaires total, alors qu'elle n'était que de 55,1% en 2007 (318,1 M$ sur 577,4 M$). Sur le marché des éditeurs de middleware de taille moyenne, ces résultats permettent à Tibco de rester devant Progress (515,6 M$), les deux éditeurs étant devancés par l'Allemand Software AG (qui devrait annoncer ses résultats d'ici un mois). A noter que Tibco Software était récemment crédité par IDC de 40% du marché du Complex event processing (CEP), le segment middleware à la croissance la plus rapide. (...)
(09/01/2009 12:52:36)Avis de décès des SOA sur le blog du Burton Group
Anne Thomas Manes, vice-présidente du cabinet d'analyse Burton Group (et ex-CTO de Systinet), a prononcé l'avis de décès des SOA. Dans un billet de blog intitulé « SOA is Dead; Long Live Services », Anne Thomas Manes prononce l'oraison funèbre des SOA, décédées le 1er janvier 2009, victimes de la crise économique. Pour l'analyste, les architectures orientées services ont demandé aux entreprises tellement de dépenses et débouché sur si peu de résultats spectaculaires que la récession économique ne peut que leur être fatale. De fait, les SOA sont par nature des projets transversaux, et leur financement pose un gros problème : soit les responsables d'un projet départemental acceptent de payer davantage pour initier une démarche SOA, soit plusieurs départements ou divisions métier s'unissent - généralement sous la férule de la direction générale - pour fournir le financement. Or quand les budgets se voient restreints, on commence évidemment par couper dans ce qui n'apparaît pas essentiel à court terme, et on tâche de préserver le budget pour les besoins internes à chaque division métier. Toutefois, Anne Thomas Manes prend soin de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Si les SOA sont devenues un gros mot, le message qu'elles véhiculent doit demeurer. Les systèmes d'information ont besoin de réflexion architecturale et d'orientation services. D'ailleurs, cette dernière notion se retrouve dans nombre de technologies 'hype' - à la mode, comme les technologies associées aux SOA l'ont été. Les 'mash-up' (combinaison de services applicatifs en ligne), le 'cloud computing' (ressources informatiques en ligne) ou le 'Saas' (logiciels fournis en ligne sous forme de services) relèvent ainsi tous de l'orientation services. (...)
(07/01/2009 12:57:17)La SSII Proservia crée une filiale dédiée au développement
Proservia, SSII spécialisée dans la gestion des infrastructures, lance une filiale pour une deuxième activité : le développement logiciels. « La société dans son ensemble est très marquée par la culture de gestion d'infrastructures, note le Pdg Thierry Congard, le développement était noyé dans la masse et deux cultures différentes cohabitaient ». Sur 800 collaborateurs chez Proservia, 60 sont aujourd'hui chargés du développement. En créant sa filiale Ovialis, Proservia veut mettre en valeur ses compétences en la matière et les vendre plus aisément. Ovialis compte une soixantaine de collaborateurs, ceux issus de l'interne, 5 ingénieurs nouvellement recrutés, une commerciale et une administrative sous la houlette d'un directeur général, Xavier Clery, venu de l'extérieur. Mission : dans un premier temps prospecter le grand ouest et la clientèle des banques et des assurances sur la compétence développement, ensuite vendre sur toute la France en liaison avec l'ensemble du groupe. L'activité a déjà donné naissance à deux produits qui rejoindront la nouvelle entité. QuAC qui mesure la qualité des projets informatiques et SVC pour l'analyse MPEG-4. QuAC s'appuie sur les technologies open source et J2EE. Toujours prudent, Thierry Congard se refuse à indiquer des prévisions chiffrées pour l'activité de la filiale en 2009. Malgré la morosité ambiante, le patron de Proservia garde le cap. « Nous existons depuis quinze ans. Tous les cinq ans, nous essuyons une crise. Mais Proservia a toujours traversé ces épreuves, en affichant un chiffre d'affaires et une marge opérationnelle positifs et supérieurs aux moyennes du Syntec Informatique.» Un 'non' ferme au offshore Une activité de développement signifie souvent le passage en offshore dans les SSII. Mais, pas chez Proservia. « L'offshore, beaucoup en reviennent » lance même Thierry Congard, visiblement choqué quand on lui pose la question. « Les coûts salariaux sont évidemment inférieurs quand on se livre à l'offshore, mais je me méfie des coûts cachés : le temps passé en déplacements, les horaires décalés, avec l'Inde par exemple, le turn over local, ou la difficulté pour encadrer ». A l'inverse de la plupart de ses confrères, Thierry Congard estime qu'on trouve des compétences en France, « je ne vois pas l'intérêt de s'en passer ni de les déplacer. On a créé un centre de services et de téléservices à Niort, avec des effectifs qui ne demandent pas à déménager, par exemple en Ile-de-France. On peut parfaitement créer de l'emploi informatique en France ». (...)
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