Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 1051 à 1060.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(26/08/2011 14:10:56)
Après Steve Jobs, quel avenir pour Apple ?
C'est peu de dire que la personnalité de Steve Jobs, qui a démissionné mercredi de son poste de PDG, a marqué les produits et la vie de l'entreprise. Sous sa direction, Apple a non seulement mis en marche la révolution de l'informatique personnelle des années 70-80, mais plus récemment, l'entreprise visionnaire a donné de nouvelles perspectives à la technologie avec des produits emblématiques comme l'iPod, l'iPhone et l'iPad.
Successeur désigné, Tim Cook, jusque-là patron opérationnel de l'entreprise, remplace Steve Jobs au poste de PDG d'Apple. Son visage est un peu connu : il a été la figure d'Apple pendant les congés maladies de Steve Jobs. Tim Cook est avant tout considéré comme le « monsieur opérations » d'Apple. Mais celui-ci a déjà montré sa capacité à diriger l'entreprise au jour le jour pendant les périodes d'absence de Steve Jobs, en 2004, en 2009 et depuis janvier 2011, au moment où le CEO a dû s'éloigner de la direction de l'entreprise pour soigner un cancer du pancréas puis du foie. « Tim Cook a l'entreprise bien en main et il a aussi été, discrètement, au coeur des récents succès d'Apple, » a déclaré Edward Marczak, auteur et éditeur du magazine MacTech. « Le marché peut peut-être s'inquiéter, mais ceux qui sont restés fidèles à Apple à travers les épreuves savent tous que les jours d'excellence sont encore à venir, » a déclaré l'éditeur.

Les deux fondateurs d'Apple, Steve Wozniak et Steve Jobs en 1976
Il y a aussi la question de savoir si Tim Cook a la capacité de poursuivre l'esprit d'innovation incarné par Steve Jobs, et dont le style a inspiré et aidé l'entreprise à devancer les tendances du marché. Tim Cook, auparavant responsable des ventes et des opérations chez Apple, a réorganisé l'activitédistribution de l'entreprise. C'est notamment lui qui a décidé de la création des boutiques Apple. « Tim Cook a beaucoup de talent, mais il n'a pas l'esprit d'innovation de Steve Jobs. Ce n'est tout simplement pas dans ses gênes, » a déclaré James Post, professeur à la Boston School of Management University, dans une interview. Steve Jobs reste chez Apple comme président du conseil d'administration et continuera à être impliqué dans la conception des produits et les différentes décisions. Son influence pourra donc continuer à peser sur les produits Apple pendant les années à venir. Il a clairement désigné Tim Cook comme son successeur au poste de PDG, recommandant « fortement » au Conseil d'administration de le nommer à ce poste.
Steve Jobs en 1985
Certains observateurs pensent que Steve Jobs a préparé une marche à suivre détaillée et imaginé les futurs produits phares, laissant à Tim Cook les meilleurs atouts pour réussir. Néanmoins, l'absence de Steve Jobs pour diriger l'entreprise au quotidien va laisser un vide, aussi bien sur le pan créatif que dans la gestion de l'entreprise. Grâce à son style et à son charisme, celui-ci a permis à ses collaborateurs de réfléchir en dehors des entiers battus. Et sans lui, la question se pose de savoir pendant combien de temps Apple pourra conserver sa capacité à devancer les tendances du marché. « Les visionnaires sont faciles à trouver, mais de grands visionnaires, capables de passer du concept à la réalité, de l'exécution au marketing de masse, sont rares, » a déclaré James Post. « Des entreprises de grande envergure peuvent facilement s'égarer, au moins pendant un certain temps, au moment du départ de leurs fondateurs, » ajoute le professeur. Disney, Ford et Dell par exemple ont perdu leurs objectifs après le départ de leurs fondateurs. Il leur a fallu un certain pour retrouver leur stabilité. « Steve Jobs et son credo « ma solution est la seule solution » va manquer à Apple, » ajoute James Post. Tim Cook devra trouver une nouvelle manière de prendre des décisions efficaces qui permettront à l'entreprise de continuer de développer des produits qui marchent.

Même gravement malade, le gourou d'Apple conserve un humour grinçant
Crédits photos : IDG News Service
[[page]]
Apple, une histoire mouvementée
C'est dans le milieu des années 70 que Steve Jobs a fondé Apple avec Steve Wozniak, avant d'en être évincé en 1985 par le Conseil d'administration, suite à une bataille interne. En 1996, après avoir fondé Next et Pixar, Steve Jobs revient comme conseiller avant de reprendre la tête d'Apple, alors proche de la faillite, et remet la compagnie sur pied en quelques années. Il en fait une entreprise informatique grand public qui réussit, grâce à la conception d'une série de produits qui deviennent très populaires. Ainsi, Apple révolutionne l'industrie musicale avec son lecteur MP3 iPod et en ouvrant l'iTunes Store. L'entreprise californienne crée des produits tactiles tout à fait innovants, l'iPhone et l'iPad. En 2011, Apple devient, pendant une courte période, la plus grande entreprise mondiale en termes de capitalisation boursière, dépassant Exxon Mobil. « Steve Jobs a été un leader charismatique. Il avait un vrai talent pour identifier les besoins des utilisateurs et imaginer les futures tendances technologiques, » a déclaré Owen Linzmayer, auteur de « Apple Confidentiel 2.0 », dans lequel il raconte l'histoire d'Apple. Steve Jobs avait « la vision et la force de persuasion pour stimuler les ingénieurs d'Apple et les orienter pour créer des produits technologiques qui répondent aux besoins des utilisateurs, sans fioritures, et sans les submerger, » a déclaré Owen Linzmayer.

« Apple possède les produits, les capacités marketing, et les gestionnaires pour continuer à dominer le marché, » estime encore l'auteur d' « Apple Confidentiel 2.0 ». Mais l'industrie technologique évolue rapidement, et la firme de Cupertino aura besoin de trouver les moyens de rester en avance sur ses concurrents. « Qui sait ce qui se passera à long terme ? Les choses vont tellement vite, de nouveaux concurrents et de nouvelles technologies peuvent émerger de n'importe où, sans crier gare. Il est difficile de prédire ce qui peut arriver à telle ou telle entreprise, et encore moins à une entreprise qui a été aussi novatrice qu'Apple, » a encore déclaré Owen Linzmayer. Pendant des années, Apple a résisté à des entreprises comme Google, Microsoft, Hewlett-Packard, Dell, Samsung et RIM, dans l'informatique, la téléphonie mobile, les systèmes d'exploitation et le divertissement. Aujourd'hui, Apple se trouve en position quasi indétrônable sur le marché de la tablette tactile et en forte position dans celui du smartphone.

Steve Jobs lors d'une de ses célèbres keynotes en 2003
Un culte du secret devenu obsessionnel
Steve Jobs a dirigé Apple d'une main de fer, et son obsession du secret a fait l'objet de quelques critiques. Le rejet de la technologie Flash d'Adobe pour l'iPhone a polarisé l'industrie informatique, et la politique restrictive de l'App Store a conduit à dire qu'Apple était trop isolé. « Le secret découle de la paranoïa de Steve Jobs, justifiée dans une entreprise dont la survie et la réussite reposent sur l'innovation et le dynamisme du marché, » a déclaré James Post. « Ce goût du secret est une extension de la personnalité et des obsessions de son dirigeant » a t-il ajouté. « Après son départ, l'entreprise pourrait devenir plus ouverte et plus transparente », a encore avancé James Post.
En 2010 à SF pour le lancement de l'iPad
[[page]]
« Steve Jobs a également incarné une certaine forme de colère, pour des utilisateurs accros à l'idée qu'Apple était un outsider, » a déclaré Roger Kay, analyste principal chez Endpoint Technologies Associates. « Steve Jobs a donné aux fans d'Apple le sentiment que l'entreprise était injustement malmenée. Les utilisateurs ont été attirés par cette entreprise menant croisade dans une jungle hostile où des concurrents, comme Microsoft, s'en prenaient régulièrement aux idées d'Apple, » a ajouté l'analyste. « La nouvelle direction devra aussi maintenir la passion de ses fans, » a ajouté Roger Kay. Steve Jobs inspirait la loyauté, du genre de celle que le futur CEO ne sera peut-être pas en mesure d'égaler, et qui pourrait éloigner certains utilisateurs.
Un avenir assuré à court terme
Un autre grand défi pour l'équipe de direction de Tim Cook et d'Apple sera de faire perdurer la capacité de Steve Jobs à créer des produits à succès, notamment des produits autonomes, mais chapeautés par un environnement unique leur assurant une forte interopérabilité, en grande partie à l'origine du succès l'entreprise. Des produits comme l'iPad, l'iPhone et Apple TV sont vendus comme des appareils autonomes, mais ils sont aussi capables de travailler ensemble au sein d'un écosystème. Par exemple, les utilisateurs peuvent diffuser des films depuis leur iPhone ou leur iPad, vers un téléviseur connecté avec l'Apple TV.
En fin de compte, c'est à Tim Cook que revient la responsabilité de soutenir la croissance d'Apple. Il hérite d'un personnel qualifié, de produits leaders sur le marché, et d'un lot de produits futurs qui ont l'approbation de Steve Jobs. La recherche de nouveaux produits commence toujours très en avance chez Apple. Les spéculations autour de l'iPhone avaient commencé en 1999 : Apple venait d'enregistrer le nom de domaine iPhone.org. En 2002, le New York Times avait publié un papier, annonçant qu'un produit avec les caractéristiques du téléphone et du PDA était en cours de développement. Finalement, l'iPhone a été dévoilé en 2007.
Jonathan Ive, responsable du design produits chez Apple, lors du lancement de l'iMac lampe
Tim Cook sera secondé par Jonathan Ive, senior vice-président en charge du design industriel, l'une des forces créatrices de l'entreprise, auquel Apple doit l'iMac, l'iPhone, l'iPod et l'iPad. Les fans d'Apple l'imaginaient bien à la tête d'Apple pour remplacer Steve Jobs, mais il n'aurait pas la stature d'un dirigeant. Le nom d'autres cadres, comme celui de Philip Schiller, senior vice-président du marketing des produits Apple au niveau mondial, a également été mentionné pour remplacer de Steve Jobs.
Tim Cook n'aura peut-être pas le panache et la passion de Steve Jobs pour la fonction, mais l'équipe de direction d'Apple et les futurs produits déjà dans les tuyaux vont probablement éviter à l'entreprise un mauvais pas, au moins à court terme. « Les keynotes seront sans doute moins passionnantes, en l'absence de Steve Jobs. Mais je doute que celui qui prendra le relais agira de manière stupide ou fera d'Apple une l'entreprise où l'on s'ennuie, » a déclaré Owen Linzmayer.
(...)(26/08/2011 12:50:24)Mozilla défend son processus de mise à jour rapide de Firefox
Mozilla a récemment décidé d'accélérer les mises à jour de son navigateur web Firefox en livrant une nouvelle version toutes les six semaines (la version 6 est sortie ce mois-ci). Pour la Fondation qui gère le logiciel, cela implique de modifier un certain nombre de ses procédures. Mais cela soulève aussi quelques questions du côté des entreprises. « Pour certaines d'entre elles, ce changement est, au mieux, déconcertant, au pire, potentiellement ingérable », a admis hier sur son blog Mitchell Baker, présidente de la Fondation Mozilla. A cela s'ajoute le problème de compatibilité lié aux add-on (extensions indépendantes ajoutant des fonctions complémentaires). « Je reconnais que ces questions sont complexes », poursuit la responsable en ajoutant qu'il reste du travail pour faciliter le processus de mise à jour rapide et le rendre utile pour la base installée.
Néanmoins, Mitchell Baker tient à défendre l'initiative prise par Mozilla, suffisamment importante, estime-t-elle pour la poursuivre en dépit des difficultés qu'elle présente. Avant que cela soit décidé, il arrivait que certaines fonctionnalités soient prêtes pendant presque un an avant d'être livrées. Les développeurs web devaient alors attendre tout autant pour pouvoir améliorer leurs applications.
L'outil navigateur donne accès à un Internet qui bouge très vite. S'il évolue au rythme des logiciels pour poste de travail, il ne peut pas offrir la même efficacité pour intervenir sur un univers où les choses se produisent en temps réel. « Si nous voulons que le navigateur soit l'interface pour Internet, nous devons faire en sorte qu'il lui ressemble ». En agissant rapidement, insiste la présidente de la Fondation. Et en livrant les fonctionnalités lorsqu'elles sont prêtes. Dans le cas contraire, le navigateur ne fera que limiter ce qu'Internet peut faire. Il est quelquefois possible d'intervenir sans mise à jour de code, souligne Mitchell Baker. Par exemple, en allant dans le menu des add-on, on tombe sur une page web avec tous les avantages inhérents. « La mise à jour rapide est une autre technique pour offrir rapidement de nouvelles fonctions », complète-t-elle.
Google, de son côté, met lui aussi à jour assez fréquemment son navigateur Chrome, mais il est vrai que le nombre d'add-on associés est moins important.
Un juste milieu à trouver
Toutefois, les utilisateurs aimeraient trouver un juste milieu entre des versions fréquentes et un délai d'un an dans l'ajout de nouveautés. En commentaire au billet de Mitchell Baker, il est suggéré à Mozilla de proposer un support à plus long terme de Firefox. Il pourrait, par exemple, être livré une version LTS (long time support) sous la forme d'une mise à jour majeure, nommée Firefox 7, tandis que les mises à jour entre deux versions LTS seraient numérotées 7.x, complète un autre commentaire. Avec, pour les utilisateurs grand public, une installation automatique qui ne serait en revanche pas activée pour les entreprises.
D'autres commentaires sont moins positifs. Certains utilisateurs trouvent que les add-on devenus inopérants et les modifications d'interface rendent Firefox difficile à utiliser. Des inconvénients qui conduisent certains à envisager d'évoluer vers d'autres navigateurs.
En juin, Mozilla a reconnu que l'un des problèmes clé pour les entreprises était qu'elle devait certifier leurs sites web, leurs applications et leurs add-on à chaque fois que Firefox était mis à jour. « Cela peut prendre des semaines ou des mois », confirmait alors le blog de la Fondation, en rappelant par ailleurs que l'aspect sécurité était également primordial et que les entreprises devaient pouvoir disposer d'une version incluant tous les correctifs connus.
Mozilla a indiqué qu'elle explorait des solutions qui tenaient compte de ces différents besoin, en poursuivant un dialogue soutenu avec la communauté. La Fondation a toutefois clairement manifesté qu'elle se focalisait sur le grand public. La communauté Mozilla rappelle qu'elle a concentré ses efforts sur les besoins des utilisateurs personnels et calqué sur cet objectif les priorités de sa feuille de route et de ses fonctionnalités. Mais elle reconnaît aussi que, comme c'est le cas pour de nombreuses technologies, les utilisateurs fidèles de Firefox et les départements informatiques ont souhaité utiliser aussi le navigateur sur leur lieu de travail.
« Nous devons écouter soigneusement ceux qui rencontrent des problèmes et nous devons faire preuve de créativité et trouver des moyens pratiques pour les réduire si nous le pouvons », conclut Mitchell Baker, sans promettre de répondre parfaitement à tous les besoins exprimés.
Illustration : Mitchell Baker, présidente de la Fondation Mozilla (crédit : Mozillamemory.org)
Rory Read, ex Lenovo, prend les rênes d'AMD
Après 8 mois de recherches, AMD s'est trouvé un nouveau président. Il s'agit de Rory Read, ex directeur des opérations chez Lenovo. Il aura pour mission de développer l'activité d'AMD dans d'autres marchés, notamment les tablettes et la téléphonie mobile et de continuer à mener la bataille contre les rivaux du fondeur, à savoir Intel et ARM. La firme de Sunnyvale souhaite, en effet, intégrer ses puces Fusion dans des tablettes, segment sur lequel elle n'a pratiquement aucune présence. AMD a également perdu des parts de marché, par rapport à Intel, dans le domaine à forte marge des processeurs pour serveurs, bien que la firme ait gagné des points sur le marché des puces pour PC.
« AMD souhaite clairement se renforcer dans le domaine de la mobilité, et la clé consistera à nouer des relations fortes avec les fabricants d'ordinateurs », a déclaré Dean McCarron, analyste chez Mercury Research. Bien qu'il ait augmenté ses parts de marché, la présence d'AMD sur le marché mobile est faible. Selon le cabinet, la part des processeurs x86 n'était que de 19,4% au cours du deuxième trimestre 2011, contre 79,9% pour les puces Intel.
Explorer les opportunités de croissance
Agé de 49 ans, Rory Read a contribué au succès de Lenovo où il était directeur général. Sous sa direction, le fabricant de PC avait renoué avec une croissance à deux chiffres et gagné en parts de marché. Avant Lenovo, il avait passé 23 ans chez IBM, où il avait occupé un large éventail de fonctions de direction.
Rory Read passera les 100 premiers jours de son mandat tant à explorer les opportunités de croissance qu'à forger des partenariats. « AMD a la possibilité d'intégrer ses puces Fusion sur de nouveaux marchés et de croître dans le domaine du cloud computing et sur le marché des infrastructures pour datacenters », a t-il déclaré.
AMD était en quête d'un nouveau PDG, après le départ de Dirk Meyer suite à un désaccord de ce dernier avec le conseil d'administration sur la future stratégie mobile de l'entreprise.
Thomas Seifert qui occupait le poste de PDG par intérim, récupère son poste initial de directeur financier.
Illustration : Rory Read, président d'AMD (crédit : D.R.)
(...)
Tim Cook, successeur naturel de Steve Jobs à la tête d'Apple
Avec la démission de Steve Jobs au poste de PDG d'Apple, Tim Cook, longtemps identifié comme «le gars des opérations » d'Apple, doit prouver qu'il est capable de diriger totalement l'entreprise. Un salarié de la firme de Cupertino nous a ainsi confié qu'il était l'homme qui avait industrialisé Apple. Le général en chef de l'armée qui a assuré la bonne marche de l'entreprise au coté d'un Steve Jobs visionnaire. Considéré par certains comme le successeur naturel de Steve Jobs, c'est lui qui, à son poste de directeur général, avait en charge les opérations commerciales et industrielles de l'entreprise au niveau mondial, y compris la gestion de sa chaîne d'approvisionnement, de services et de support.
Peut-être plus important encore, Tim Cook a déjà dirigé Apple, en 2004 et en 2009, quand Steve Jobs a du se mettre en congé maladie pour soigner son cancer, comme ça été le cas depuis le mois de janvier 2011. Mais il reste encore de nombreuses questions quant à sa capacité à maintenir l'esprit d'innovation incarné par le co-fondateur Steve Jobs, dont le style de gestion entêté a inspiré ses collaborateurs, et dont la vision a permis à l'entreprise d'être toujours en avance sur les tendances du marché. « Steve Jobs a toujours été le visionnaire d'Apple, et Tim Cook, « le gars des opérations ». C'est un bon dirigeant. Le problème peut se poser dans un ou deux ans, au moment où l'entreprise devra décider d'orientations qui ne sont pas visibles aujourd'hui, » a déclaré Roger Kay, président d'Endpoint Technologies Associates.
Steve Jobs, toujours dans l'ombre de Tim Cook
En tout cas, Steve Jobs reste chez Apple comme Président du Conseil d'Administration, au moins pour l'instant, et il restera impliqué dans la conception et les décisions concernant les produits, du mieux qu'il pourra. « Steve Jobs reste président du conseil d'administration d'Apple, de sorte que vous parlez de quelqu'un qui va continuer à avoir une influence sur les produits Apple dans les années à venir, » a déclaré Michael Gartenberg, analyste chez Gartner. Mais on sait peu de choses sur l'état de santé de l'ancien CEO d'Apple, et dans la lettre qu'il a adressée aux salariés mercredi, celui-ci laisse penser que son rôle sera moins important dans l'avenir. « J'ai toujours dit que, si jamais, le jour venait où je ne pourrais plus assumer mes obligations et mes fonctions au poste de PDG d'Apple, je serais le premier à vous le faire savoir. Malheureusement, ce jour est arrivé, » écrit-il dans sa lettre.

« La force de Steve Jobs a été de voir les marchés avant qu'ils n'existent, comme ça a été le cas pour les tablettes tactiles. Et il a peut-être prévu une foule de produits pour qu'Apple continue à réussir, » fait remarquer Roger Kay. Tim Cook a été clairement son premier choix comme successeur à la tête de l'entreprise. Il a « fortement recommandé » au conseil de le nommer à ce poste, comme il le dit dans sa lettre aux salariés.
Une position très forte sur presque tous ses marchés
Avec l'iPad, Apple est dans une position quasi indétrônable sur le marché des tablettes, et en forte position sur celui des smartphones avec l'iPhone. Il faudrait vraiment que Tim Cook prenne de très mauvaises décisions pour mettre l'entreprise en difficulté. Et il est peu probable que cela arrive, comme l'estiment les analystes. « Apple, ce n'est pas non plus que Steve Jobs: c'est aussi des équipes au design et au marketing qui ont contribué à lancer des produits qui ont eu du succès, » a déclaré Michael Gartenberg. Parmi eux, Jonathan Ive, senior vice président du design industriel, à qui Apple doit l'iMac, l'iPhone, l'iPad et l'iPod.
En tant que Chief Operating Officer, Tim Cook a également dirigé la division Mac d'Apple. C'est également lui qui a restructuré le commerce de détail de l'entreprise avec la mise en place des boutiques Apple. Avant de rejoindre Apple en 1998, Tim Cook était vice-président chargé de la production et de l'approvisionnement chez Compaq. « Tim Cook peut ne pas égaler Jobs dans sa capacité créatrice, mais il est la meilleure personne pour relier toutes les composantes d'Apple, » ajoute l'analyste de Gartner « Il faut, à la barre, une personne capable de poursuivre les opérations, » a-t-il déclaré.
Crédit photo : Apple
Corero Network Security se développe en France
Le fabricant américain de solutions de sécurité fait de l'Europe son chantier cet été. Entre juin et juillet derniers, Corero Network Security (CNS) y a ouvert pas moins de trois bureaux, en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne. Son implantation dans l'UE ne s'arrêtera d'ailleurs pas là puisqu'il va encore ouvrir un bureau en Espagne en septembre puis en Italie dans la foulée. En France, la direction est assurée par Emmanuel Le Bohec, nommé au mois d'août Régional Manager également en charge de la Belgique, du Luxembourg, de la Suisse Romande et de l'Afrique Francophone. Pour l'heure, il n'a pour unique collaborateur que Guillaume Delomel recruté en juin en tant que responsable technique.
Initialement éditeur et intégrateur de son propre logiciels de CRM, le groupe Corero n'est présent que depuis peu sur le marché de la sécurité informatique. Plus précisément depuis mars 2011, date à laquelle il a racheté son compatriote Top Layer, un spécialiste reconnu de la sécurité rebaptisé Corero Network Security. Grâce à lui, CNS dispose d'ores et déjà d'un catalogue de trois grands produits : le switch applicatif IDSB dédié au monde de la voix et des centres d'appels, le système de prévention d'intrusions de nouvelle génération Top Layer IPS et le système de protection contre les attaques par déni de service Top Layer DDoS Defense.
Illustration : Emmanuel Le Bohec
Crédit Photo : D.R
(...)(26/08/2011 10:03:05)
L'Université de Perpignan se dote d'un datacenter modulaire Bull
L'Université de Perpignan Via Domitia accueille près de 10 500 étudiants répartis dans 5 UFR et 3 Instituts (IAE, IUT et un institut catalan transfrontalier). Pour répondre aux besoins en terme de puissance informatique, l'université a inauguré un nouveau centre de calcul le 8 juillet 2011.
Après appel d'offres, l'établissement a choisi d'installer un Mobull du groupe Bull fourni par ServiWare, une filiale du constructeur. Le Mobull est un container au format standard ISO 45 d'une puissance de 227 teraflops/container ne nécessitant que très peu d'infrastructures sur place et pouvant être mis en service en huit semaines. Chaque container est isolé, étanche et intégré (y compris du point de vue du refroidissement à très haut rendement énergétique), pouvant être installé autant à l'extérieur sur un parking que dans un bâtiment.
Le coût du projet n'a pas été précisé.
Illustration: Mobull de Bull
Crédit Photo: Bull
(...)(26/08/2011 09:46:50)Trimestriels Acer : Victime d'une faible demande
Acer publie les résultats financiers de son deuxième trimestre fiscal. Le constructeur affiche une baisse de 32% de son chiffre d'affaires mondial qui est de 3,5 milliards de dollars. La perte opérationnelle se monte à 246 millions de dollars. Le profit après impôts est négatif de 236 millions de dollars US.
Ces chiffres du deuxième trimestre viennent après un début d'année dans le rouge. Le Pdg mondial Gianfranco Lanci avait dû quitter le navire fin mars, son successeur anticipait un repli des ventes de 10% pour le deuxième trimestre, c'est 32%. Pour expliquer ce dérapage, le constructeur pointe l'état des stocks dans la distribution en EMEA, la réorganisation, toujours en EMEA qui a coûté 30 millions de dollars en raison de la situation économique morose et des indemnités de départs de hauts dirigeants.
Les dirigeants d'Acer essaient d'anticiper d'éventuelles critiques. Ils mettent en avant leur changement de modèle économique et leur volonté de mieux maîtriser leurs stocks en fonction de la demande du marché (qui est faible). Pour les deux trimestres à venir, Acer prévoit une marge améliorée et une activité plus stable. Sur le 1er semestre, le chiffre d'affaires a baissé de 26% à 8 milliards de dollars US.
Le marché BI progresse avec les outils d'ETL et de MDM, montre PAC
En 2011, les logiciels d'intégration de données, de manipulation et de restitution de l'information, et les services qui leur sont associés, vont générer sur l'Hexagone un chiffre d'affaires supérieur à 2 milliards d'euros, estime Pierre Audoin Consultants. Le cabinet d'analyses a publié début août une étude sur « le marché de la BI et du Data Management en France ». D'ici à 2014, le secteur devrait afficher une croissance moyenne de 5,3%, supérieure de près d'un point et demi à celle du marché français des logiciels et services IT dans son ensemble. Déjà, en 2009, les outils du décisionnel avaient beaucoup moins pâti de la crise que d'autres domaines et enregistré en 2010 une croissance de 4%. La partie licences et maintenance a représenté près du tiers de ce marché l'an dernier.
Les outils d'ETL (extraction, transformation, loading) destinés à l'intégration des données restent un gros marché qui présente une croissance assez forte. Au niveau mondial, on peut en juger par la progression d'Informatica (*). « Cela progresse de la même façon chez Talend et IBM », souligne Olivier Rafal, directeur Information Management chez PAC et auteur de l'étude.
MDM en France : des acteurs locaux ont évangélisé
De fait, au-delà des projets de Business Intelligence identifiés comme tels, qui nécessitent d'organiser les données et de s'assurer de leur qualité, de nombreux autres projets s'appuient sur les outils d'Information Management, liés à la manipulation et à l'analyse des données structurées. En France, il y a notamment une bonne croissance sur le MDM [Master Data Management, gestion des données de référence]. « C'est un peu une spécificité française, note l'analyste de PAC. Nous sommes au niveau des Etats-Unis dans ce domaine. Cela s'explique sans doute par le fait qu'il existe des acteurs locaux comme Orchestra Networks et Talend qui ont évangélisé le marché et sont bien présents. Il y a une prise de conscience sur l'importance de la qualité des données qui semble mieux se faire en France que sur d'autres marchés. C'est moins flagrant en Allemagne, par exemple. »
La croissance en 2011 va se répartir entre les outils d'ETL, qui représentent encore l'essentiel de la progression, et les logiciels analytiques. Il n'y a pas eu énormément de projets uniquement étiquetés BI. « Il s'agit davantage de projets tactiques tels que la mise en place d'un MDM dans un domaine particulier, explique Olivier Rafal. Si cela fonctionne, on l'étend ensuite dans un autre domaine. » De façon générale, il n'y a pas eu de projets mirobolants. Les déploiements restent très ciblés, les entreprises étant déjà bien équipées.
Outre le MDM, parmi les leviers de croissance du marché, PAC liste quatre autres axes. Les applications analytiques en sont un, ainsi que les outils de visualisation de l'information qui peuvent être d'emblée pris en main par des utilisateurs non experts, de façon interactive.
(*) +30% sur son chiffre d'affaires annuel en 2010, par rapport à 2009, à 650 M$.
Crédit illustration : PAC 2011
[[page]]
Par ailleurs, le cabinet d'études estime prometteuse l'intégration entre les outils collaboratifs et les logiciels décisionnels. Enfin, les flux d'informations provenant du web et des réseaux sociaux, en développement constant, constituent une nouvelle source à analyser. Ces données, « de nature et de qualité très diverses », posent un défi à l'industrie qui doit les collecter, les corréler, les indexer et les analyser, souligne PAC. « C'est tout l'enjeu du phénomène Big Data », rappelle Olivier Rafal.
Le recours à des technologies de moteurs de recherche dans le décisionnel a de l'avenir, mais cela reste anecdotique pour l'instant, note l'analyste, même si des éditeurs français comme Exalead (avec ses SBA, search-based applications) et Sinequa ont déjà à leur actif déjà sur des projets dans ce domaine (au Crédit Agricole, notamment pour Sinequa, chez Gefco et à La Poste pour Exalead). D'autres acteurs peuvent y prétendre. « IBM a tous les outils pour le faire, SAS et Microsoft aussi. »
Le réseau de partenaires, un soutien de poids
En France, cinq éditeurs (SAP, Oracle, IBM, SAS et Microsoft) se taillent 63% du marché, dont près de 1/5e pour le premier. Quatre d'entre eux ont présenté de belles croissances. Celle de SAP a pendant un temps un pâti de difficultés liées à l'organisation des équipes commerciales de Business Objects et l'éditeur n'a lancé que récemment sa nouvelle plateforme décisionnelle BI 4.0. Dans le même temps, il y a eu des innovations technologiques venant d'autres offres. Un acteur comme QlikTech, notamment, a beaucoup progressé, parfois victime de son succès, certains outils pouvant lui manquer au niveau architecture pour de gros déploiements ou du côté de gestion de la qualité des données, pointe l'analyste de PAC. « Oracle s'est également mis en ordre de bataille avec ses solutions Hyperion, une belle offre soutenue par les outils middleware de l'éditeur », expose-t-il en ajoutant qu'Oracle a par ailleurs commencé à vendre Exadata (**), sa solution de stockage adapté aux applications décisionnelles (« sans doute une petite dizaine en France »), Atos en étant l'un des premiers intégrateurs. SAS a lui aussi « mis le paquet » sur des partenaires privilégiés comme Accenture.
Microsoft, qui dispose d'une offre « bien intégrée », a renouvelé une partie de ses partenaires et s'applique à les choyer. « Son offre technologique tient la route y compris sur certains gros clients, même si la plupart du temps, elle est plutôt installée chez des clients moins importants. Un outil comme PowerPivot, par exemple, est très séduisant. Si le client a déjà déployé des logiciels comme SQL Server, SharePoint et Outlook, cela peut être intéressant pour lui », note Olivier Rafal. Chez IBM, « l'intégration avec Cognos se passe plutôt bien et les rachats qui ont été faits ont du sens », aussi bien d'un point de vue technologique que pour renforcer sa présence sur le marché. Parmi les autres acteurs, outre des éditeurs comme Microstrategy, QlikTech ou Tibco Spotfire, qui ont réalisé des déploiements assez ciblés, il existe par ailleurs de « petits éditeurs intéressants comme le Français We are Cloud », avec son offre Bime. L'étude de PAC prend en compte plus d'une cinquantaine de fournisseurs (éditeurs et sociétés de services).
(**) Système de stockage de base de données, combinant matériel Sun et logiciels Oracle, optimisé pour le datawarehouse et les processus intensifs de requêtes. De son côté, SAP a lancé il y a quelques mois sa solution HANA (High-Performance Analytic Appliance) pour effectuer en temps réel des analyses haute performance.
Crédit illustration : PAC 2011
Une segmentation des PC qui s'adapte au phénomène tablette
C'est à priori une question simple, qui s'adresse en l'occurrence au constructeur Acer : « n'avez-vous pas torpillé votre offre de netbooks en proposant des tablettes tactiles à peine plus chères ? » Angelo d'Ambrosio, Directeur de la Division grand public d'Acer France répond « le marché des terminaux informatiques s'est une nouvelle fois segmenté et la partie des netbooks proposés à plus de 400 euros souffre effectivement, mais les netbooks conservent un rôle important en tant que premier prix et, souvent, comme premier matériel informatique. »
Dans les faits, la segmentation en place pour cette période de « back to school » 2011 n'est plus fondée sur les caractéristiques techniques des matériels, mais sur les usages.
Changement de périmètre
Cela explique pourquoi les constructeurs informatiques ne souhaitent pas que les tablettes soient considérées comme un marché « à part ». Si elles sont exclues du périmètre, les ventes de PC vont continuer de baisser fortement, comme le confirmait voilà quelques jours le cabinet Gartner : hors tablettes, les ventes ont chuté de 17,8% en France au 2ème trimestre. C'est déjà le quatrième trimestre consécutif de baisse pour le marché hexagonal, et il est peu probable que cela change si les tablettes ne sont pas intégrées au périmètre des études.
« La puissance des machines n'est plus le critère n°1 pour segmenter l'offre produits, poursuit Angelo d'Ambrosio. Dans notre cas, nous sommes partis des usages et des types de clients pour identifier des catégories. Nous avons ensuite positionné, ou non, nos différentes marques sur chaque catégorie, puis créer des sous-catégories qui sont adressées par des gammes, comme Iconia pour les solutions tactiles ou Predator pour les gamers ».
Concrètement, pour Acer, qui dispose de l'une des portefeuilles de produits les plus larges, cela donne un nombre de combinaisons beaucoup plus important qu'auparavant.
Steve Jobs quitte son poste de PDG d'Apple, Tim Cook le remplace
« J'ai toujours dit que s'il venait un jour où je ne pourrai plus assurer mes fonctions comme PDG d'Apple, je serais le premier à vous le faire savoir. Malheureusement, ce jour est arrivé », vient d'écrire Steve Jobs, le co-fondateur d'Apple, dans une lettre à ses employés.
Depuis plusieurs années, Steve Jobs se bat contre un cancer et il avait pris en janvier dernier un congé, pour une durée indéterminée, afin de se consacrer à sa santé. Le PDG a démissionné de ses fonctions, hier mercredi, et il a fortement recommandé que Tim Cook soit élu à son poste, a précisé Apple. Tim Cook prend donc les rênes. C'est lui, déjà, qui avait assuré l'interim à la tête d'Apple lorsque Steve Jobs avait dû s'absenter pour plusieurs mois en 2009, période au cours de laquelle il avait reçu une greffe du foie.
Steve Jobs a été élu président du conseil d'administration d'Apple, avec effet immédiat, et Tim Cook est lui-même membre du conseil, précise un communiqué. 
Tim Cook qui remplace Steve Jobs comme CEO d'Apple
« Je pense que les jours les plus brillants et innovant d'Apple sont à venir, a encore écrit Steve Jobs dans son message. Je suis impatient d'observer et de contribuer à son succès dans un nouveau rôle ».
Comme président du conseil d'administration, Steve Jobs continuera à apporter sa contribution à Apple avec sa vision unique, sa créativité et son inspiration, a déclaré Art Levinson, président de Genentech et également membre du conseil d'aministration d'Apple. « La vision extraordinaire de Steve et ses qualités de dirigeant ont sauvé Apple et l'ont guidé vers sa position de société technologique la plus innovante et la plus valorisée du monde ».
Apple, brièvement mieux valorisé qu'Exxon
Steve Jobs est largement reconnu et admiré pour avoir relancé la société, en difficulté dans le milieu des années 90, et l'avoir transformé pour en faire l'une des entreprises technologiques les plus brillantes et prospères du monde. Sous sa direction, Apple a développé l'iPod, l'iPhone et l'iPad, autant de terminaux qui ont défini le segment technologique dans lequel ils évoluent. Les analystes se demandent si la société pourra continuer dans cette direction sans lui. Une inquiétude qu'ils avaient déjà manifesté, lors du précédent arrêt maladie de Steve Jobs, pour constater ensuite que Tim Cook avait parfaitement mené l'interim.
En juillet 2011, Apple a présenté des résultats record. Et le 9 août dernier, son action avait grimpé suffisamment pour que la valorisation de la société dépasse brièvement celle du géant pétrolier Exxon (341,4 milliards de dollars), avant de reprendre la deuxième place avant la fermeture du marché. Le chiffre d'affaires annuel d'Exxon est environ quatre fois plus important que celui d'Apple. Un sommet boursier que la firme à la pomme avait déjà atteint au cours d'une autre journée, en septembre 2010.
Illustration : Steve Jobs, co-fondateur d'Apple (crédit : CIO US)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |