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(28/06/2011 10:42:15)
L'Afdel plaide pour la création de champions européens
« Laissez-nous entreprendre », a lancé à l'attention des pouvoirs publics le président de l'Afdel, Patrick Bertrand (en photo), lors de la garden party de l'association française des éditeurs de logiciels(*), la semaine dernière à Paris. « Quand on investit dans le numérique, cela booste le développement du PIB », a-t-il redit devant un auditoire de convaincus, au nombre desquels l'Ambassadeur de Grande-Bretagne, Sir Peter Westmacott, qui accueillait l'assemblée. Quelques minutes plus tôt, ce dernier avait rappelé que le logiciel pesait 100 000 emplois au Royaume-Uni.
« Mais on ne peut pas nous demander de réaliser de la croissance et raboter en même temps l'innovation », a poursuivi Patrick Bertrand en faisant référence à la modification du statut de la jeune entreprise innovante (JEI) rogné fin 2010 par la loi de finances 2011, et en rappelant au passage le coût que la réforme de la taxe professionnelle entraînait déjà.
Travailler activement sur l'éducation
A ses côtés se tenaient Laure de la Raudière, députée UMP d'Eure-et-Loir, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur la neutralité de l'Internet et des réseaux, et Gilles Babinet, président du CNN (conseil national du numérique). Patrick Bertrand s'est ensuite élevé contre le projet de « Taxe Google », amendement retiré depuis par le Sénat. Celui-ci visait à mettre en place une taxe de 1% sur l'achat de services de publicité en ligne. Son retrait a été obtenu notamment par l'action du CNN et de certains élus, a salué par la suite l'Afdel.
Le président de l'association française des éditeurs de logiciels a par ailleurs plaidé pour la mise en place d'une dynamique qui permettre de créer en France des ETI (entreprises de taille intermédiaire) pouvant donner naissance à des champions européens. Pour cela, « il faut que les entreprises françaises puissent se racheter ; il faut donc revoir le droit de la concurrence ». Un travail de pédagogie autour du numérique reste indispensable, selon lui avec, au coeur de tout, la recherche & développement et l'innovation. « Si les pouvoirs publics ne voient que la partie immergée et ne perçoivent pas l'importance de la R&D, nous aurons perdu une bataille. » Il faut aussi travailler activement sur des sujets tels que l'éducation, a souligné Patrick Bertrand. « Il y a une pénurie incroyable de main d'oeuvre ».
Un des moyens d'éviter la régulation d'Internet, c'est aussi de faire en sorte que l'on éduque. Il y a là un devoir, estime le président de l'Afdel. « La réponse n'est pas réglementaire, elle passe par l'éducation des jeunes ».
La taxe dite Google a mobilisé contre elle
A sa suite, Laure de la Raudière a rappelé rapidement son parcours. Après avoir quitté France Télécom en 2001 pour entrer dans la start-up Pertinence Data Intelligence qui a levé des fonds, elle a créé sa propre société dans le domaine du conseil en R&T. Lancée en politique, elle a remarqué à l'Assemblée Nationale un créneau qui n'était pas trusté, celui des sujets portant sur le numérique et Internet, malgré la façon dont ils révolutionnent la société dans tous les domaines (santé, culture, droit...). « Tous ces problèmes se posent aux politiques qui cherchent comment faire appliquer la loi. »
Autre sujet d'importance : comment profiter de la croissance de l'économie numérique. « Depuis 2007, le gouvernement soutient massivement l'innovation, d'abord avec la modification du crédit impôt recherche puis avec le statut de la JEU, jeune entreprise universitaire, inséré dans la loi Pécresse. » Elle se dit d'ailleurs en phase avec l'avis du CNN qui souhaite réparer les dommages faits fin 2010 au statut de la JEI, ajoutant être intervenue, sans succès, au Palais Bourbon pour maintenir le statut des JEI s'étant créées avant le vote de la loi.
Illustration : Patrick Bertrand, directeur général de l'éditeur Cegid et président de l'Afdel, lors de la garden party à l'Ambassade de Grande-Bretagne (crédit : Mehrak Habibi)
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Pour Laure de la Raudière, les 4,5 milliards d'euros du Grand Emprunt consacrés à l'économie numérique, « du jamais vu », a-t-elle tenu à souligner, signifient que l'Etat a tout de même conscience du potentiel de développement que représente ce secteur pour le France. Cela veut dire aussi qu'il devra y avoir des gens pour travailler dans ce domaine. « Nous avons en France un bon réseau et de l'appétit... D'autres pays embauchent des ingénieurs français. Il manque peut-être que l'on en fasse une ambition présidentielle, majeure pour notre pays ».
La députée a vu un effet positif dans la tentative de mise en place de la taxe dite Google. « Elle a mobilisé [contre elle] les acteurs de l'économie numérique qui ont dit : il faut que nous parlions aux politiques. Cela a été un catalyseur de création du CNN. » Elle y voit aussi un lien avec l'organisation du eG8 Forum.
Un début sans doute, mais il reste encore du chemin à parcourir pour sensibiliser les politiques à l'économie numérique sous tous ses aspects, bien au-delà des médias sociaux et du web marchand.
Le meilleur réseau de VC en Europe
Gilles Babinet, créateur de start-up (CaptainDash, MXP4, Eyeka) et désormais président du CNN, a affirmé pour sa part que la France disposait de sérieux atouts, au nombre desquels la qualité de ses grandes écoles et de son infrastructure. Aux postes « techno » des principaux acteurs du Web (les Google, Facebook, Yahoo...) se trouvent des Français. L'ADSL en France est le moins cher au monde, a-t-il également rappelé, estimant que la fracture sur ce terrain était avant tout géographique.
« Nous avons le meilleur réseau de VC [venture capitalists, investisseurs en capital risque] de financement de l'industrie innovante d'Europe. Pour le financement de l'innovation, nous sommes passés devant la Grande-Bretagne. » Mais, il a également pointé : « Ce qui est particulier à notre industrie [numérique], c'est qu'elle est informelle » en évoquant le récent rapport McKinsey sur l'impact d'Internet sur l'économie française. 1,2 million d'emplois créés, 500 000 détruits, sans politique structurée de l'Etat. « Le numérique permet de démultiplier cela ». Il cite la Californie avec ses presque 40 millions d'habitants comptant 20 millions d'actifs dont 8 travaillant dans le numérique. En France, avec la sortie du rapport McKinsey et la prise de conscience des pouvoirs publics, « nous sommes à un tournant », considère-t-il. (...)
Les services numériques génèrent plus de revenus que le matériel
Le cabinet d'études Gartner détaille les résultats de 2010, divisés en trois segments distincts : les abonnements à des services, le hardware et les contenus. La part la plus importante de ces dépenses (62%) revient à l'ensemble des abonnements souscrits : forfaits voix et data mobiles, jeux, packs TV, etc. Vient ensuite le marché des équipements numériques (à hauteur de 28%), qui englobe les dépenses en ordinateurs, téléphones, TV, consoles de jeux, etc. Enfin, les 10% restants sont consacrés aux contenus, en tous genres : services cloud, vidéos, jeux, musique, ebooks, logiciels et applications mobiles...
Si Gartner estime à 2 000 milliards de dollars le marché de l'information et du loisir numérique, ce chiffre devrait progresser pour atteindre 2 100 milliards cette année et atteindre 2 800 milliards à l'horizon 2015. Selon cette étude, les trois principaux vecteurs de développement de cette économie dans les années à venir pourraient être le très haut débit mobile, les services de géolocalisation et les systèmes d'exploitation qui en sont le moteur.
(...)(27/06/2011 13:24:47)Gérald Karsenti nouveau PDG de HP France
Jusqu'alors directeur général de l'entité services au sein de HP France, Gérald Karsenti a été nommé PDG de la filiale française de la firme de Palo Alto. Il a rejoint HP en 2007, d'abord comme « dg » des ventes entreprises et, depuis septembre 2010, comme « dg » des services aux entreprises, en charge de la transformation et de l'infogérance.
Avant HP, Gérald Karsenti a eu une longue carrière chez Cap (18 mois comme président d'une filiale et « dga » de Sogeti) et surtout chez IBM, où il a passé la bagatelle de 18 années, terminant au poste de vice-président du software groupe France. Chez « big blue », il a évolué en France mais aussi en EMEA (2 ans), à New York (3 ans) comme vice-président channel et SMB, en Russie (1 an) au Japon (6 mois). Il remplace à ce poste Yves de Talhouët, promu en mai dernier senior vice président de l'entité entreprises et directeur général de HP EMEA. Ces dernières semaines, HP France nous avait indiqué rechercher une personnalité externe pour prendre le poste de PDG. La nomination de Gérald Karsenti est un signe fort de l'importance accrue du monde des services dans la stratégie de développement de HP.
Gérald Karsenti et diplômé de Sciences Po Paris, de HEC, d'Oxford, il est titulaire d'un master en finance. Professeur affilié à HEC, il a publié plusieurs ouvrages : « Le Business model des services » (avec Wolfgang Ulaga), Le modèle 4x4, méthode globale de conduite de changement, Le business model des services.
Les services sont bien le fil conducteur de la carrière de Gérald Karsenti et de ses différents ouvrages. Pour en savoir plus, nous vous invitons à visiter le blog personnel de Gérald Karsenti : http://geraldkarsenti.blogspot.com/
Crédit photo : D.R.
CA modernise ses logiciels d'administration de mainframes
Avec les dernières mises à jour qu'il livre sur ses logiciels d'administration pour les mainframes, CA Technologies cherche à répondre aux principales demandes des informaticiens intervenant sur ces systèmes. « J'ai rencontré des centaines de clients en un an pour leur demander quels étaient les problèmes qu'ils rencontraient », explique Dayton Semerjian (en photo), directeur général de l'activité mainframe de CA Technologies. Il énumère les trois points qui lui ont été régulièrement répétés : premièrement, le contrôle des coûts, deuxièmement, le maintien des compétences, alors que partent à la retraite les personnes qui s'occupaient jusqu'alors de ces grands systèmes, et troisièmement, l'agilité accrue des mainframes.
Les mises à jour apportées par CA couvrent ces trois catégories de préoccupations, assure Dayton Semerjian. Au total, 84 programmes ont évolué sur les 234 que rassemble l'offre CA pour les mainframes.
Parmi les outils concernés figure Mainframe Software Manager (MSM), conçu pour rationaliser le processus d'installation des autres logiciels de CA. Sa nouvelle édition simplifie sensiblement les opérations de configuration. Dans bien des cas, configurer un logiciel sur un mainframe peut prendre une journée, voire plus, rappelle Dayton Semerjian. Avec la dernière version de MSM, gratuite pour les clients CA sous contrat, cette tâche peut être réduite à moins d'une heure. « Nous avons procédé à un benchmark interne. Nous avons demandé à un spécialiste de ces environnements d'installer dix applications. Sans utiliser MSM, cela lui a pris six heures et demi et avec MSM, moins d'une heure ».
Endevor : une interface basée sur l'IDE Eclipse
Autre outil mis à jour, Endevor (Environment for developers and operations) Software Change Manager qui permet de gérer le code source des applications. Il dispose d'une interface rajeunie, basée sur l'environnement de développement intégré Eclipse. « Pendant des années, les programmeurs se sont interfacés avec Endevor en utilisant un écran vert. Ils peuvent maintenant utiliser Eclipse, à la fois pour développer, mais aussi pour gérer l'application elle-même », explique Mark Combs, vice-président de l'activité mainframes chez CA.
L'outil Sysview Performance Management surveille les performances des autres applications mainframe. Désormais, il déporte davantage de traitements vers le moteur spécialisé zIIP, ce co-processeur qu'IBM a mis à disposition sur ses derniers Z series. Celui-ci permet aux entreprises de réaliser des économies parce que son usage n'est pas facturé par IBM sur ses contrats à l'usage des mainframes. La mise à jour de Sysview utilise 40% de temps CPU en moins. Puisque la facturation sur le mainframe est d'abord effectuée sur la capacité d'utilisation, on voit immédiatement l'intérêt sur le terrain du contrôle des coûts, souligne Mark Combs.
CA utilise aussi le co-processeur pour réduire les temps de processeur sur son logiciel de gestion de la base de données, IDMS (Integrated Database Management System). La nouvelle version déporte 50% de ses traitements vers le zIIP. Elle dispose également de davantage d'outils d'ajustement automatique et de reporting statistique.
Quoique les mainframes soient souvent considérés comme une technologie ancienne, il conserve une présence forte dans de nombreuses entreprises. Dayton Semerjian voit dans ces systèmes une façon de déployer un cloud privé. CA estime que le marché total pour les produits et services mainframe progresse jusqu'à 11,4 milliards de dollars en 2014 (contre 10,6 milliards de dollars en 2010).
Illustration : Dayton Semerjian, directeur général de l'activité mainframe de CA Technologies (crédit : CA) (...)
Google arrête ses services Health et PowerMeter
Google a annoncé vendredi qu'il allait fermer deux services en ligne, Health, lié au domaine de la santé, et PowerMeter, se rapportant à la gestion de la consommation d'énergie, car ils n'avaient pas n'avaient pas obtenu le succès escompté. Limité aux résidents des Etats-Unis, Health ouvrait aux patients un espace de stockage pour leurs données médicales. Ces informations pouvaient ensuite être partagées avec les médecins de leur choix en stipulant, pour chaque praticien, le niveau de confidentialité de leur accès. Le service avait été lancé en version à la mi-2008, environ six mois après que Microsoft ait dévoilé une offre similaire appelée HealthVault. Les sceptiques se demandaient à la fois si Google pourrait sécuriser les nombreux partenariats dont il avait besoin pour faire fonctionner le projet, et si les utilisateurs seraient enclins à confier des données de santé sensibles.
Des services similaires proposés par Microsoft
« Maintenant, après quelques années d'expérience, nous reconnaissons que Google Health n'a pas obtenu les répercussions importantes que nous espérions », ont déclaré les dirigeants de l'éditeur dans un billet de blog. Bien que certaines personnes soucieuses de leur santé et d'autres connaissant bien la technologie aient adopté le service, la firme a échoué sur on usage d'une façon généralisée. Google Health fonctionnera jusqu' au 1er janvier 2012. Ses utilisateurs pourront télécharger leurs données de santé pendant une année dans différents formats, y compris des fichiers XML qui pourront être importés dans d'autres services, y compris dans HealthVault de Microsoft.
Google va également stopper, le 16 septembre prochain, PowerMeter, son service de gestion de la consommation d'énergie. Microsoft a lui aussi développé Hohm, un outil qui permet aux personnes de diminuer leur empreinte énergétique dans leurs maisons.
(...)
La vente liée en informatique toujours en débat
Les grands comptes ne se sentent pas a priori concernés par la question de la vente liée ordinateur-logiciels. En général, ils négocient de tels volumes d'achats que les conditions sont spécifiques à leur cas et qu'ils peuvent acheter des PC nus pour y installer des masters obtenus directement auprès d'éditeurs avec des licences particulières (Software Assurance de Microsoft par exemple). Mais cette appréciation est erronée.
Dans un contexte juridique encore fluctuant comme il est mentionné sur le site de nos confrères de Distributique, les petites entreprises, qui ne bénéficient pas de cet effet de volume, sont, elles, au même régime que les particuliers : leurs PC sont achetés avec des logiciels qu'elles n'ont pas choisis mais qu'elles doivent payer tout de même (système d'exploitation, antivirus...). Cela peut constituer un coûteux doublon de licences qu'elles possèdent éventuellement déjà sur d'anciennes machines mises au rebut, licences souvent transférables aux nouvelles machines (sauf dans le cas des licences OEM).
La licence Windows toujours au coeur du débat
Si l'emploi de logiciels libres (notamment du système d'exploitation Linux en lieu et place du Windows imposé en vente liée) reste très marginal, le refus de payer une licence Microsoft Windows lors de l'acquisition d'un ordinateur reste l'origine de la plus grande part des jurisprudences. Les militants de l'initiative Racketiciel sont le plus souvent à l'origine des procédures engagées. Côté entreprises, la contestation vise plutôt à obtenir des rabais de la part des éditeurs ou des distributeurs.
Cependant, la question revient dans l'actualité par le simple fait de l'évolution des comportements et du marché, au delà de la succession des jurisprudences. Et toutes les entreprises sont, de fait, concernées directement (en achetant et payant des logiciels non-choisis) ou indirectement (via leurs collaborateurs ou partenaires).
Un matériel personnel généralement plus cher
Notamment, la tendance au « bring your own device », c'est à dire à l'emploi par les salariés de leur propre matériel et de leurs propres logiciels pour le compte de leur employeur transfère dans les entreprises la question de la vente liée. Les salariés se font en effet rembourser leurs frais et si ces frais sont plus élevés que nécessaires, l'entreprise subit ainsi un surcoût. Au delà du cas de Microsoft Windows sur les PC, les nouveaux terminaux entrant dans les SI sont autant concernés : smartphones (iOS, Android, Windows...), tablettes...
Plus insidieusement, les salariés sont désormais équipés chez eux d'outils sur lesquels ils s'auto-forment. Les entreprises sont ainsi tentés d'utiliser, donc d'acquérir, les outils auxquels leurs salariés sont habitués mais sans capacité de mise en concurrence ou de choix véritable. Où est, du coup, leur capacité à développer une politique d'achat avec mise en concurrence réelle des éditeurs sur la question du prix mais aussi sur les fonctionnalités ou la sécurité ? (...)
Le Cigref, l'AFAI et l'Ifaci s'accordent sur la gouvernance du SI
Le concept de gouvernance des systèmes d'information a une dizaine d'années en France. Son histoire a récemment rencontré celle de l'audit. Le Cigref (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises), l'Afai (Association Française de l'Audit et du Conseil Informatique) et l'Ifaci (Institut de l'Audit Interne) ont réalisé un travail commun de deux ans sur le sujet et viennent de publier un guide d'audit de la gouvernance du SI. Le 23 juin 2011, les trois associations ont présenté les résultats de ce travail à plus d'une centaine de participants à Paris lors du colloque « De la gouvernance du système d'information à la gouvernance de l'entreprise numérique ».
Faire suite à des travaux de l'AMF
Comme l'a rappelé Claude Cargou, président de séance et ancien président du Cigref et de l'AFAI, tout a commencé en 2007 lorsque l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) avait voulu créer un cadre de référence pour garantir la transparence de l'audit et du contrôle interne dans les sociétés cotées. Il manquait à ce premier travail une dimension SI alors même que les SI sont au coeur de l'entreprise moderne.
En 2009, l'Afai et le Cigref avaient donc déjà organisé un premier colloque, issu de deux années de collaboration, pour présenter un guide de l'audit du système d'information. Deux ans plus tard, les mêmes, rejoints par l'Ifaci, présentent un prolongement de ce premier travail qui vise cette fois à auditer la gouvernance du SI.
12 vecteurs pour guider l'auditeur
Ce guide n'est pas un référentiel de maturité complexe, comme Cobit avec ses plus de 10 000 items. Il se présente sous la forme d'un certain nombre de pratiques réunies en 12 vecteurs (voir ci-dessous), l'auditeur gardant la liberté d'estimer le niveau de maturité de chaque critère définissant chaque pratique. Le travail des trois associations est donc à la fois plus flexible et plus adaptable à chaque entreprise.
Il ne faut en effet pas oublier, comme cela a été martelé à de nombreuses reprises durant la journée, que la gouvernance du SI ne signifie rien sans qu'on la rattache à la gouvernance de l'entreprise, dont elle n'est finalement qu'un miroir.
Illustration colloque du Cigref (crédit : B.L.) (...)
Trophées CIO 2011 : Les meilleures pratiques en management IT
Dans la foulée de la Matinée Stratégique « soutenir les nouveaux modèles économiques des entreprises », CIO mettront en avant les meilleures pratiques des managers IT mises en oeuvre au cours de l'année écoulée en remettant les Trophées CIO 2011. La manifestation aura lieu au Pavillon Dauphine, Porte Dauphine à Paris, le mardi 28 juin 2011 à partir de 8 h 30 pour la Matinée Stratégique « soutenir les nouveaux modèles économiques des entreprises » et à 11 h30 pour la remise des Trophées.
Des professionnels désignent les meilleures pratiques des professionnels
Sélectionnées par un jury associant des DSI, des spécialistes du recrutement par approche directe, des consultants en organisation et des journalistes, ces meilleures pratiques peuvent en effet utilement inspirer tous les homologues des lauréats.
Le jury a ainsi réuni Pascal Buffard, Directeur général d'Axa Group Solutions ; Georges Epinette, DG de la Stime et DSI du Groupement des Mousquetaires ; Michel Foulon, DSI du Courrier au sein du groupe La Poste ; Jean-Marc Lagoutte, DSI du groupe Danone, Caroline Apffel, Partner chez Heidrick & Struggles ; Carine Guillemette, DG de Now Consulting ; Antoine Gourevitch, Directeur Associé du BCG et Michel Jaubert, Directeur associé chez AT Kearney.
Le Trophée de l'Excellence Opérationnelle est destiné au DSI, ou au manager IT, qui a délivré le bon service à la bonne qualité, à la bonne personne, au bon moment et au bon prix.
Le Trophée de l'Innovateur récompense celui qui a délivré un projet usant de manière inédite d'une (éventuellement nouvelle) technologie IT pour créer de la valeur métier.
Le Trophée du Stratège distingue celui qui a élaboré une vision du SI pour bâtir l'entreprise numérique des années à venir.
Le Trophée de la Valeur Métier met en avant celui qui a permis la transformation des processus métier pour délivrer toujours plus de valeur ajoutée (au moindre coût, avec la plus grande flexibilité, etc.).
Enfin, le Grand Prix permet de récompenser celui qui réunit au mieux toutes les qualités requises pour les autres Trophées.
Chaque lauréat s'exprimera à cette occasion sur le plus gros défi relevé, les enseignements à tirer des projets menés et sur les prochains défis.
Une matinée aussi consacrée à l'innovation
Cette mise en lumière des meilleurs projets réussis en 2011 et des managers qui les ont menés sera l'occasion de se projeter dans le futur et des nouveaux services proposés par les entreprises à l'heure du numérique. La conférence débutera à 8 h 30 par les interventions des meilleurs experts et dirigeants d'entreprise en matière d'usage des nouvelles technologies issues d'internet, des réseaux sociaux, du Cloud et de la mobilité, afin de créer de nouveaux services à destination des entreprises ou des particuliers.
La révolution des nouveaux services à l'heure du numérique, réunira ainsi :
- Albert Asséraf, directeur de la stratégie, du marketing et des études de JCDecaux,
- Philippe Bourquin, directeur des projets innovation et développement chez France Télévisions,
- Philippe Delaide, Directeur Général de Kiala France,
- Jean Gondé, CTO de Lagardère,
- Antoine Jove, DGA de BCA Expertise,
- Cédric Naux, Directeur Développement Numérique de Bayard Jeunesse et Milan Jeunesse,
- Pascal Thomas, directeur du marketing Audience de PagesJaunes (...)
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