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(14/01/2011 17:44:53)
Eric Boustouller va présider la Chambre de Commerce américaine en France
Le président de Microsoft France depuis 2005, Eric Boustouller, vient d'être élu à la tête d'AmCham France, la Chambre de Commerce Américaine dans l'Hexagone. A ce poste, il remplace Jean-Claude Gruffat, directeur général de Citigroup France, qui l'a occupé trois années de suite.
Eric Boustouller a déclaré vouloir veiller « tout particulièrement à oeuvre pour le développement du dialogue transatlantique et à valoriser une économie partenariale entre les entreprises françaises et américaines et entre pouvoirs publics ». Celui qui est aussi vice-président de Microsoft International, est par ailleurs administrateur de Syntec Numérique, la chambre patronale des SSII et éditeurs français.
Parmi les autres membres du bureau exécutif élu par AmCham France pour 2011, lors de son assemblée générale du 13 janvier, le PDG de Carlson Wagonlit Travel, Douglas Anderson, et le vice-président EMEA de FedEx, ont été élus vice-présidents conjoints. Le poste de trésorier a été confié à Andrew Brandman, vice-président exécutif d'Euronext Nyse.
(...)(14/01/2011 17:38:36)
Syntec Numérique n'est pas écouté, selon Guy Mamou-Mani
Optimiste pour l'année 2011 en annonçant une croissance de son marché de 3% alors que le gouvernement table sur une progression globale de 1,5%, Guy Mamou-Mani, président de Syntec Numérique, précise que « le 1% que nous avions indiqué début 2010 est totalement confirmé. Aujourd'hui, nous sommes en train de repartir, de trouver un nouveau dynamisme, nos indicateurs sont confiants. Le 3% me paraît solide et sérieux» assure Guy Mamou-Mani. « Une fois qu'on a dit ça, on peut ajouter que nous avons aujourd'hui 550 éditeurs avec un président du comité éditeur qui est Bruno Vanryb. Nous avions déjà des éditeurs au Syntec mais ils ne savaient pas s'identifier à cette politique. Là, avec Syntec Numérique, des collèges et des présidents de collèges qui sont vraiment porteurs, ils arrivent à avoir leur place au niveau qu'ils méritent. On a également tous les membres du G7 avec nous, donc le Syntec qui était considéré - mais je ne partage pas cet avis - comme un club de SSII vieillissantes reprend une toute autre dimension grâce à ce projet de Syntec Numérique. »
Une dispersion des forces
Interrogé sur la rivalité entre l'Afdel et Syntec Numérique, Guy Mamou-Mani n'élude pas la question et explique que « c'est une association presque soeur avec les mêmes objectifs. Bruno Vanryb va à l'Afdel pour dialoguer et pousser des projets communs. Et sans que l'Afdel nous rejoigne, nous pouvons tout à fait avoir des actions communes. [...] Je ne veux pas faire d'OPA sur toutes les associations, mais il faut que nous trouvions la bonne forme pour que le numérique parle d'une seule voix », notamment dans le champ politique. C'est un des constats négatifs du président : « Syntec Numérique n'est pas écouté par le monde politique. Je le constatais avant, je le constate depuis que je suis élu. Il y a une très mauvaise compréhension de nos enjeux. Quand le président de la République veut parler du numérique, il invite 7 blogueurs. C'est une faute majeure. Quel est l'outil de transformation majeur du pays, c'est notre industrie [numérique, NDLR]. Il faut que l'on comprenne en France qu'il faut se préoccuper de notre industrie ». Un lobbyiste, Damien Loubet, vient d'ailleurs d'être recruté par Syntec Numérique pour informer et influencer les décideurs politiques. 2012 va vite arriver après 2011 et je vais rencontrer un maximum d'hommes politiques avec des diners réguliers pour faire passer nos messages. Jean-François Copé et Hervé Morin sont déjà venus et chaque fois que je fais mon speech à des hommes politiques, j'ai droit au vous avez raison et ensuite ils oublient ».
Coordonner les initiatives européennes
Au niveau européen, Guy Mamou-Mani entend bien réinitialiser une coordination des fédérations de métiers. « J'ai commencé à reprendre quelques contacts, ce sont les mêmes enjeux que pour la France. Pour être écouté, il faut établir un rapport de force. Le Syntec qu'est ce que c'est par rapport à l'IUMM. Dans mon esprit, il faudrait créer un pôle de services numériques pendant de l'IUMM. Aussi puissant que ce dernier. Il faut que toutes les associations qui ont les mêmes enjeux que nous se réunissent pour peser de tout leur poids. Le BitCom allemand a réussi à réunir beaucoup de pans de l'économie numérique. Leur influence est disproportionnée par rapport à la nôtre ».
Logica et Microsoft renforcent leur partenariat autour d'Azure
Pour s'imposer comme l'un des acteurs majeurs sur le terrain du cloud, privé et public, Microsoft doit renforcer rapidement la notoriété de sa plateforme Azure. Il lui faut s'appuyer sur des alliés convaincus et expérimentés. Il vient ainsi de renforcer ses liens avec Logica en nouant, autour des solutions Windows Azure, Hyper-V Cloud et Office 365, un partenariat couvrant l'Europe, le Moyen Orient et l'Afrique. Sur ce terrain, la SSII s'est déjà engagée sur plusieurs projets de déploiement Azure en France avec des sociétés telles que Talentsoft, Backelite et Ventadis (voir encadré).
« Le cloud qui représente entre 2 et 3% du marché IT global va doubler dans les trois à quatre ans, et lorsque nous discutons avec nos clients, nous voyons que ces technologies répondent à leurs attentes », expose José Lopez (en photo), membre du comité exécutif de Logica France, responsable de l'activité conseil. Si la réduction des coûts apportée par le cloud est l'un de ses atouts, ce n'est pas le plus important, estime-t-il en soulignant qu'il constitue surtout une solution flexible. « Les clients sont en perpétuelle mutation. Ils reprochent toujours au système d'information d'être un frein, notamment lorsqu'ils doivent se séparer d'une de leurs activités ou qu'ils procèdent à une fusion. »
Etre en avance de phase sur les technologies Azure
En 2010, il y a eu une adoption très rapide des solutions de communication, de collaboration et de gestion de contenus dans le cloud, rappelle José Lopez. Cette tendance se confirme sur d'autres applications comme la gestion de la relation client (CRM) : « L'année dernière, dans ce domaine, nous n'avons signé que des projets portant sur des solutions en ligne ». Mieux encore, il indique que dans l'industrie, six ou sept gros clients de Logica, « des sociétés du CAC 40 », réfléchissent actuellement à mettre dans le cloud leurs applications de messagerie et de collaboration.
Dans ce contexte, face à des technologies qui avancent très vite, il est vital de tester les dernières évolutions avant leur disponibilité sur le marché. « Le partenariat avec Microsoft va, d'une part, permettre à nos experts d'être en avance de phase, explique José Lopez. D'autre part, il permettra à nos ingénieurs de disposer de la même formation que le personnel de l'éditeur et de présenter aux clients des roadmaps sur les produits ». La SSII prend des engagements vis-à-vis de Microsoft sur un nombre d'ingénieurs formés et d'experts de niveau international. Cet accord s'accompagne d'une campagne de publicité commune au niveau européen sous le slogan « Cloud Power ».
Pour appuyer le choix d'Azure, José Lopez rappelle aussi que, contrairement à Amazon et son cloud EC2 qui offre un environnement IaaS (Infrastructure as a service), Microsoft propose une solution qui propose aussi des outils de développement et des applications dans le cloud.
(*) Au niveau du groupe Logica, le chiffre d'affaires lié au cloud est évalué entre 5 et 10% du CA global.
Illustration : José Lopez, responsable de Logica Business Consulting en France et membre du comité exécutif de Logica France (crédit photo : Logica). (...)
Annuels Intel : Résultats records en 2010 et optimisme pour 2011
Intel a déclaré un bénéfice net de 3,4 milliards de dollars pour le trimestre fiscal clos le 25 décembre 2010, en hausse de 48% par rapport au même trimestre en 2009. Le bénéfice par action est de 0,59 dollars, supérieur aux 0,53 $ prévus par les analystes interrogés par Thomson Reuters. En termes de revenus, le dernier trimestre a affiché 11,5 milliards de dollars, une augmentation de 8% par rapport au même trimestre l'an dernier. Les analystes avaient prévu des recettes à 11,37 milliards de dollars.
On note que l'activité Data Center d'Intel a enregistré 2,5 milliards de dollars de recettes pour le dernier trimestre, comparativement au 2 milliards de dollars du quatrième trimestre 2009. Le Data Center Group propose des produits pour les serveurs et les systèmes de stockage. « La croissance sur le marché des entreprises a été forte, en particulier sur le segment des serveurs, en raison d'une forte demande de la part des professionnels et des datacenters », a déclaré Stacy Smith, directeur financier d'Intel, dans un commentaire publié sur le site d'Intel. Le chiffre d'affaires de l'activité client PC a généré 8,03 milliards de dollars par rapport à 7,76 milliards de dollars au 4eme trimestre 2009.
Pour toute l'année fiscale 2010, Intel a engrangé un revenu de 43 milliards de dollars, en hausse de 24% par rapport à l'exercice précédent. Intel espère un exercice 2011 aussi fructueux. « 2010 a été la meilleure année dans l'histoire d'Intel. Nous pensons que 2011 sera encore meilleure », a déclaré Paul Otellini, CEO d'Intel, dans un communiqué. Pour le premier trimestre de 2011, le fondeur de Santa Clara prévoit un chiffre d'affaires d'environ 11,5 milliards de dollars. Stéphane Nègre, PDG d'Intel France souligne que cette perspective est exceptionnel au regard des effets saisonniers qui habituellement diminuent le chiffre d'affaires. Il a par ailleurs expliqué que le marché hexagonal avait également de bonnes performances sans dévoiler de chiffres, ni de pourcentage.
Sandy Bridge et mobilité
Les deux dernières semaines ont été très denses pour Intel. La société a annoncé la semaine dernière le lancement de sa dernière génération de processeurs Core basés sur l'architecture Sandy Bridge, qui comprennent un processeur et un circuit graphique sur une seule puce. Ces processeurs devraient représenter plus de 30% des revenus de la compagnie sur l'exercice 2011, a déclaré Paul Otellini. De plus, Intel et Nvidia ont également mis fin à une longue bataille juridique en signant un accord de licences croisées, en vertu de laquelle le fondeur de Santa Clara a accepté de payer au spécialiste des architectures graphiques 1,5 milliard de dollars. Intel va verser 3,6 millions de dollars par an à Nvidia jusqu'en janvier 2016.
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Si la position d'Intel reste dominante dans l'éco-système PC, elle tente maintenant de se faire une place sur le marché des smartphones et des tablettes, qui est largement dominé par ARM. Les tablettes embarquant un composant Intel Oak Trail sont attendues à la fin de ce trimestre. Dans le domaine du smartphone, il faudra attendre le Mobile World Congress de Barcelone, en février prochain, pour l'annonce d'une puce de faible puissance, connue sous le nom de code Medfield et basée sur un coeur Atom. Les smartphones intégrant des puces Atom devraient arriver plus tard cette année, a précisé Paul Otellini. Ce dernier a indiqué que la société va mettre en oeuvre toute sa technologie pour proposer des puces moins gourmandes en énergie. Ainsi, l'abaissement de la gravure en 22 nanomètres à la fin 2011 pourrait apporter une réponse et concurrencer ARM qui monte en puissance. Stéphane Nègre a rappelé que les laboratoires de recherche d'Intel sur les smartphones sont basés en France. Celui de Toulouse et de Sophia Antipolis sont en charge de la partie hardware et Montpellier est dédié à l'applicatif.
Bataille avec ARM à plusieurs niveaux
Microsoft a annoncé au CES que son prochain système d'exploitation Windows serait porté sur l'architecture ARM. Paul Otellini a déclaré que ce qui ressemble à un revers potentiel pour Intel pourrait en fait bénéficier la compagnie. « Ce rapprochement permettra de mieux comprendre les attentes et les besoins des terminaux mobiles et donc d'avoir une influence sur les prestations que nous fournissons », a suggéré le dirigeant d'Intel. Il constate que le soutien de l'OS de Microsoft pourrait être l'occasion pour ARM de progresser sur le marché du PC, même si ce marché a ses spécificités et ses exigences de performance, note Paul Otellini. Le PDG de ARM, Warren East, a toutefois déclaré la semaine dernière que son entreprise ne vise absolument pas le marché des ordinateurs, mais plutôt celui des serveurs avec des puces basse consommation en sus du segment des des tablettes et des smartphones. Les tablettes sous Windows 7 fonctionnant avec des puces Intel seront commercialisées à la fin de ce trimestre. Le fondeur développe conjointement avec Nokia son propre système d'exploitation mobile pour les terminaux mobiles appelé Meego (une base Linux en fait), qui devrait animer les tablettes plus tard cette année, a déclaré Paul Otellini.
Le fondeur souhaite aussi donner un second souffle au segment des netbooks en ajoutant des fonctionnalités à ses puces Atom et en essayant de baisser les prix des ses équipements sur les marchés émergents. Atom se révèle aussi être un succès dans les systèmes embarqués, selon le PDG d'Intel. « Nous gagnons des parts de marché sur ce segment par la volonté de changer de l'architecture des puces ARM et MIPS » a conclu malicieusement Paul Otellini. Stéphane Nègre rappelle que cette orientation s'est déjà traduite par l'intégration de puces Atom au sein de la Freebox Revolution. Il a indiqué que Bouygues Telecom et Orange allaient aussi intégrer ces processeurs dans leur box.
Illustration : Paul Otellini, CEO d'Intel, crédit Photo : D.R
(...)(14/01/2011 11:20:12)Les bons résultats de SAP vont être affectés par la sentence du procès Oracle
L'éditeur allemand d'applications de gestion SAP a enregistré une hausse de 27% sur ses ventes de logiciels et de services associés, à 3,26 milliards d'euros, au 4e trimestre 2010, sur un chiffre d'affaires total de 4,04 Md€ (+27% également) sur la période. L'augmentation est encore plus sensible sur les seules ventes de licences : +34% à taux de change courant (environ 24% à taux de change constant), pour un chiffre d'affaires de 1,5 Md€. Il s'agit « des meilleures ventes trimestrielles de logiciels de l'histoire de SAP », a souligné dans un communiqué le co-PDG Bill McDermott (en photo) en pointant une progression sur l'ensemble des régions et des segments de clientèle.
La marge opérationnelle (non-IFRS) du 4e trimestre atteint 39% du chiffre d'affaires, contre 35,5% l'an dernier (il est vrai aussi que l'éditeur avait procédé fin 2009 à des dépenses de restructuration). Mais, il ne s'agit encore que de résultats préliminaires, la présentation définitive de ces chiffres ayant lieu dans deux semaines.
La marge sera entamée par les conséquences du procès
Sur l'année entière, les ventes de licences logicielles ont augmenté de 25%, à 3,26 Md€. En y ajoutant les contrats de maintenance, le chiffre d'affaires « Software & software related » progresse de 19%, à 9,78 milliards d'euros par rapport au 4e trimestre 2009. L'acquisition de Sybase en mai 2010 a contribué pour une part notable à ces résultats, sans que SAP précise dans quelles proportions. Sur l'année, le chiffre d'affaires total de SAP a augmenté de 17%, à 12,45 milliards d'euros. Quant à la marge opérationnelle non-IFRS, elle atteint 31,5%.
Le groupe allemand avait initialement provisionné 160 millions de dollars pour les coûts liés au procès qu'Oracle lui a intenté (pour les vols de logiciels perpétrés par son ancienne filiale TomorrowNow). Mais en novembre dernier, à l'issue des délibérations, le jury a condamné SAP à verser 1,3 milliard de dollars à la société de Larry Ellison.
SAP n'a pas encore réévalué l'incidence de cette condamnation sur la provision et la remise à niveau appropriée qu'il lui faut opérer. L'éditeur s'attend à ce que cette réévaluation affecte de façon significative la marge opérationnelle de son quatrième trimestre et, par conséquent l'ensemble de son exercice. La société a prévu de livrer le 26 janvier prochain les résultats financiers détaillés de l'année 2010, ainsi que ses perspectives pour 2011.
Illustration : Bill McDermott, co-PDG de SAP (aux côtés de Jim Hagemann Snabe) - Crédit photo : SAP (...)
Canalys optimiste sur les ventes de terminaux Android en 2011
Lancé fin 2008, Android a été rapidement soutenu par l'industrie mobile. De nombreux fabricants de téléphones mobiles ont adopté cet OS sur certains de leurs modèles, à l'image de Motorola, dont les nouveaux smartphones sont systématiquement équipés d'Android, Samsung, LG, HTC ou encore Sony Ericsson.
« La croissance d'Android a été phénoménale, de même que le nombre de terminaux équipés de ce logiciel mais dont les configurations techniques sont variées », explique Chris Jones, analyste chez Canalys. Selon ce cabinet, les livraisons de smartphones sous Android ont progressé de 1.000% au cours des neuf premiers mois de 2010 par rapport à la même période en 2009.
Une croissance inéluctable
Sur le troisième trimestre 2010, Canalys estime à 20,3 millions le nombre de smartphones Android vendus dans le monde, soit une part de marché de 25,1%. C'est moins bien que Symbian, l'OS de Nokia (29,9 millions, 37% de parts de marché), mais mieux que iOS, qui équipe l'iPhone d'Apple (14,1 millions, 17,4% de parts), ou le BlackBerry OS de RIM (12,4 millions, 15,4%).
Selon les projections de Canalys, Android devrait connaître en 2011 une croissance deux fois plus rapide que le reste du marché des smartphones, et ce, malgré l'arrivée de l'iPhone 4 chez l'opérateur américain Verizon. Jusque-là, l'iPhone n'était distribué que chez AT&T aux Etats-Unis. La fin de l'exclusivité sur le smartphone à la pomme pourrait en effet redynamiser les ventes de l'iPhone outre-Atlantique au détriment des mobiles Android.
La course aux adhérents éditeurs continue pour le Syntec Numérique et l'AFDEL
Le cap des 550 éditeurs adhérents vient d'être franchi par Syntec numérique qui compte aujourd'hui 1 300 membres au total. Fort du nouveau cap qu'il vient d'atteindre, le syndicat professionnel déclare fédérer désormais 20% des acteurs de la filière éditeurs en France. Ces derniers génèrent à eux seuls 80% du chiffre d'affaires du secteur dans l'Hexagone.
En renforçant son collège Editeurs qui représente aujourd'hui 80% de ses adhérents, le reste étant constitué de sociétés de conseil et de services informatiques, Syntec numérique tire les fruits du plan de recrutement actif qu'il a mis en place il y a quelques mois. Pour continuer de rallier les éditeurs, le syndicat vient de créer à leur intention un service de support qui leur permet d'accéder à des expertises aussi bien au niveau social, juridique, patrimonial, fiscal, international, financier... Avec la mise en place de ce type de dispositifs, Syntec numérique espère poursuivre l'enregistrement d'adhésions d'éditeurs à un rythme de 5 à 10 par mois.
Rivale du Syntec numérique et membre du Syndicat représentatif CICF Informatique, l'AFDEL (Association Française des Editeurs de Logiciels) a également connu un bon début d'année avec le recrutement de 60 nouveaux membres portant son effectif total à 230 éditeurs. Syntec numérique et l'AFDEL ont communiqué sur leurs chiffres récents l'un après l'autre, chacun semblant tenter ainsi de mieux rallier les éditeurs à sa cause. (...)
Gartner et IDC voient les ventes de PC progresser de 13% en 2010
Selon Gartner, il s'est vendu 350, 904 millions de PC dans le monde en 2010. En hausse de 13,8% par rapport à 2009. IDC dénombre 346,198 millions de PC, en hausse de 13,6% Autant dire qu'ils rendent le même verdict.
La différence se fait sur le classement des constructeurs, puisque Gartner voit Acer deuxième, alors qu'IDC accorde cette place à Dell. Les deux compères placent HP largement en tête, mais lui attribuent la plus faible progression dans le club des 5 premiers mondiaux. HP aurait vendu 62,7 millions de PC dans le monde en 2010, selon Gartner, 64,2 pour IDC. Gartner lui accorde 17,9% de parts de marché et 6,5% de progression. IDC donne des chiffres similaires, légèrement plus favorables : 18,5% de parts, 6,9% de progression.
Le Poulidor de l'étape
Pour Gartner, le Poulidor de l'étape c'est donc Acer, avec 45,3 millions de PC vendus, 12,9% de parts de marché, une progression de 13,8%. IDC voit plutôt Acer en troisième place avec 42,4 millions de PC écoulés, 12,3% de parts de marché et 10,5% de progression.
Dell est n°3 aux yeux du Gartner, avec 42,1 millions de PC vendus en 2010, 12% de parts de marché, 12,8% de progression. IDC hisse Dell au second rang avec 43,4 millions de PC, 12,5% des parts et une progression de 13%. Des écarts faibles au plan mondial, de 1,5 ou 2,5 millions de PC dans les estimations respectives des deux cabinets d'étude.
En revanche, Gartner et IDC sont très proches pour les deux constructeurs suivants. Lenovo est dans les deux cas quatrième. Avec 33,9 millions de PC vendus pour Gartner (5,4% de parts de marché, 37,3% de progression), 34,2 millions de PC écoulés selon IDC (9,9% des parts, 37,3% de progression). Le cinquième est Toshiba, avec 19,01 millions de PC vendus pour Gartner, 19,09 selon IDC. 5,4% de parts de marché pour Gartner et 5,5% pour IDC, 22,7% de progression selon le 1er, 20,6% pour l'autre.
SAP enrichit sa gestion des identités en puisant chez Secude
Pour renforcer ses solutions de contrôle d'accès aux applications, SAP rachète les logiciels Secure Login and Enterprise Single Sign-On de son partenaire suisse Secude, ainsi que les actifs qui leur sont associés. Cette opération lui permet de récupérer des fonctionnalités de connexion sécurisée et de single sign-on (SSO), ainsi que des ressources dans les domaines du conseil et du développement, explique dans un communiqué l'éditeur allemand de solutions intégrées de gestion. De son côté, Secude restera une société indépendante et se recentrera sur ses logiciels de protection des données FinallySecure.
SAP indique vouloir fournir à ses clients, à partir du deuxième trimestre, une version de base du produit de connexion sécurisée, sans coût supplémentaire, afin de les aider à protéger leurs données des attaques de hackers. Le logiciel Secure Login, par exemple, authentifie l'utilisateur à l'aide d'un mot de passe unique basé sur RSA SecurID. Les environnements informatiques disposeront d'un mode de communication chiffré pré-configuré après l'installation sur le site client, ce qui permettra aussi de réduire le coût total de possession et les tâches d'administration, note l'éditeur.
Ce ne sont pas les premières solutions de gestion des identités acquises par SAP ces dernières années. Dans ce domaine, il avait déjà récupéré des outils avec l'absorption de MaXware et Virsa Systems. Mais ce nouveau rachat intervient peu de temps après la livraison, en décembre, d'une mise à jour comportant un « nombre significatif » de correctifs de sécurité pour la suite de gestion intégrée du groupe allemand, la Business Suite, ainsi que pour sa plateforme middleware NetWeaver. Sans que les deux événements puissent toutefois être directement reliés. En revanche, cette transaction apporte à SAP un bon argument face à son concurrent Oracle qui propose des solutions de gestion des identités pour les systèmes SAP.
Illustration : Démonstration du logiciel Secure Login for RSA SecureID (crédit : Secude)
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