Flux RSS

Business

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

9034 documents trouvés, affichage des résultats 2841 à 2850.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(13/07/2010 16:31:30)

WPC 2010 : Microsoft promet des tablettes et s'active sur Windows Mobile 7

Steve Ballmer est monté au créneau lors de la conférence WPC, qui se tient à Washington DC cette semaine, pour donner ses orientations dans le secteur de la mobilité. Il y a quelques semaines Le dirigeant a repris la main sur la division entertainment et device. Dans sa présentation, le dirigeant a demandé aux partenaires de faire confiance à Microsoft pour développer des tablettes. Le responsable n'a fait aucune allusion à l'iPad, aux ardoises sous Android annoncées ou à HP qui a abandonné Microsoft au profit de l'OS de Palm, acquis récemment, mais il a entendu les requêtes des partenaires quant à une référence design de tablette tactile. Microsoft assure travailler sur différents facteurs de formes de tablette et collabore avec Dell, Samsung, Toshiba et d'autres fabricants pour proposer une vaste gamme de terminaux. Ces derniers devront aussi bien s'adresser au grand public, mais comprendre également des outils de gestion pour le monde de l'entreprise.

Mea culpa sur la téléphonie mobile

Autre sujet, la téléphonie mobile, après l'échec du Kin et l'attente d'un véritable OS mobile. Steve Ballmer s'est livré à un acte de contrition, relativement rare pour le souligner « nous avons loupé un cycle complet avec le système d'exploitation Windows Mobile ». Il a indiqué que ses équipes allaient travailler très dur pour proposer un OS mobile performant et revenir sur ce marché. Le dirigeant est par contre resté évasif sur la date de sortie exacte de Windows Phone 7, même il doit intervenir avant la fin de l'année 2010.

Des outils de développement dévoilés

Parallèlement aux annonces faites lors de la WPC 2010, la firme de Redmond a dévoilé des outils de développements en version beta pour Windows Phone 7. Ces outils doivent permettre aux développeurs de créer des applications comme des jeux par exemple sur les smartphones.

 


Crédit Photo: iiview

[[page]]

Une première version de démonstration avait été publiée au mois de mars dernier soulevant l'approbation de la communauté des développeurs, comme le souligne Brandon Watson, bloggeur de Microsoft.

Dans une note accompagnant ces différents outils, Microsoft a présenté une famille d'API qui fait dire au bloggeur que l'API Windows Phone 7 est en voie d'achèvement. Il souligne la mise à jour de la notification push, l'accéléromètre et l'App Bar API. « cette version beta est un jalon important pour que les développeurs puissent créer leurs applications dans une architecture quasi-définitive, même si des ajustements seront réalisés plus tard ».

Le monde professionnel n'est pas oublié, comme l'indique un autre bloggeur de Microsoft, Paul Bryan, avec l'intégration de SharePoint Workspace Client au sein du futur OS mobile. Ce marché est estimé à 5,7 milliards de dollars aujourd'hui et 6,7 milliards dans les 12 prochains mois. A travers ce client, les collaborateurs disposeront des solutions Office sur leur smartphone (OneNote, PowerPoint, Excel and Word). Ces outils permettront d'intégrer des Photos sous Silverlight, pour créer des widgets professionnels « tableau de bord, chiffre des ventes, action marketing » souligne le bloggeur.

(...)

(13/07/2010 12:22:24)

Colt se lance dans la création de datacenters modulaires

Colt change un peu de métier ou plus exactement s'intéresse à l'urbanisme des centres de calcul. L'opérateur vient en effet de se doter d'une division, baptisée « Colt Data Center Services » avec comme spécificité la modularité. L'objectif est de créer des salles informatiques en quatre mois, par tranche de 500 m². Ces datacenters sont conçus, assemblés et testés dans des usines validées avant d'être ensuite transportés sur site où Colt reconstruit et met en service le datacenter.

Un effort particulier a été mis sur l'énergie et la climatisation. La configuration de base minimale pour la capacité énergétique est de 750 kW et une densité énergétique de 1500 W/m² pour une salle de 500 m².

La modularité fait des adeptes


D'autres acteurs ont avancé des démarches similaires à celles de Colt. Ainsi, HP a présenté lors d'un événement à Francfort, son Pod, un datacenter qui s'intègre dans des containers. Cette initiative vient d'ailleurs d'être retenue par EDF Optimal Solutions, qui s'occupe de la partie énergétique. HP indique que le Pod, peut regrouper jusqu'à 3500 noeuds de serveurs, soit l'équivalent d'un datacenter en dur de 400m². Le déploiement peut se faire en moins de 6 semaines, soit un peu moins que l'offre de Colt. Par contre les deux acteurs se refusent à donner le prix de leurs solutions.

(...)

(13/07/2010 11:38:13)

Exakis a racheté Tacticiel pour ses compétences PGI

Exakis est un partner gold de Microsoft, basé à Bidart, au Pays basque. La société s'est développée sur une bonne moitié de la France avec des implantations à Paris, Lyon, Toulouse, Aix-en-Provence, Nantes, Bordeaux, Pau. Exakis compte 16 domaines d'expertise Microsoft.  Avec le rachat de Tacticiel, basé en région  parisienne, une 17ème compétence Microsoft s'affiche au portefeuille d'Exakis, celle sur Dynamics Nav. Tacticiel, est connue pour son progiciel Agriciel, développée sur Dynamics Nav 2009 et destiné aux entreprises de l'agro-alimentaire.

Tacticiel compte actuellement une dizaine de consultants, Exakis veut faire passer cette activité à 40 consultants d'ici 3 à 4 ans, pour un chiffre d'affaires qui serait de 5,5 millions d'euros. (...)

(13/07/2010 10:11:18)

Open Text a intégré Vignette plus facilement que prévu, selon son PDG

Quel bilan tirez-vous de l'acquisition de Vignette et de son offre WCM, un an après ?

John Shackleton : L'intégration de Vignette s'est déroulée plus facilement et plus rapidement que prévu à la faveur de synergies auxquelles nous ne nous attendions pas. Le passage de la version 5 de leur offre à la 6 leur avait posé de gros soucis. Un grand nombre de leurs clients avaient rencontré toute une série de problèmes. Généralement, ce genre de situation entraîne, dans un premier temps, une baisse des ventes de licences. Mais lorsque les revenus de la maintenance prennent le même chemin, cela signifie que les gens ne veulent pas du logiciel. Nous sommes parvenus à stabiliser le produit, en améliorant les processus d'assurance qualité et d'ingéniering pour venir à bout de la majorité des problèmes rencontrés par les clients. Nous avons corrigé tout cela dans la version 8 et nous avons vu revenir certains clients qui avaient lâché la maintenance. Des clients que l'on croyait avoir perdu et qui, évidemment, ont payé l'arriéré. C'est donc très encourageant et, de fait, il s'agit d'un très bon produit. Seule cette version 6 s'est révélée problématique.

Cette acquisition fut tout de même un pari risqué pour Open Text.

C'est vrai. Mais, nous nous intéressions à Vignette depuis un certain temps déjà. Il y a quatre ans, j'avais rencontré le CEO et lui avait demandé de nous prévenir si jamais quelqu'un voulait les racheter. Nous savions qu'il fallait les regarder de près. Ainsi que vous l'avez rappelé, nous avons d'autres produits de WCM. Mais Vignette a toujours été le meilleur dès qu'il s'agit de monter en puissance, de prendre de l'ampleur. C'est une robuste application d'entreprise, avec de très fortes capacités d'extension lorsqu'il faut en étendre le périmètre (scalable). Son point faible, c'est sa difficulté d'accès pour les non-informaticiens. A l'inverse, le produit que nous avions était très simple à utiliser, mais il ne pouvait pas monter en puissance. Nous avons donc apporté à Vignette la simplicité d'accès de notre logiciel et en avons fait notre offre de WCM numéro 1. Néanmoins, nos autres produits de WCM continueront à être commercialisés, de préférence sur le marché des PME, en particulier en Europe, mais aussi, dans doute, en mode « Software as a service » (SaaS).

En février, vous avez racheté Nstein Technologies et son moteur d'analyse textuelle (text mining). Quelle est votre stratégie dans ce domaine ?

Considérez la Business Intelligence (BI) et les offres de Business Objects, Cognos, etc. Elles s'appliquent à des données structurées stockées dans des bases relationnelles. Il y a cinq ans, 60% de l'activité des entreprises étaient gérés dans ce type de bases. Maintenant, c'est moins de 10%. L'enjeu, c'est donc de faire de la BI sur un volume important de données non structurées. Il faut l'organiser afin d'obtenir l'information de façon plus efficace. L'analyse textuelle est une réponse. Mais que faire des flux vidéos, de la voix sur IP... qui représentent aussi de l'information. Comment s'y prendre de façon intelligente.

Nous travaillons par exemple avec la BBC pour répertorier tous les enregistrements vidéos effectués depuis 1911, avec un objectif multiusage. Nous étudions donc l'ensemble de ces possibilités, à la fois ce qu'apporte Nstein, mais aussi la façon de gérer de façon plus efficace les actifs multimédias, les contenus riches, et comment on peut les analyser. Nstein est un commencement, nous procèderons à d'autres acquisitions. Il y a des produits qui ont été mis au point par des services de renseignements gouvernementaux. Ils ont travaillé pendant dix ans sur des outils qui so12nt maintenant commercialisés. Certains nous intéressent. Nous investirons dans ce domaine. Et nous travaillerons aussi avec Business Objects.

Lire la suite de l'entretien

(...)

(12/07/2010 18:15:50)

Google Chine revient en version light pour défroisser les autorités

La semaine dernière, Google.cn, dont les visiteurs étaient, depuis le mois de mars, automatiquement redirigés vers le site non censuré de Google sur Hong Kong, a retrouvé sa page d'accueil. Mais la page Google.cn, qui a maintenu un lien cliquable laissant aux utilisateurs la possibilité d'être orientés « manuellement » vers le site de Hong Kong, permet uniquement d'effectuer des recherches sur des produits, trouver de la musique en ligne, ou utiliser le service de traduction. 

Une volonté évidente de contenter les autorités chinoises

C'est Google qui a décidé d'offrir des services limités sur son site chinois, « ceux qu'elle peut proposer sans avoir à en censurer les résultats de recherche, » comme l'a indiqué une source au fait du dossier. « Une manière pour l'entreprise de trouver un équilibre entre les exigences du gouvernement chinois et sa politique déclarée de ne pas censurer les résultats sur Google.cn, » a encore commenté cette source, sous couvert d'anonymat. Ainsi, les visiteurs qui accèdent à la page Google.cn peuvent bien effectuer des requêtes générales sur le Web dans la zone de recherche, sauf que, lorsqu'ils cliquent sur le bouton « Rechercher », ils sont dirigés sur le site de Hong Kong où tous les résultats sont affichés. Le lien permettant de se rendre directement sur le site de Hong Kong sans avoir à inscrire un mot clef dans la boîte de recherche a été maintenu. Les utilisateurs peuvent également utiliser les moteurs de recherche spécialisés pour trouver de la musique ou des produits figurant sous le domaine Google.cn, sans être redirigé, de même qu'ils peuvent avoir accès au service de traduction en ligne.

Sur la route de Canossa

Le gouvernement chinois n'a pas exigé de Google qu'elle cesse de proposer des services de recherche généraux sur Google.cn pour lui accorder le renouvèlement de sa licence. « Google a unilatéralement décidé de stopper la redirection automatique vers le site de Hong Kong, » a indiqué la source. Le conflit remonte au mois de janvier de cette année, lorsque Google s'est plaint publiquement avoir été l'objet de nouvelles attaques malveillantes menées en décembre depuis le territoire chinois, lesquelles avaient mis à mal certains de ses systèmes et visé les comptes mail de défenseurs des droits de l'homme en Chine. À l'époque, Google avait déclaré que, en représailles, elle cesserait de censurer les résultats de recherche sur Google.cn, même si cela allait à l'encontre des exigences du gouvernement chinois et pouvait mettre fin à ses activités dans le pays.

[[page]]

En mars, Google mettait sa décision à exécution en instaurant une redirection automatique de Google.cn vers le site de Hong Kong, tout en faisant valoir que, d'une part elle tenait sa promesse de ne pas censurer les contenus de son site chinois, mais qu'elle respectait aussi les lois du gouvernement de Pékin. Cependant, le mois dernier, alors que l'échéance du renouvellement de sa licence de fournisseur de contenu internet se rapprochait, le gouvernement chinois a spécifiquement fait savoir que la redirection automatique vers le site de Hong Kong représentait un problème potentiel. Google a entendu le message, rétablissant la page de Google.cn la semaine dernière, mais en proposant un nombre beaucoup plus limité de services. Vendredi dernier, le gouvernement chinois renouvelait sa licence. « Nous sommes très heureux que le gouvernement ait renouvelé notre licence FCI et nous sommes impatients de continuer à fournir à nos utilisateurs situés en Chine des services de recherche Internet et des produits locaux, » a déclaré Google dans un communiqué.

Des concessions pour refaire du business

Selon Ben Sargent, analyste pour la société d'études de marché Common Sense Advisory, « Google s'est bien sortie de cette controverse, ce qui va lui permettre de retirer dès maintenant des profits importants. » Ajoutant que « le renouvellement de licence résulte d'un compromis tactique qui, apparemment, satisfait aux exigences du gouvernement chinois et permet à Google de rester en Chine et d'y accomplir sa mission sans se dédire, » a t-il déclaré. « Si il devait s'avérer que Google a fait d'autres concessions au gouvernement chinois, cela pourrait être embarrassant. Mais si l'entreprise a obtenu sa licence simplement en concédant un clic supplémentaire pour accéder au site de Hong Kong, elle a plutôt démontré des talents d'habile négociateur, » a t-il dit. «  Mais la bataille n'est pas finie. Google s'attend à 5 ou 10 ans de conflits à mener pour le respect de la vie privée et les questions de censure en Chine, » a t-il ajouté.

Un pari sur l'avenir

Sauf que, en maintenant sa présence en Chine, Google peut ouvrir les marchés et s'adresser à  la nouvelle population en quête d'information et de consommation. «À long terme, Google risque de gagner une position considérable en Chine, » a t-il estimé. « En fin de compte, le gouvernement chinois va continuer à cibler Google jusqu'à ce que la bataille se déplace sur d'autres technologies et d'autres enjeux. Mais la Chine ne perdra pas Google, et Google ne perdra pas la Chine, » a conclu Ben Sargent.

(...)

(12/07/2010 12:22:46)

Le Syntec formalise les contrats SaaS

Avec l'aide d'Olivia Flipo, avocate chez, Staub & Associés, le Syntec Informatique a donné les grandes orientations d'un contrat SaaS. Cette méthode de distribution des applications est devenue la porte d'entrée du cloud, mais elle nécessite quelques spécificités juridiques à prendre en considération lors de la signature d'un accord entre client et prestataire. Dans le guide produit par le syndicat et la juriste, il est souligné qu'un contrat Software as as Service est complexe, car il fait appel à plusieurs type de contrats, logiciel, maintenance et assistance technique. Nonobstant, les problématiques sont connues en tournant autour de 3 points, auxquels le Syntec apporte des réponses.

Une charte de qualité


Si le préambule du contrat est essentiel en matière de définition du service et des objectifs poursuivis pour fixer les responsabilités du prestataire, une attention particulière sera portée sur la qualité des applicatifs. Ainsi, le guide explique « l'impact des pannes pouvant avoir de graves conséquences pour le client. En dépit du fait que le client a de fortes attentes, le prestataire ne saurait être responsable de toutes les défaillances et notamment celles du réseau Internet. Il faut donc être très vigilant lors de la rédaction de cette clause, la plupart des interruptions étant fréquemment liées à des problèmes réseaux, voire à des virus ou malveillance. » Il est donc conseillé d'intégrer la mise en place d'un service redondant permettant de contourner les pannes d'origine matérielle ou réseaux. De plus, le syndicat propose la rédaction d'une annexe spécifique la création d'une charte de qualité ou la mise en place de SLA.

Ainsi sur les performances, cette charte doit comprendre des éléments très précis  en définissant « des niveaux de performances minimum attendus ainsi que d'anticiper et de corriger d'éventuelles défaillances. Il n'est pas inutile de mettre à disposition des futurs utilisateurs un profil de performances de l'application par heure, par jour, par semaine, par mois. » Idem sur la partie réseaux où les parties doivent indiquer la capacité de bande passante, les consignes de tests et les dispositifs d'assistance.

 

Crédit Photo: DR

[[page]]

En matière de sécurité des données, le guide renvoie à la loi Informatique et Liberté, mais encourage en cas d'informations sensibles le recours au cryptage. Par ailleurs, un audit technique doit être intégré dans le contrat « compte tenu du caractère très confidentiel de telles ou telles données circulant en mode SaaS ». Cet audit est encadré, tiers indépendant, coûts, modalités, périodicité, personnes autorisées, etc.

Une réversibilité balbutiante


Au coeur des débats sur le cloud, la question de la réversibilité du contrat, c'est-à-dire la récupération des données lorsque le contrat avec un prestataire est rompu, trouve un début de réponse dans ce guide. « Si en mode SaaS, la réversibilité est simplifiée, le rapatriement  en interne d'une application hébergée peut s'avérer problématique, s'il faut convertir le format des données » explique le guide. Cela suppose de vérifier l'intégrité des données et de déterminer un mode d'exécution en parallèle jusqu'à la fin de la conversion. Si les conditions techniques ne sont pas résolues, « les parties doivent prévoir de renvoyer l'élaboration du plan de réversibilité, dans un délai donné, lors de l'exécution du contrat » précise le guide.

Par ailleurs, le contrat doit bien préciser le pays de localisation des serveurs et donc d'hébergement des données  pour deux raisons : éviter qu'en cas de litige ce ne soit la loi du pays où se trouvent les serveurs qui s'applique, même si la localisation du serveur ne suffit pas, à elle seule, à déterminer la loi applicable. En second lieu, permettre aux clients d'effectuer les déclarations requises auprès de la CNIL.

(...)

(12/07/2010 11:15:37)

Avec la liquidation de Péristyle, l'assemblage se réduit au sur-mesure en France

L'effondrement du chiffre d'affaires de Péristyle au cours des dernières années résume à lui seul la difficulté de pérenniser une activité d'assemblage de masse en France, notamment pour alimenter la grande distribution en PC à bas prix. Il était encore de 15 millions d'euros en 2006, est tombé à 7,6 millions en 2007, a légèrement baissé en 2008 (voir Distributique du 24 mars 2009), a chuté à 4,8 millions d'euros en 2009 et le prévisionnel pour 2010 n'était que de 4 millions d'euros. « Il semble définitivement impossible d'être présent sur les marchés volumiques en faisant le travail d'intégration en France », concluait déjà voilà plus d'un an Luc Malgras en tant que Directeur Général de Péristyle.

Dans ce contexte, le moindre incident de paiement pouvait devenir fatal pour l'assembleur aquitain : du point de vue de la banque, un chèque non approvisionné de 1 200 euros a suffit. Déjà placée en redressement judiciaire depuis mi-2009, l'entreprise a donc été liquidée le 31 mai dernier, ce qui a entraîné la destruction d'une vingtaine d'emplois. « Pour une PME comme Péristyle, ce problème de trésorerie pouvait facilement être résolu, d'autant que nous avions 250 000 euros de commandes, mais cela s'est passé au mauvais moment », commente Luc Malgras.

Les marchés de niche subsistent

Cela ne signifie pas que l'assemblage français est définitivement condamné, mais qu'il ne s'approchera plus des marchés grand public. Il ne peut désormais s'agir que de petits volumes, de quelques centaines à quelques milliers de machines, sur des marchés de niches. C'est ce qui a conduit plusieurs ex salariés de Péristyle, dont le Directeur Technique, Christophe Rambeau, et le responsable du SAV, Michel Requier, a créer une nouvelle entreprise d'assemblage, dans la même commune de Gironde, Galgon. Baptisée LC Informatique, l'entreprise affiche un chiffre d'affaires prévisionnel de 1,2 million d'euros pour son premier exercice, avec un effectif de 7 salariés, dont Luc Malgras qui a été « repris » par ses anciens salariés.

Le but est maintenant de fournir des PC spécifiques à une clientèle d'intégrateurs et de SSII. « Sur les marchés professionnels verticaux, les micro-ordinateurs sont désormais le support des logiciels dédiés », commente Luc Malgras. En d'autres termes, le client final n'achète pas une machine, mais une application, avec laquelle le PC est fourni. LC informatique assemble ainsi des configurations sur mesure, pour des usages de CAO ou encore pour les collectivités territoriales. L'assembleur a ainsi conçu un châssis spécifique qui leur permet de glisser les PC derrières une cloison en BA 13. « Si l'objectif de ce premier exercice est atteint, nous devrons certainement embaucher un monteur de plus, car ce type matériels demande une durée d'assemblage plus longue que les PC de masse », conclut Luc Malgras.
(...)

(12/07/2010 11:35:16)

France Telecom conteste le plan THD 92

(Source EuroTMT) La charge est violente. Si le réquisitoire vise, a priori, la Commission Européenne, il s'adresse, en fait au Conseil Général des Hauts-de-Seine. Le document compte 38 pages, sans les annexes, adressé par l'opérateur historique tricolore à la Cour de justice européenne. Il s'agit du recours déposé fin mai 2010 par France Télécom contre la décision de la Commission européenne d'autoriser la subvention de 59 millions d'euros décidée par le département des Hauts-de-Seine dans le cadre du projet de réseau public à très haut débit, baptisé THD Seine. L'opérateur historique juge que cette décision doit être annulée pour deux raisons. La première est que le projet du 92 « ne saurait être qualifié d'intérêt général » et la seconde est que « la Commission ne pouvait pas adopter sa décision sans ouvrir une procédure formelle d'examen ». Sur ce deuxième point, la démonstration de l'opérateur tricolore semble imparable.

La bataille juridique s'annonce longue

Alors que la notification de la subvention est intervenue le 27 juin 2008, la décision de la Commission Européenne n'a été rendue que le 1er octobre 2009. Soit un délai de quinze mois, alors que « dans la grande majorité des décisions similaires, la durée d'examen généralement observée est d'environ 6 mois, ce qui est déjà en soi une dérogation à la règle des 2 mois » note l'opérateur. D'autant que durant cette procédure, les autorités européennes n'ont pas cessé de demander des précisions supplémentaires à l'Etat français. Devant cette durée, l'opérateur en conclut donc qu'il y a avait suffisamment de doutes pour amener la Commission à ouvrir un examen approfondi, qui aurait permis à toutes les parties, y compris aux opérateurs opposés au projet, de faire valoir leurs arguments.

Un intérêt général peu convaincant


Sur le premier point - s'agit-il d'un projet d'intérêt général ?- c'est une attaque en règle à laquelle se livre France Télécom, d'autant que les précisions apportées par la France lors de l'examen montrent que la décision de la Commission s'est basée sur des critères qui ne figuraient pas dans l'appel aux candidatures pour la délégation de service publique !

[[page]]

Ainsi, selon l'opérateur, le taux de rendement interne, fixé par le délégataire, Sequalum et non pas la collectivité locale, est de 10,63 %, subvention comprise, soit un taux supérieur au ratio des projets réalisés par les opérateurs privés non subventionnés. De plus, le niveau élevé du TRI (Taux de Rentabilité Interne) est justifié par l'existence de zones non rentables, calculées non pas au niveau d'une commune, comme c'était le cas dans l'appel d'offre lancé par le Conseil Général, mais en fonction d'un découpage par SRO (Sous Répartiteur Optique), un critère qui n'a jamais été communiqué aux candidats et qui ne correspond pas au maillage du département proposé par Séqualum !

69 millions d'euros de subvention ?

D'autre part, en reprenant les données communiquées à la Commission européenne, France Télécom affirme que le montant, déjà trop élevé, de la subvention n'est pas de 59 millions d'euros, mais de 64 millions d'euros. Contacté par EuroTMT, le Conseil Général a refusé de répondre à nos questions. Autre information capitale dévoilée par France Télécom, la DSP (délégation de Service Public) va se réaliser en deux temps, mais seule la première tranche a été autorisée, la réalisation de la deuxième tranche nécessitant un nouveau vote. Or, ce sont les zones les mieux couvertes, celles où les centres d'affaires les plus importants sont concentrés, qui sont concernées par le première tranche. Les zones blanches ou non rentables figurent dans la deuxième.

Des objectifs sociaux et concurrentiels incertains


Ce qui amène France Télécom à considérer que ce projet n'aurait pas dû être autorisé puisque son objectif social n'est pas à ce jour certain. D'autant que, comme le rappelle l'opérateur historique, depuis le lancement de ce projet en 2004, le département l'a toujours justifié pour défendre et améliorer l'attractivité économique du département et non pour des raisons sociales avancées uniquement devant la Commission européenne pour faire passer le projet !

[[page]]

Enfin, France Télécom enfonce le clou en rappelant que la situation de la fibre optique décrite en 2004 par le département et la situation actuelle n'ont plus rien à voir. Si en 2004, alors que les réseaux xDSL étaient en train de décoller, aucun opérateur ne parlait de la fibre optique, ce n'est plus le cas aujourd'hui. L'opérateur réaffirme son objectif de couvrir 100 % du département en très haut débit dans les cinq ans qui viennent. Contrairement aux affirmations du département ou de la Commission européenne, il n'y a donc pas défaillance des opérateurs privés, ce qui aurait dû empêcher que le projet soit qualifié de service d'intérêt économique général.

Et l'opérateur de rappeler qu'un autre SIEG (Service d'Intérêt Economique Général), non financé par des fonds publics, existe déjà dans le département, le réseau Irisé, déployé par le Sipperec. D'où la conclusion de l'opérateur que la subvention versée par la collectivité des Hauts de Seine ne vise pas à développer un réseau d'intérêt général, mais à soutenir financièrement un troisième projet concurrençant les deux réseaux déjà en place.

Pour France Telecom, THD Seine ne correspond donc pas aux critères établis par la jurisprudence Altmark invoquée par la commission européenne pour le qualifier de SIEG. La mise en évidence par l'opérateur historique de cette accumulation d'incohérences suscite une question : comment la Commission européenne a-t-elle pu se laisser embringuer dans un dossier aussi mal ficelé ?

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >