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(13/12/2011 14:03:34)
Microsoft héberge Hadoop dans Azure
Microsoft a installé Apache Hadoop sur son cloud public Azure, ainsi qu'il l'avait annoncé en octobre dernier sur PASS Summit 2011. Dans le cadre de la mise à jour de son service de cloud, l'éditeur vient de mettre à disposition une pré-version de cette plateforme d'analyse de données Open Source, souvent utilisée pour traiter les big data. Selon lui, celle-ci permet de déployer des applications Hadoop en quelques heures. Par ailleurs, les développeurs, qui disposent depuis septembre du SDK Windows Azure 1.5, se voient maintenant proposer, au-delà des outils .Net et Visual Studio, un kit de développement pour le framework JavaScript Node.JS (hébergés sur Github).
Avec cette mise à jour du service, Microsoft indique aussi simplifier les montées en charge. D'une part, parce que la taille maximum de la base de données SQL Azure se trouve multipliée par trois (150 Go contre 50 Go auparavant) pour le même prix, soit 500 dollars. D'autre part, en raison de l'arrivée de SQL Azure Federation avec lequel on peut découper des bases SQL Server de différentes tailles pour les faire migrer vers Azure SQL. Microsoft souligne la réduction au Go qui résulte de ces modifications et s'élève à 67% pour la plus grande base, ramenant le prix du Go à 3,33 dollars (mise à jour : 354,25 € pour 150 Go, soit 2,36 € par Go). Pour chaque Go transféré depuis ou vers Azure, les clients américains et européens vont payer 0,12 dollar, contre 0,15 dollar précédemment.
Analyser dans Hadoop Hive à partir de PowerPivot
Pour les utilisateurs de la plateforme Azure, le processus d'enregistrement a été facilité. En définissant des quotas d'usage, le service peut être testé gratuitement pendant 90 jours. L'utilisation et le détail des dépenses se consultent directement sur le portail d'administration Windows Azure. Microsoft dit par ailleurs avoir simplifié sa facturation avec une date de facturation unique pour les clients ayant plusieurs abonnements et une vue synthétique des factures.
En octobre, Microsoft avait annoncé qu'il s'appuierait sur la distribution d'Hadoop proposée par Hortonworks, société issue des rangs de Yahoo. De nouvelles bibliothèques JavaScript aideront les développeurs à construire des tâches MapReduce, ainsi que des pilotes pour analyser les données dans la base Hadoop Hive, à partir du tableur Excel et de son add-on PowerPivot.
Microsoft n'a pas précisé quand le service Hadoop serait disponible dans sa version complète. Pour utiliser l'actuelle pré-version, il faut s'enregistrer. A partir de ces inscriptions, Microsoft va sélectionner un certain nombre d'utilisateurs pour tester la plateforme, sur la base de modèles d'usage qu'il prévoit.
Eclipse, MongDB, Solr/Lucene et Memcached
Avec la bibliothèque Node.js, les développeurs pourront créer des applications web qui fonctionneront sur une version Azure de SQL Server. Pour assister l'utilisation du framework, Microsoft propose un SDK incluant une copie de Node.js, une version de Windows PowerShell et un émulateur Azure. Les développeurs peuvent construire et tester leurs applications sur leurs propres machines, puis les charger sur Azure afin de les y déployer.
Microsoft procure également des outils et de la documentation pour intégrer dans Azure d'autres environnements ou briques Open Source, parmi lesquelles l'IDE (integrated developer environment) Eclipse, la base de données MongoDB, le moteur de recherche Lucene/Solr et la technologie de cache en mémoire distribuée Memcached. Le support de toutes ces technologies va permettre aux développeurs de « bâtir des applications sur Windows Azure en utilisant les langages et frameworks qu'ils connaissent déjà », note dans un billet Gianugo Rabellino, directeur des communautés Open Source chez Microsoft.
Le marché de la visioconférence explose selon IDC
La vidéoconférence d'entreprise et la téléprésence continuent de croître rapidement, selon Petr Jirovský, analyste chez IDC, avec plus de 20% de croissance dans les quatre derniers trimestres et avec douze années de croissance continue. A l'intérieur de ce marché, le seul segment de la téléprésence est en augmentation de 36,6% à 379,7 millions de dollars. Elle représente 55,8% du marché total de la visioconférence.
Selon Rich Costello, analyste senior chez IDC, « ce n'est que récemment que les réseaux d'entreprise et la technologie de vidéoconférence, incarnée par la HD et les systèmes de téléprésence, ont été capables de fournir des expériences de collaboration digne d'initier une session de vidéo, au lieu d'avoir une conférence téléphonique ou d'être obligé de sauter dans un avion. IDC prévoit que la croissance des revenus dans ce marché se poursuivra au cours des cinq prochaines années, soutenue par un impact significatif des communications unifiées, des applications de collaboration, des systèmes de téléprésence, et des appareils de bureau et portables supportant la vidéo. »
Les résultats des fournisseurs montrent que cette croissance est effectivement forte :
Cisco affiche 32,5% de croissance sur ce troisième trimestre et reste le leader incontesté du marché, il détient désormais 51,6% du marché, ce qui est une amélioration par rapport aux 50,4% au 2ème trimestre de cette année et aux 48,4% du 3ème trimestre 2010. Les revenus de Polycom, eux, ont augmenté de 19,4% au 3ème trimestre, depuis le 1er trimestre 2010, la société voit son chiffre d'affaires progresser entre 19 et 26%.
Microsoft a livré Silverlight 5
Microsoft vient d'annoncer la version 5 de son plug-in Silverlight, en bêta depuis le printemps dernier. C'est l'une des technologies qu'il propose aux développeurs pour concevoir des applications fonctionnant à la fois sur Internet, sur un poste de travail et sur un terminal mobile.
Le plug-in gratuit pèse moins de 7 Mo et peut être installé en moins de dix secondes, assure Microsoft. Rappelons que Silverlight 5 inclut le support de l'accélération matérielle apportée par les processeurs graphiques (GPU) pour le décodage des flux vidéo au format H.264. Il bénéficie de l'impression Postscript vectorielle qui améliore la qualité et la taille des fichiers d'impression. Le rendu graphique en 3D s'appuie sur l'interface de programmation XNA sous Windows. Microsoft souligne par ailleurs que Silverlight 5 étend pour la première fois le modèle « Trusted Application » au navigateur web, ce qui évite à ce dernier de devoir gérer certaines tâches complexes, telles que le support de plusieurs fenêtres, dès lors que ces fonctions s'exécutent dans le cadre d'applications certifiées.
Quel avenir pour la technologie ?
Dans le même temps, certains s'interrogent toujours sur l'engagement à long terme de l'éditeur sur cette plateforme RIA (rich Internet application). Récemment, Microsoft a indiqué que les plug-in tels que Silverlight ne fonctionneraient pas avec l'interface de style Metro prévue pour son navigateur Internet Explorer (Metro est l'interface utilisateur, orientée applications mobiles, attendue avec le système d'exploitation Windows 8). A la place, l'éditeur de Redmond recourra à la technologie HTML5. Quant au vice-président Scott Guthrie, qui fut l'un des supporters de Silverlight, a rejoint l'équipe de la plateforme cloud Azure il y a quelques mois de cela. Malgré tout, l'éditeur poursuit sa route avec Silverlight. L'an dernier, en réponse aux rumeurs qui circulaient déjà, il avait expliqué qu'il proposait aux développeurs plusieurs technologies complémentaires.
Silverlight a encore du potentiel
Al Hilwa, analyste chez IDC, considère toujours que le plug-in a du potentiel pour l'instant. « Il y a une base importante d'applications ou de sites web écrits en Silverlight et leurs utilisateurs vont bénéficier des améliorations du runtime », en particulier du côté de l'accélération apportée par le décodage matériel des vidéos. « Viser des populations importantes d'utilisateurs avec HTML5 sur les navigateurs des postes de travail reste un défi parce que de nombreux utilisateurs vont continuer à recourir à des navigateurs non compatibles avec HTML5 dans les deux années qui viennent », ajoute Al Hilwa, même s'il s'attend à ce que, dans cinq ans, il y ait moins de sites qui supportent Silverlight, et s'il reconnaît que sur le poste de travail, le plug-in est sérieusement concurrencé.
Un point sur les rumeurs relatives à Free Mobile
Avant même le lancement officiel de l'offre Free Mobile, Xavier Niel tacle sévèrement ses concurrents et annonce des prix imbattables, dans une interview accordée au site internet ITespresso en marge de la conférence LeWeb'11 : « Je suis étonné que nos concurrents n'aient toujours rien fait : il faut vraiment couper les prix ! [...] On a dit qu'on les divisera par deux : s'il y a des offres à sept euros sur le marché, il y aura alors des offres à 3,5 euros. »
Selon les derniers bruits de couloir, les premiers abonnements pourraient commencer à moins de six euros par mois pour deux heures de communication, mais sans accès internet. Pour moins de dix euros, il pourrait être possible de disposer d'un crédit de cinq heures de communication et d'un accès à internet dans la limite de 2Go de données. Enfin, pour 29,99€ (un prix historique chez Free), les abonnés pourraient bénéficier du tout illimité : communication, y compris vers certaines destinations étrangères et internet.
Cartes SIM envoyées aux abonnés pour tester le service ?
En aucun cas ces tarifs ne comprendront la location ou l'achat d'un terminal mobile. Free aurait cependant passé un accord avec plusieurs constructeurs et l'entreprise de crédit à la consommation Sofinco, afin de proposer des offres d'achat à crédit de téléphones.
Enfin, la rumeur la plus étonnante concerne l'envoi d'une carte SIM à l'ensemble des abonnés Free (quelques 4,36 millions de clients), afin qu'ils puissent très rapidement tester l'offre et s'abonner dans la foulée. Ce qui est sûr, c'est que le réseau Free Mobile couvre désormais plus de 25% de la population française, un seuil requis par l'Autorité de régulation des communications (Arcep) pour pouvoir devenir opérateur mobile. Il peut donc désormais être lancé à tout moment.
Motivés par l'arrivée de ce nouvel opérateur dans le secteur mobile, Orange (avec son offre Sosh), Bouygues (B&YOU) et SFR (Red) se sont tous lancés dans des offres low-cost ces dernières semaines. Des offres qui, si l'on en croit Xavier Niel, sont encore bien trop chères comparées à celles à venir de Free Mobile...
Google teste IPv6 sur son réseau interne
Lors de la conférence Usenix Large Installation System Administration (LISA), qui s'est tenue la semaine dernière à Boston, Irena Nikolova, ingénieur réseau chez Google, a évoqué le déploiement, en interne, d'un réseau IPv6 qui doit s'étendre à toute l'entreprise. Elle a notamment partagé les enseignements que Google a pu tirer de cette opération, et dont d'autres entreprises pourraient profiter au moment où certaines ont également entamé la migration de leurs propres réseaux vers le protocole Internet IP de prochaine génération.
Par exemple, Google a retenu qu'une migration vers l'IPv6 consiste à faire davantage de choses que la seule mise à jour logicielle et matérielle. Cela exige également une forte implication des managers et du personnel, notamment des administrateurs, déjà pris par des tâches trop nombreuses. Et, pour les entreprises qui essuient les plâtres, il faut aussi beaucoup travailler avec les fournisseurs pour les amener à corriger un code inachevé, qui comporte encore des bogues. « Ce n'est pas parce qu'on vous annonce que le protocole est pris en charge qu'il faut s'attendre à ce que cela fonctionne », a-t-elle mis en garde dans le document qui accompagnait la présentation. « Je pense que tous ceux qui ont essayé de migrer vers l'IPv6 ont rencontré les mêmes problèmes que ceux auxquels nous devons faire face », a-t-elle encore expliqué.
Un déploiement à mi-chemin, des gains déjà significatifs
Le projet, en route depuis environ quatre ans, a demandé beaucoup plus d'efforts de la part de l'équipe d'ingénieurs que ce qui était prévu au départ. Le déploiement est seulement à mi-chemin, mais Google peut d'ores et déjà faire état de gains significatifs pour l'entreprise. Environ 95% des ingénieurs de Google profitent désormais d'un accès IPv6 à leur bureau. Et au final, l'entreprise envisage de passer la totalité de son réseau en IPv6.
Le projet avait été lancé en 2008 par un petit groupe d'ingénieurs, salariés du géant de l'Internet. Certains d'entre eux y consacraient déjà 20% de leur temps de travail, celui accordé par Google à ses ingénieurs pour mener des projets personnels au sein de l'entreprise. Le but était d'introduire « l'IPv6 partout », a déclaré Irena Nikolova. L'aspect pratique était aussi un élément intéressant. Même si le réseau était lui-même privé, interne à Google, il utilisait des adresses IP publiques, et Google allait bientôt se trouver à court d'adresses IPv4 en interne.
Le problème de la poule et de l'oeuf
Les ingénieurs de Google travaillaient alors au développement de versions IPv6 des outils et applications de Google et ils avaient besoin de les tester en interne avant de les livrer au public. Ils ont réalisé que le déploiement de l'IPv6 ressemblait au problème de la poule et de l'oeuf. Comme de nombreuses entreprises, Google a mis du temps à adopter l'IPv6 en raison du manque d'applications tierces fonctionnant avec le nouveau protocole. Mais cette rareté vient aussi du fait que peu d'entreprises exploitent les réseaux IPv6.
Le réseau interne de Google est déployé entre plus de 200 bureaux dans le monde et il dessert 30 000 salariés environ. Il comporte une grande variété de périphériques provenant de fournisseurs comme Cisco Systems, Juniper Networks et Aruba Networks, des centaines d'applications commerciales et de produits faits maison, sans compter l'usage de plusieurs systèmes d'exploitation différents, dont Linux, Mac OS X et Windows. Les ingénieurs ont essayé de modéliser le réseau IPv6 aussi finement que possible en le calquant sur l'actuel réseau IPv4, afin de conserver le même routage et le même trafic. Au début, ils ont fait fonctionner l'IPv6 sur les réseaux IPv4, en utilisant l'effet tunnel. Puis, quand c'était possible, ils ont dédoublé les piles, plaçant côte à côte l'IPv4 et l'IPv6. Mais ils ont décidé finalement qu'ils ne maintiendraient que le réseau IPv6.
Recours à l'auto-configuration sans état
Pour affecter des adresses aux périphériques IPv6, Google a suivi les directives RFC 5375 de l'Internet Engineering Task Force. Chaque campus ou bureau a reçu un bloc d'adressage /48, ce qui correspond à l'allocation de 280 adresses. Par ailleurs, chaque immeuble a reçu un bloc d'adressage /56, soit environ 272 adresses, et chaque VLAN (Virtual Local Area Network) a reçu un bloc /64, soit environ 264 adresses. Pour affecter des numéros à des appareils spécifiques, les ingénieurs ont utilisé l'auto-configuration sans état (Stateless Address Autoconfiguration, SLAAC), qui permet aux périphériques de s'attribuer des numéros à eux-mêmes. Cette approche évite la nécessité d'attribuer manuellement une adresse à chaque appareil. Celle-ci était aussi incontournable dans la mesure où certains systèmes d'exploitation ne supportent pas encore le protocole de configuration dynamique DHCPv6 (Dynamic Host Configuration Protocol), la version d'attribution des adresses pour les réseaux IPv6.
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« L'un des plus gros problèmes a été le support insuffisant de l'IPv6 par les appareils réseaux et les logiciels », a convenu Irina Nikolova. Beaucoup de périphériques réseaux actuels ne supportent l'IPv6 que grâce à une mise en oeuvre logicielle, ce qui signifie que l'essentiel du traitement du trafic est réalisé par logiciel, plutôt qu'avec un matériel spécialisé. Par conséquent, en IPv6, les opérations réseaux consomment beaucoup plus de cycles processeur qu'en IPv4. Au moins un fournisseur d'équipement sans fil ne prenait pas en charge les ACL (Access Control Lists). En outre, les périphériques d'optimisation du réseau WAN (Wide Area Network) ne savent pas chiffrer le trafic IPv6, car le protocole WCCP (Web Cache Control Protocol) qu'ils utilisent ne fonctionne pas encore avec le nouveau protocole. Les équipements réseaux ne sont pas les seuls à poser problème. Les imprimantes restent aussi problématiques, en ce que nombre d'entre elles ne prennent pas totalement en charge l'IPv6.
Contraint d'éliminer des applications ne supportant pas IPv6
Les applications et la compatibilité avec les OS se sont également avérées être un défi. Google a été amenée à éliminer au fur et mesure des applications qui ne supportaient pas l'IPv6. Mais un certain nombre d'outils essentiels, comme des bases de données et des applications de facturation, ont été conservées, car elles ne peuvent pas être modifiées ou mises à jour facilement. Et même si les versions actuelles de la plupart des systèmes d'exploitation prennent en charge l'IPv6, ceux-ci ne le font pas par défaut. Ce qui suppose une intervention supplémentaire de la part des administrateurs et des utilisateurs. « Nous pouvons aussi confirmer que les problèmes techniques sont souvent le fait d'un nouveau code, inachevé ou comprenant des bogues. Il a fallu intervenir auprès des fournisseurs pour les inciter à améliorer leurs produits en termes de support pour l'IPv6. C'était un autre défi » , indique le document de Google.
Google a également dû se confronter aux prestataires de service, ces entreprises chargées d'amener la connectivité jusqu'aux bureaux de Google. Les SLA (Service Level Agreements) ne sont pas aussi exigeants en matière d'IPv6 qu'en matière d'IPv4. Les prestataires ont mis plus de temps à relier les points d'accès IPv6 distincts que pour la mise en place et la configuration de peerings en IPv4. Google a dû également réécrire ses propres outils de surveillance réseaux pour travailler en IPv6. Malgré ces obstacles, Irena Nikolova s'est dite confiante et ne doute pas que l'équipe va réussir à mettre en oeuvre un réseau tout-IPv6 chez Google. « Nous avons également cessé de qualifier l'IPv6 de 'nouveau protocole', mais nous commençons à parler de l'IPv4 comme de 'l'ancien protocole' », a-t-elle enfin déclaré.
Les Innovact Campus Awards 2012 lancés
Le coup d'envoi est donné pour la 10ème édition des Innovact Campus Awards. Cette compétition est organisée dans le cadre du Forum européen de la start-up innovante Innovact par la CCI de Reims-Epernay. Elle bénéficie également du soutien de la Commission européenne. Gratuite, elle est ouverte à tous les étudiants et jeunes chercheurs européens, dans le cadre ou non de leur formation, et valorise des projets en phase de conception, en cours de réalisation ou déjà lancés. La récompense ? Une visibilité au niveau européen, des conseils d'experts et une dotation financière allant jusqu'à 5 000 euros.
Les candidatures doivent être déposées, à titre individuel ou en équipe, avant le 20 février 2012. Le jury, constitué de professionnels venus de toute l'Europe, distinguera les candidats qui ont fait preuve d'imagination et d'innovation dans leur démarche de création, quel que soit le produit ou activité.
Comme chaque année, les finalistes pourront participer gratuitement à la 16e édition du forum européen de la jeune entreprise Innovante-Innovact, les 27 et 28 mars 2012, à Reims. Leurs projets seront présentés à plus de 1 500 professionnels de 20 pays, et leur expérience partagée avec plus de 100 autres jeunes entreprises innovantes européennes.
Les Français en bonne place en 2011
Lors du forum, les membres du jury rencontreront directement les finalistes sur leur stand afin de choisir les 3 projets les plus prometteurs et novateurs. Les critères seront notamment l'audace, le professionnalisme, la créativité et la viabilité des projets.
L'an dernier, sur les 170 dossiers de projets innovants reçus, provenant de 27 pays européens, 30 ont été pré-sélectionnés pour la finale de 2011, représentant l'Allemagne, la Belgique, la Croatie, l'Espagne, la France, la Hongrie, l'Italie, la Roumanie, le Royaume-Uni et la Suède. Parmi ceux-ci, 4 projets européens ont été couronnés. La France s'était distinguée avec un 2ème prix décerné au projet Visibrain, un outil professionnel de veille en ligne basé sur l'intelligence collective et créé par Nicolas Huguenin, jeune diplômé de l'école d'ingénieurs Isep. Le jury avait également accordé un prix spécial supplémentaire à Justine Noiset, étudiante à l'Institut Sup' Biotech Paris, pour une solution de dépistage précoce des cancers.
(...)
Le fonds Thoma Bravo acquiert Blue Coat pour 1,3 milliard de dollars
La société d'investissements Thoma Bravo acquiert Blue Coat, société spécialisée dans la sécurité et l'optimisation WAN, pour un montant de 1,3 milliard de dollars. Le conseil d'administration de l'entreprise a accepté cette offre et la recommande aux actionnaires. Selon les termes de l'accord, les actionnaires de Blue Coat recevront 25,81 $ par action, ce qui représente une prime d'environ 48 % par rapport au cours de clôture de Blue Coat, le 8 décembre dernier.
David Hanna, PDG de Blue Coat, a déclaré: « Au cours des six derniers mois, notre conseil d'administration a entrepris un examen exhaustif de toutes les options stratégiques disponibles pour Blue Coat. Après une évaluation approfondie des alternatives stratégiques avec nos conseillers indépendants, le Conseil a conclu que l'accord avec Thoma Bravo constitue une offre attrayante pour nos actionnaires »
Orlando Bravo, directeur associé chez Thoma Bravo, a ajouté: « En tant que société privée, Blue Coat sera mieux positionnée pour innover à un rythme accéléré et atteindre un niveau de croissance supérieur. »
L'opération est soumise à l'accord des autorités de concurrence ainsi qu'à l'approbation des actionnaires de Blue Coat. Cette dernière prévoit la finalisation de la transaction au premier trimestre 2012.
Cartographie : Esri lance une offre découverte de son SIG
Esri élargit l'accès à son système d'information géographique ArcView en l'ouvrant à un usage privé. Avec le programme ArcGIS for Home Use, l'éditeur assortit le téléchargement et l'utilisation « non commerciale » de la version bureautique du logiciel à une redevance annuelle de 120 euros TTC, renouvelable. L'offre s'adresse à des utilisateurs âgés d'au moins 18 ans et inclut un support de 90 jours en français, ce dernier se limitant aux problèmes d'installation du logiciel. Les utilisateurs souhaitant faire un usage commercial de l'application devront se tourner vers ArcGIS Desktop Basis, dont le prix reste fixé à 2 500 euros.
ArcGIS for Home Use concerne la version de base du produit, néanmoins « très riche », précise Gaëtan Lavenu, responsable marketing produit chez Esri France. Le droit d'usage ouvert par le programme couvre en effet huit extensions du produit : 3D Analyst (outils de visualisation avancés, d'analyse et de génération de surfaces), Data Interoperability (import/export et transformation de données), Geostatistical Analyst (outils d'exploration de données spatiales et de création de surfaces basée sur des méthodes statistiques), Network Analyst (permet de créer des itinéraires), Publisher (partage de cartes), Schematics (création de diagrammes à partir de données contenues dans la base géographique), Spatial Analyst (modélisation spatiale) et Tracking Analyst (analyse et gestion des données temporelles).
Dans une perspective professionnelle
Le logiciel pourra, par exemple, être utilisé dans un cadre pédagogique, pour réaliser des cartes permettant à un auditoire de mieux comprendre un territoire, ou pour expliquer certains phénomènes, donne en exemple Gaëtan Lavenu. L'éditeur propose par ailleurs des licences de ses logiciels dans le domaine de l'éducation.
« Dans le cadre d'activités associatives ayant un lien avec le territoire, ArcGIS pourra aussi servir à planifier des itinéraires passant par des points d'intérêt, ou des réseaux pédestres, en évaluant les pentes moyennes sur des zones montagneuses », indique encore le responsable marketing. « On peut accéder à ArcGIS online, une base de contenus très riche comprenant des données géographiques et socio-démographiques, et conserver un historique des informations ».
Pour d'autres utilisateurs, l'accès à une version moins coûteuse peut être l'occasion de découvrir ce produit aux fonctions complexes, ou d'en approfondir la connaissance qu'ils en ont, dans une perspective professionnelle, pour éventuellement postuler à d'autres fonctions.
HP confie WebOS à la communauté Open Source
Hewlett-Packard a décidé que l'avenir de WebOS sera l'Open Source. La multinationale ouvre le système d'exploitation mobile acheté avec Palm pour 1,2 milliard de dollars au printemps 2010, ainsi que le framework de développement ENYO. HP continuera d'investir dans la plateforme et espère que la communauté Open Source aidera à accélérer son développement. Selon le PDG de la société Meg Whitman, « WebOS est la seule plateforme conçue à la base pour le mobile, le cloud et les périphériques ».
Trop tard ?
Pour HP, qui pourrait lancer des portables équipés de la plateforme, l'enjeu est de mettre en place un écosystème intéressant pour le marché, en d'autres termes de séduire les développeurs pour qu'ils créent des applications WebOS, voire des fabricants pour qu'ils l'emploient sur leurs terminaux. Le mouvement semble toutefois un peu tardif. En effet, les fabricants ont déjà un système d'exploitation Open Source à disposition avec Android, qui est déjà doté d'un écosystème d'apps. Quant aux développeurs, il sera difficile de les convaincre de créer des applications pour Web OS face à la concurrence d'iOS, d'Android et peut-être de Windows Phone, qui leur donnent accès à une audience bien plus large.
Nous reviendrons dans un prochain article sur les analyses de cette décision.
ICTjournal.ch
La Cour d'Appel de Niort réhabilite IBM dans son litige avec la MAIF
Il y a deux ans, un litige entre la mutuelle d'assurances MAIF et IBM débouchait sur une jurisprudence bien gênante pour les intégrateurs. Le jugement du tribunal de Niort qualifiait en effet l'attitude d'IBM de dol (c'est à dire tromperie viciant le consentement de l'autre partie) sous le prétexte des dérives tant financières que de délais dans un grand projet informatique. Un dol entraîne la nullité du contrat et dans le cas présente, une amende de 11 millions d'euros.
Or la Cour d'Appel de Niort a complètement inversé le jugement de première instance. Le dol n'est plus reconnu car la MAIF avait accepté plusieurs avenants. La cour en déduit qu'il n'y avait pas eu de dissimulation, donc de dol.
(...)
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