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(03/12/2008 12:34:31)
L'ancien patron d'AOL veut racheter Yahoo pour 30 Md$
Chaque jour des rumeurs de rachat viennent alimenter la saga Yahoo. Cette fois encore c'est le Wall Street Journal qui révèle que Jonathan Miller, ancien PDG d'AOL, serait en train de mobiliser les investisseurs pour formuler une offre de rachat du portail pour un montant compris entre 28 et 30 Md$ (entre 20 $ et 22 $ par action). Le quotidien précise toutefois qu'il est difficile de déterminer si les pourparlers ont progressé, notamment en raison de la frilosité des banques à prêter de l'argent dans un contexte économique fragile. Il est également impossible pour le moment de savoir si Microsoft est impliqué d'une manière ou d'une autre dans ces nouvelles négociations. Le nom de Jonathan Miller avait déjà circulé dimanche dernier, suite à des rumeurs de rachat du moteur de recherche de Yahoo par Microsoft divulguées par le Sunday Times. Selon l'hebdomadaire britannique, Microsoft aurait proposé 20 Md$ à Yahoo pour mettre la main sur ses activités de recherche en ligne et souhaitait en confier les commandes à Jonathan Miller ainsi que Ross Levinsohn, ancien président de Fox Interactive Media. Ce dernier s'était empressé de démentir, qualifiant ce rapprochement de « fiction totale ». Yahoo et Microsoft ont également démenti, alors que Jonathan Miller a gardé le silence. Concernant les nouvelles spéculations, ni Velocity Interactive Group, une entreprise d'investissement axée sur les médias numériques dirigée par Jonathan Miller, ni Yahoo - via son porte-parole Kim Rubey - n'ont souhaité les commenter. Ces rumeurs ont toutefois profité à l'action de Yahoo, qui a franchi le cap des 12 $. (...)
(03/12/2008 12:23:47)Open World Forum : une feuille de route pour le logiciel jusqu'en 2020
Les auteurs du rapport "feuille de route 2020 du Floss 2020", font un certain nombre de prédictions sur le rôle du Floss (free, Libre et Open source software) en 2020 et listent 80 recommandations destinées à l'industrie. A noter que leur utilisation dans ce document du français « libre » plutôt que de l'anglais « free » lève l'ambiguïté de ce dernier qui signifie à la fois « libre » et « gratuit » dans la langue de Shalespeare. Les auteurs dépeignent une vision très rose de 2020 dans laquelle le Floss se sera généralisé et aura contribué à réduire la fracture numérique entre les riches et les pauvres. Selon eux, les réseaux sociaux reposeront sur des services de cloud ouverts et omniprésents et permettront aux personnes d'interagir non seulement avec leurs amis mais aussi avec les administrations et les entreprises. Les DSI, inquiets d'être pieds et poings liés avec certains fournisseurs, plébisciteront le Floss. Enfin, ce dernier sera au coeur des datacenters verts et d'autres modèles économiques destinés à réduire l'impact écologique. Pour atteindre ce nirvana informatique, toutefois, il faudra de l'action - et pas seulement du côté des habituels 'geeks' barbus. Les investisseurs, les législateurs, les enseignants, les électeurs et même les consommateurs auront un rôle à jouer, selon les auteurs du rapport. Ceux-ci ajoutent que les gouvernements vont devoir favoriser les standards et les services ouverts. Et ce ne serait pas qu'une question d'idéologie, mais aussi une nécessité puisque il faudra pouvoir échanger facilement les informations entre différents services et différents systèmes. Cette évolution requirt aussi un contexte légal stable et neutre dans lequel on pourra établir et imposer une définition claire des standards et services ouverts. Des cadres légaux plus clairs pourraient aussi éviter la prolifération des licences logicielles. Et si le 'cloud' ramenait l'ère des bon vieux monopoles [[page]]Le rapport explique que les investisseurs, publics ou privés, vont devoir financer la recherche pour le développement de technologies Floss stratégiques. Et les gouvernements et les entreprises, eux, devront mettre en place des formations universitaires et professionnelles pour enseigner les Floss à une nouvelle génération de développeurs. Le manque de reconnaissance des compétences fait partie des obstacles au déploiement de l'Open source. Il y a des risques néanmoins à de telles démarches, préviennent les auteurs, qui incluent des experts venus d'Allemagne, de Belgique, du Brésil, du Canada, d'Espagne, des Etats-Unis et d'Inde, bien que la majorité soient français. Ainsi, l'utilisation de la capacité du cloud computing à l'échelle requise par certains systèmes gouvernementaux reviendra à se fier à un tout petit groupe de fournisseurs de puissance informatique. Les auteurs avertissent : cela pourrait signer le retour de l'ère des grands monopoles sur certains marchés, avec à la clé des pays entiers rançonnés par leurs fournisseurs de services. Sans oublier que les entreprises qui ne pourront pas payer le prix pour de tels services haut de gamme seraient abandonnés à des systèmes bas de gamme, peu fiables et peu sécurisés. Le cloud computing et les services Web soulèvent encore d'autres questions, toujours selon les auteurs du rapport, parmi lesquels on trouve des employés d'Alcatel-Lucent, de Google et de Sun Microsystems. En camouflant le logiciel et n'en montrant que l'interface, ces infrastructures limiteront la capacité à voir le code source des applications exécutées. Un état de fait qui ferait perdre tout intérêt à certaines licences Floss et encore davantage à leur renforcement éventuel. Cela pourrait aussi étouffer l'innovation si les programmeurs Open source d'aujourd'hui en étaient réduit à assembler les futurs services Web à travers des APIs (Application programming interfaces) limitées. (...)
(03/12/2008 11:14:02)EuroSoftware 100 : le marché du logiciel en Europe dominé par les acteurs américains
Présenté hier à Bruxelles par PricewaterhouseCoopers, en association avec PAC et des représentants de l'industrie européenne du logiciel, dont l'Afdel pour la France, l'EuroSoftware 100 déroule la liste des deux-cents premiers acteurs du marché du logiciel en Europe en 2007. Un secteur qui totalise 56 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2008, soit 30% du marché mondial du logiciel, sensiblement équivalent au revenu engrangé dans le monde par les trois premiers du classement (55 MdE). Comparé au Truffle 100 Europe, qui l'a précédé de quinze jours, l'EuroSoftware ne se concentre pas, en effet, sur les seuls fournisseurs d'origine européenne. PwC et ses partenaires, parmi lesquels figurent aussi les associations ESA et Basda (*), ont pris le parti d'inclure dans leur classement l'ensemble des éditeurs impliqués en Europe ce qui, sans surprise, fait apparaître aux deux premières places les poids lourds américains que représentent Microsoft et IBM. Le premier vend à lui seul deux fois plus de logiciels en Europe que le deuxième : 9,35 MdE contre 4,2 MdE, selon l'EuroSoftware qui s'appuie sur les ventes de licences et de maintenance/support. En troisième position, avec 3,8 MdE, l'éditeur allemand SAP est suivi de cinq autres fournisseurs américains, Oracle, Symantec, HP, EMC et CA, avant que n'arrive le deuxième Européen du classement, le Britannique Sage (715 ME). Quant au premier Français de la liste, Dassault Systèmes, il n'est qu'en 13e position, avec 489 ME, car il réalise une grande partie de son chiffre d'affaires (1,25 MdE au total) hors du territoire européen. Ensemble, les acteurs allemands, britanniques et français pèsent 17% du marché européen du logiciel (avec un poids respectif de 9%, 5% et 3%). Pour chacun de ces trois pays, l'EuroSoftware a listé séparément les cent premiers éditeurs nationaux. Le classement global s'accompagne également d'interviews des principaux dirigeants européens des têtes de file au classement régionaux et sur les marchés locaux, parmi lesquels, notamment, Léo Apotheker, co-PDG de SAP, Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes, Jean-Philippe Courtois, Président de Microsoft International, Patrick Bertrand, DG de Cegid et Pierre Gatignol, PDG de GL Trade. Un accès au marché plus difficile pour les Européens Le Top 25 de l'EuroSoftware 100 atteste clairement de la prédominance des acteurs américains qui pèsent 52% du chiffre d'affaires total. Hormis, aux 15e, 18e et 25e places le Germano-Nippon Fujitsu-Siemens, le Britannique Logica et l'Allemand Software AG, tous les autres acteurs fournisseurs viennent du continent Nord-Américain. Pour autant, « il ne faut pas toujours voir en opposition l'Europe et les Etats-Unis, entre lesquels les échanges et les accords de partenariats sont importants, souligne Pierre Marty, associé de PricewaterhouseCoopers, responsable du secteur des logiciels en Europe. Mais ce serait mieux si la relation était équilibrée. Il est souhaitable, d'un point de vue macro-économique que l'Europe ait une industrie du logiciel forte et il faut s'internationaliser ». Or, l'accès au marché reste toujours bien plus ardu de ce côté-ci de l'Atlantique où, en dépit d'un vivier important, les éditeurs ont du mal à grossir sur des marchés nationaux eux-mêmes assez petits. D'où la nécessité pour les plus petits de voir la réglementation et les démarches administratives se simplifier et de pouvoir accéder plus largement aux marchés publics à la faveur d'un Small Business Act européen, par exemple. Pierre Marty rappelle par ailleurs que la structure capitalistique des éditeurs européens présente une certaine volatilité qui ne favorise pas l'émergence de grands acteurs. « Les Européens ont du mal à s'agrandir sans s'adosser à un grand groupe. » Consolidation et développement du SaaS [[page]] Parmi les évolutions majeures intervenues ces dernières années sur le marché du logiciel figure évidemment le mouvement de consolidation du secteur, au cours duquel plusieurs éditeurs européens d'importance ont été rachetés, comme Business Objects ou Cartesis. « L'Europe pourrait poursuivre cette tendance à la consolidation sur son marché », note Pierre Marty. Néanmoins, le poids des acteurs américains demeure. « Les Etats-Unis ont un atout sur les technologies les plus porteuses comme la virtualisation ou les architectures orientées services (SOA), utilisées pour fournir en ligne les logiciels sous forme de services en mode SaaS [Software as a service], souligne l'associé de PwC. Ils vont donc bénéficier de la croissance de ce secteur. » Toutefois, les Européens vont adapter leurs applications et ils pourraient ne pas perdre de parts de marché. Cette évolution marquée vers le nouveau modèle économique que constitue le SaaS devrait modifier le paysage. « Y a-t-il toujours un avenir pour les pure players ? », fait remarquer Pierre Marty. Il pourrait y avoir de plus en plus de perméabilité avec d'autres secteurs de l'économie et un mélange des genres combinant plus de services que de logiciel pur. La pression sur les marges va s'accentuer L'EuroSoftware 100 fait par ailleurs apparaître, parmi les spécialistes du logiciel, l'importance prise par d'autres catégories de fournisseurs. A l'instar de fabricants comme Cisco, Nokia ou Siemens (acquéreur d'UGS par exemple) qui vendent de plus en plus de logiciel, incorporé ou non à leurs produits. Parmi les autres grandes tendances du secteur, Pierre Marty note le Green IT, susceptible de changer considérablement la façon d'opérer des éditeurs dans les années qui viennent. Mais il relève surtout la pression sur les marges, signe de la maturité d'un marché mondialisé. Une pression gérée avec succès par les grands acteurs pour l'instant, mais qui va s'accroître à court terme, car il faudra maintenir les dépenses de R&D. Plus que jamais, la gestion des talents prend une importance considérable, soulignent aussi les promoteurs de l'EuroSoftware. Comment retenir les compétences, les recruter, les développer. Dans ce contexte, le recours à l'offshoring, s'il devrait se poursuivre, ne prendra pas pour autant une place démesurée, car il reste mal adapté dans le cas de recherche avancée et de développements critiques. (*) European Software Association (ESA), Business application software developers association (BASDA), Association française des éditeurs de logiciels (Afdel). (...)
(03/12/2008 09:19:13)Gartner : Le Saas plébiscité par les entreprises
Neuf entreprises sur dix prévoient d'augmenter l'usage qu'elles font du Saas (software as a service) en 2009. C'est ce qu'indique une étude réalisée par le Gartner auprès de décideurs officiant dans des sociétés réparties dans huit grand pays industrialisés. Plus du tiers des entreprises envisageraient de remplacer un ou des logiciels reposant sur l'achat de licences par des offres Saas pour voir maigrir leur TCO (coût total de possession) de ces outils. Autres facteurs motivant le plébiscite fait au Saas, la facilité du déploiement ou l'insatisfaction qu'offrent certains logiciels soumis au paiement d'une licence. En Europe, la moitié des entreprises (49%) ne tablent que sur une progression modeste de leur utilisation du mode Saas et 15% envisagent une croissance significative. Des taux qui atteignent 62% et 15% en Amérique du Nord. Dans l'ensemble des pays considérés, plus d'une entreprise sur quatre ont recours aux logiciels à la demande depuis au moins trois ans. Pas de gouvernance pour accompagner le SaaS La crise économique pourrait contribuer à doper encore davantage l'usage du Saas. Les entreprises, convaincues de devoir réduire leurs coûts pour au moins les deux prochaines années, pourraient en effet être enclines à troquer des licences contre des abonnements. Malgré le succès et l'adoption du Saas, la majorité des entreprises n'a pas jugé utile d'accompagner sa mise en place de règles de gouvernance. Ainsi, 38% d'entre elles seulement ont élaboré des procédures guidant le choix l'évaluation ou le déploiement d'outils en mode Saas. (...)
(02/12/2008 16:02:02)Adobe Max : Thermo et Gumbo contre les forces du statu quo
Coqueluche des designers, Adobe est un acteur récent sur le marché du développement d'applications. Et se doit par conséquent de montrer aux développeurs qu'il pense à leur productivité, tout en conservant ce qui a fait son succès auprès de son premier public. Dans une présentation pleine d'humour, Tim Buntel et Ben Forta, chefs produit et évangélistes d'Adobe, se sont efforcés d'en faire la démonstration ce matin, au deuxième jour d'Adobe Max à Milan (l'édition européenne de la conférence utilisateurs de l'éditeur, démarrée hier), en présentant les grandes nouveautés à venir en 2009. Habillés en Men in Black, Tim Buntel et Ben Forta ont orienté leur présentation selon un ordre de mission : « lutter contre les forces du statu quo », qui nous condamnent à des interfaces inefficaces pour les applications Web. Ils ont ainsi passé en revue de nombreuses améliorations qui, si elles ne réduisent pas complètement le fossé entre designers et développeurs, facilitent au moins la communication et évitent les allers-retours inutiles - à l'image de ce que Microsoft, qui parcourt le chemin inverse, propose avec ses gammes Visual Studio et Expression. Catalyst pour l'interface, Flex Builder pour coder, et Coldfusion comme serveur Adobe a montré que la dernière version de Flash sait importer des interfaces élaborées dans InDesign, mais aussi désormais en modifier des éléments, et sait ensuite exporter les projets en AIR (Adobe Integrated Runtime, le client pour les RIA, applications Internet riches). Un nouveau venu dans la gamme Flash, Catalyst (nom de code Thermo) pousse la chose plus loin, puisque son ambition est de « créer des interfaces applicatives et du contenu interactif sans codage ». Catalyst sait importer du contenu de la suite créative CS4 en préservant ses propriétés, permet de transformer n'importe quel élément du design en un objet, permet de modifier cet objet dans Illustrator, et peut enfin présenter l'interface ainsi constituée à Flex Builder - car il faut bien coder un peu dans cet atelier basé sur Eclipse afin de faire de l'interface Flash une vraie application Flex, en créant les liens vers les sources de données et en définissant les actions possibles. La prochaine version de cet atelier, nom de code Gumbo, sera de son côté plus orientée données. Gumbo pourra ainsi importer des grilles de données et faire correspondre les services du serveur d'applications avec les actions prévues dans Flex. Justement, côté serveur d'applications, il y a aussi du neuf : le vénérable Coldfusion (sorti en 1995, racheté en 2001 par Macromedia, lui-même acquis par Adobe fin 2005) propose désormais un IDE (environnement de développement intégré), nom de code Bolt. On peut ainsi créer dans Bolt les services prêts à être importés dans Gumbo, afin d'être consommés par l'application Flex. Coder une application Flex dans Microsoft Visual Studio [[page]] Gumbo présente aussi une nouveauté extrêmement utile pour le débogage : une console de supervision, permettant de suivre les échanges entre l'application Flex et le serveur. D'autres exemples ont été donnés, toujours dans l'optique de faciliter la vie du développeur. Et notamment celle du développeur accro aux technologies de Microsoft, et qui n'aurait pas la chance d'avoir dans sa besace une technologie de client riche, a plaisanté Ben Forta. Un plug-in permettra d'ouvrir le code de l'application Flex dans Visual Studio, ouvrant ainsi la voie à des architectures avec du .Net côté serveur et du Flex sur le poste client (une pierre dans le jardin de Silverlight et de WPF, les technologies de client riche de Microsoft). Les bibliothèques C/C++ disponibles dans Flash grâce à Alchemy Autre cadeau fait aux développeurs, le projet Alchemy, qui donne la possibilité de réutiliser des bibliothèques C/C++ existantes : Alchemy les transforme en Actionscript, le langage exécutable du Flash Player et d'AIR. Quelques exemples d'utilisation ont été donnés, comme la possibilité d'ouvrir des photos au format RAW, de les sauvegarder en PNG, ou encore la possibilité d'ouvrir du PDF, ce que le Player Flash ne savait pas faire jusque-là. Les webmestres ont aussi leur lot de petites attentions. Les travaux menés avec l'OpenAjax Alliance se concrétisent par la présence de cinq contrôles Ajax prédéfinis dans Dreamweaver. Pour créer une page Web avec des onglets, incorporant un calendrier ou bien présentant un menu au format accordéon, il suffit de glisser-déposer le contrôle sur la page. Aucune ligne de code n'est nécessaire ; il faudra toutefois ajuster le code à la main si on veut modifier certains éléments. Comment Google indexe le contenu Flash A destination des webmestres soucieux de référencement, Adobe a aussi présenté les détails de son accord avec Google pour indexer le contenu Flash. Le Player sera configuré pour recevoir des instructions d'un utilisateur virtuel, simulé par le moteur d'indexation, qui accèdera à tous les éléments de l'application Flash/Flex en cliquant sur les boutons afin d'enregistrer le contenu textuel de chaque page. Si certaines de ces technologies sont téléchargeables sur le site des labs d'Adobe, beaucoup n'en sont encore qu'à un stade pré-bêta. Les participants à Adobe Max ont ainsi eu la primeur de repartir avec un DVD contenant les pré-versions de Thermo et Gumbo, autrement dit Catalyst et Flex Builder 4. Selon Tim Buntel, digne représentant pince-sans-rire de la Nouvelle-Angleterre, les forces du statu quo auraient déjà pris la fuite. (...)
(02/12/2008 15:51:57)Intel et Hitachi ensemble sur les SSD
Hitachi et Intel s'associent pour mettre au point et produire des SSD (solid state drive) pour serveurs et stations de travail. Les SSD, présentés comme les successeurs des disques durs magnétiques, sont construits autour de mémoire électronique, DRAM ou Flash. Dans le cas du partenariat présent, les deux acteurs se concentreront sur l'usage des composants Flash Nand actuellement employés par Intel dans ses SSD. Les produits que prévoient de fabriquer Intel et Hitachi proposeront des interfaces SAS (Serial attached SCSI) et Fibre channel. Ils devraient être lancés au premier semestre 2010 sous la marque du constructeur japonais. Les deux partenaires partageront en outre les dépenses liées à la R&D. Intel continuera de produire ses propres SSD (interface Serial ATA) pour PC portables et de bureau ; Hitachi poursuivra, quant à lui, son activité dans les disques durs magnétiques. (...)
(02/12/2008 15:08:03)APX Synstar et Getronics France fusionnent au sein d'APX
APX Synstar et Getronics France fusionnent au sein d'une même SSII, baptisée APX. Ce rapprochement avait déjà été amorcé en décembre 2006 lorsque Getronics France, endetté et en perte de vitesse, avait trouvé repreneur auprès d'APX Synstar, pour un montant non communiqué (le reste de Getronics est passé dans le giron de KPN en septembre 2007). La fusion sera juridiquement finalisée le 21 janvier 2009. Fondée en 1999, la SSII APX Synstar a toujours fonctionné selon une politique de rachat agressive avec une dizaine d'acquisitions réalisées entre 2000 et 2006 (Hopen Schedir, Thor, AJM, Cigem...). En 2006, le rachat de Getronics a ralenti cette stratégie de croissance externe car « il a fallu intégrer, restructurer et redynamiser cette filiale, notamment en mettant fin à certains contrats de maintenance à perte », explique Noël Saille, PDG d'APX. La SSII est finalement parvenu à redresser la barre (Getronics est à nouveau bénéficiaire alors qu'il devait essuyer une dette de 8 M€ en 2006), et souhaite désormais se relancer dans une politique de rachat. APX baisse légèrement ses perspectives de croissance APX Synstar apporte à la nouvelle structure son expertise en termes de conseil et d'intégration d'architectures informatiques hétérogènes alors que Getronics complète cette offre par ses compétences en maintenance, en infogérance et en gestion des applications. APX a par ailleurs récemment fait l'acquisition du logiciel ObjectArchive, qui appartenait jusqu'alors à HP Services, afin de compléter son offre d'archivage patrimonial. APX a réalisé un chiffre d'affaires de 185 M€ en 2008 (exercice fiscal clos fin septembre) et emploie 1 300 collaborateurs dans sept directions régionales (Paris, Lille, Brest, Nancy, Lyon, Toulouse et Aix-en-Provence). Elle compte 800 clients (industrie, finances, secteur publique, aéronautique...). En raison de la conjoncture économique actuelle, la SSII baisse légèrement ses perspectives de croissance qui passent de 10% à 7%. APX vise un chiffre d'affaires de 198 M€ d'ici à 2010. (...)
(02/12/2008 14:31:35)Le secteur de l'IT concerné par le service de réassurance des encours
Constatant que les assureurs crédit s'apprêtaient à réduire massivement les encours, le gouvernement a annoncé qu'il allait stopper l'hécatombe en préparation en se portant lui-même garant du crédit interentreprise. Si l'annonce a été relativement peu médiatisée, elle n'en revêt pas moins une importance capitale pour les entreprises et, plus particulièrement, pour celles du secteur informatique et télécoms, sachant que l'assurance crédit y est prédominante. Concrètement, pour endiguer la baisse des encours qui se préparait chez les assureurs crédit, l'Etat se porte garant en créant un service de réassurance publique, poétiquement baptisé le « CAP » (Complément d'Assurance crédit Public). « C'est une bonne nouvelle, répond tout de go Didier Moizo, conseiller secteur IT chez Euler Hermes SFAC (Société française d'assurance-crédit). Nous constations que le contexte se dégradait très rapidement, avec une progression des défaillances supérieures à 10%. Le principal changement, c'est que les services IT sont désormais également concernés. » Ce sera « donnant-donnant » Les entreprises de négoce ne sont donc plus seules dans la ligne de mire. En contrepartie des nouvelles garanties de l'Etat, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a exigé plusieurs engagements de la part des assureurs crédit. Les principaux sont les suivants : le pourcentage des crédits interentreprises qu'ils garantissent ne doit pas diminuer au cours des six prochains mois, ils devront réexaminer sous cinq jours tout dossier soumis par le nouveau médiateur du crédit, ils ne devront pas supprimer la garantie uniquement parce qu'une entreprise appartient à un domaine supposé « à risque » (comme le négoce de matériel informatique, par exemple...), toutes les modification de la couverture devront être clairement motivées, etc. Une entrée en vigueur du dispositif le 8 décembre « La SFAC n'a jamais stigmatisé telle ou telle activité dans son ensemble, répond Didier Moizo. D'ailleurs, le secteur IT était jusqu'à présent l'un des plus privilégiés et nombre d'entreprises de négoce obtiennent heureusement des résultats satisfaisants ». Reste à savoir si ces mesures peuvent éviter des défaillances d'entreprises. « C'est certain, affirme Didier Moizo, mais il est impossible de savoir à l'avance dans quelles proportions. » Le dispositif doit entrer en vigueur dans une semaine, le 8 décembre, et prévoit même une « rétroactivité » : les revendeurs qui ont vu leur encours baisser après le 1er octobre pourront retrouver le niveau antérieur. Pour mémoire, les assureurs crédits couvrent environ le quart des crédits interentreprises, soit 320 milliards d'euros, mais dans le secteur IT, les professionnels estiment que la proportion est supérieure à 50%. (...)
(02/12/2008 14:21:56)Les logiciels Microsoft 30% à 50% plus coûteux en Europe qu'aux Etats-Unis
Microsoft est traîné devant la justice européenne par Samir Abdalla, un distributeur néerlandais, qui l'accuse d'imposer des prix 30% à 50% plus élevés en Europe qu'aux Etats-Unis. Il fonde sa plainte sur l'article 81 du traité européen qui vise l'abus de position dominante. Ses avocats soulignent que le surcoût payé par les entreprises européennes handicape leur compétitivité. Samir Abdalla produit une liste de prix relevés aux Etats-Unis et en Europe entre 2004 et 2008. Elle fait apparaître des écarts allant de 30% à 50% sur tous les logiciels de Microsoft, à l'exception de Vista. Pour ce dernier, difficile à vendre, la différence n'est que de 15%. Le bras de fer entre Samir Abdalla et Microsoft dure depuis le mois de mai. A cette époque, c'est Microsoft qui l'avait poursuivi au motif qu'il avait revendu aux Etats-Unis pour 3,4 M$ de logiciels achetés en Egypte au prix égyptien... Rapporté aux tarifs européens, Microsoft Office est vendu cinq fois plus cher en Europe qu'en Egypte. Le distributeur accuse Microsoft d'abuser de la législation anti-piratage pour bloquer le commerce de ses logiciels sur le "marché gris". Pour le trimestre clos le 30 septembre dernier, la marge brute de la division qui vend Office chez Microsoft atteint 67%. (...)
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