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(04/12/2008 14:42:21)

Adobe clôt l'année moins bien que prévu et supprime 8% de ses effectifs

L'éditeur Adobe fait à son tour les frais du ralentissement économique. A l'occasion de la publication, mercredi dernier, des résultats préliminaires de son quatrième trimestre fiscal, le groupe a indiqué qu'il allait supprimer l'équivalent de 600 postes dans le monde, soit 8% de ses effectifs. Sa nouvelle gamme Creative Suite 4, qui comprend des produits comme Photoshop et Dreamweaver, ne se serait pas vendue aussi bien que prévu en raison de la baisse des investissements des entreprises. "La crise économique mondiale a touché de manière significative notre chiffre d'affaires au cours du quatrième trimestre", s'est ainsi justifié Shantanu Narayen, PDG d'Adobe. L'éditeur prévoit sur son quatrième trimestre fiscal un chiffre d'affaires compris entre 912 et 915 M$, alors que ses précédentes estimations s'établissaient entre 925 et 955 M$. Les bénéfices, en revanche, seront plus élevés qu'attendu, entre 0,59 et 0,60 dollar par action avant charges (les analystes tablaient sur 0,51 dollar). Pour le premier trimestre de son exercice 2008-2009, le groupe table sur un chiffre d'affaires de 800 à 850 M$ (alors que les analystes attendaient 944 M$). Serait-ce également des raisons économiques qui ont conduit Adobe à ne par participer à la prochaine grand messe annuelle du Monde Mac ? En tout état de cause, l'éditeur a fait savoir qu'il n'exposerait pas au MacWorld Expo 2009 à San Francisco, sans préciser si cette décision résultait d'un souci de réduction des coûts. (...)

(04/12/2008 12:54:37)

Symbian avalé, Nokia prévoit une plateforme Open Source en 2010

C'est désormais bouclé et officiel, les employés de Symbian deviendront des employés de Nokia le 1er février prochain. Le constructeur de mobiles finlandais a annoncé avoir finalisé le rachat annoncé en juin dernier. Symbian avait été fondé par Nokia et d'autres acteurs afin de disposer d'une plateforme logicielle commune. Et si Symbian OS domine le marché des smartphones (avec une part de marché de presque 50%), d'autres commencent à lui tailler des croupières. Au troisième trimestre, selon l'institut d'études Canalys, Symbian était présent dans 18,6 millions de smartphones vendus, un chiffre en baisse de 12,4% par rapport à la même période de l'année précédente. Le système d'exploitation d'Apple profitait de son côté du succès de l'iPhone (6,9 millions d'appareils, soit une hausse de 523%), passant ainsi devant RIM et son Blackberry (6,1 millions de smartphones, en hausse de 83,5%). Derrière viennent Windows Mobile (5,4 millions, + 42,9%) et Linux (2 millions, + 49%). Le système de Google, Android, proposé en Open Source, pourrait aussi à terme bousculer le classement. L'ambition de Nokia, avec ce rachat, est donc de conforter la domination de sa plateforme en instaurant une fondation, qui proposera dans un premier temps le système sans royalties à tous ses adhérents, et, d'ici à juin 2010, en Open Source. La première étape de cette fondation, créée en partenariat avec AT&T, LG Electronics, Motorola, NTT Docomo, Samsung, Sony Ericsson, ST-NXP Wireless, Texas Instruments et Vodafone, sera franchie sous peu, puisque Nokia attendait d'avoir finalisé le rachat de Symbian pour reverser les actifs logiciels à la Symbian Foundation. Celle-ci devrait donc « débuter ses opérations au cours du premier trimestre 2009 », sa première tâche consistant à intégrer les actifs logiciels versés par ses membres pour proposer une plateforme unifiée dans le courant de l'année prochaine. (...)

(04/12/2008 12:12:17)

Antitrust : AMD fâché qu'Intel veuille jouer la montre face à Bruxelles

Sans surprise, AMD a fait part de son mécontentement à l'encontre d'Intel, qu'il accuse de vouloir jouer la montre dans le procès antitrust intenté à son encontre par la Commission européenne. Comme nous l'indiquions la semaine dernière, Intel a en effet entrepris de gagner du temps dans cette affaire en poursuivant la Commission devant la Cour de première instance. Selon le fondeur, l'exécutif européen mènerait une enquête « discriminatoire et partiale » en lui refusant la communication de documents jugés indispensables à sa défense. Des pièces piochées directement chez AMD. Et puisque ces documents ne lui ont pas été transmis, Intel estime nécessaire qu'un nouveau délai lui soit accordé pour faire valoir ses éléments de défense. Bruxelles pas refroidi par la contre-offensive d'Intel Cette manoeuvre « semble être une nouvelle tentative d'Intel pour retarder les travaux de la Commission, souligne-t-on chez AMD. La procédure a pourtant mis en évidence qu'Intel a illégalement profité de sa position dominante. » Selon une source proche de la Commission, les jérémiades d'Intel n'auraient cependant pas ému Bruxelles qui semble décidé à poursuivre l'instruction sans offrir au fondeur le délai supplémentaire qu'il réclame. Répondre favorablement aux doléances de l'accusé reviendrait, selon cette même source, « à lancer une invitation aux entreprises pour, qu'à l'avenir, elles appliquent la même tactique consistant à gagner du temps ». De son côté, Intel nie vouloir jouer la montre et ne fonde son récent recours que sur des questions de justice et de loyauté. Intel est poursuivi par la Commission pour abus de position dominante. Suite à une plainte d'AMD, il lui est reproché d'avoir mis en place des pratiques commerciales déloyales pour conforter son avance sur le marché des processeurs, en offrant des rabais à des constructeurs de PC pour qu'ils s'engagent à ne pas intégrer de puces AMD dans leurs machines. (...)

(04/12/2008 11:17:16)

Adobe Max : ce qui se passe dans les labs

Sur quels projets fous ou géniaux travaillent les ingénieurs d'Adobe ? La traditionnelle session des « sneak peeks » d'Adobe Max, coups d'oeil sur les projets en cours, était très attendue. L'éditeur a présenté 10 projets - sur plus de 45 soumis par les ingénieurs cette année - aux quelque 1300 personnes réunies pour sa conférence utilisateurs européenne, à Milan, qui ont voté pour leur projet préféré, l'applaudimètre faisant foi. Le plus apprécié a été sans conteste le projet intitulé « infinite images » (ce qui a ramené le créateur de Photoshop à ses racines). « Infinite images » est une technologie développée par Shai Avidan, à qui les utilisateurs de Photoshop CS4 doivent la technologie de redimensionnement intelligent des images (recadrage et zoom sans déformation des personnages). Cette fois, Shai Avidan a travaillé sur les caractéristiques similaires entre les images, éventuellement en ne considérant que certaines parties des photos. Cette technologie, connue depuis longtemps pour la recherche d'image basée sur des images similaires, est ici exploitée pour recombiner des photos, permettant des panoramas ou des zooms surréalistes. Ainsi, la photographie d'une rue peut donner lieu à un continuum : chaque zoom sur le bout de la rue en dévoile une autre portion, issue d'une autre photo. La rue peut ainsi démarrer à New York et finir à New Delhi - avec des transitions plus ou moins réussies. Mais on imagine aisément comment des créatifs pourraient exploiter cette technologie de création automatique de panoramas ou d'images à 360 degrés. Recombiner des images en quelques clics Toujours au chapitre des images, la démonstration d'un nouvel outil pour découper les objets d'une image et les fondre dans le décor d'une autre photo a été plutôt bluffante (dommage, la démo a planté avant qu'on ne puisse voir l'outil de création des ombres). Les autres favoris du public sont un outil utilisant la technologie pair-à-pair afin de démultiplier le nombre possibles de clients recevant une vidéo Flash en mode multicast, et un outil permettant d'utiliser le langage de script du Player Flash côté serveur, pour y exécuter les traitements en Actionscript. Widgets, mash-up et tests simplifiés pour les développeurs [[page]] On pourra aussi retenir quelques innovations alléchantes pour les développeurs Web et notamment les utilisateurs de Dreamweaver. Ainsi le projet Meer, Meer (Plus, plus en hollandais) : une application Flex simulant plusieurs navigateurs sur plusieurs OS. Finie la corvée de tester soi-même sur plusieurs ordinateurs et/ou sessions. Meer, Meer prévoit en outre quelques petits plus, comme l'affichage côte à côte ou en superposition (en modulant l'opacité) pour repérer d'un seul coup d'oeil les différences d'affichage d'un navigateur à l'autre. De leur côté, les ingénieurs à l'origine des composants Ajax prêts à l'emploi dans Dreamweaver ont continué le travail, et proposent de télécharger un « widget packager », pour insérer d'autres contrôles Ajax. A venir : la possibilité de modifier leurs propriétés en cochant simplement des cases. Durango pour des mash-up AIR en quelques clics, Nitro pour unifier les widgets Autres projets d'intérêt pour les « power users », les utilisateurs avancés : Durango et Nitro. Durango est une application AIR (le client riche d'Adobe) reprenant le principe du mash-up (combinaison de services applicatifs) : elle donne la possibilité de créer de nouvelles applications AIR à partir de diverses applications AIR et Flex (le client connecté d'Adobe), juste en faisant glisser des éléments à la souris dans l'interface. Nitro reprend de son côté l'idée assez peu excitante d'Adobe Weave (un espace sur le bureau regroupant les widgets, de façon à rassembler les notifications des applications AIR), en en faisant un référentiel unique pour ses différents appareils numériques. Avec Nitro, le développeur de Widgets n'a plus qu'une plateforme à viser, tandis que l'utilisateur se contente d'ajouter un widget de son choix sur l'appareil de son choix, la modification sera répercutée pour tous les autres appareils. Chose importante à noter, dite et répétée par Adobe : tous ces projets n'ont pas forcément vocation à s'intégrer dans des produits finaux ; mais à constater les réactions de certains utilisateurs dans la salle, il est clair que la déception serait immense si certaines fonctionnalités n'étaient pas rapidement implémentées. (...)

(04/12/2008 09:41:36)

Le CA de Sage en hausse de 6%

L'éditeur Sage publie ses comptes annuels mondiaux, pour un exercice clos fin septembre. Le chiffre d'affaires a progressé au total de 7%, passant de 1,430 milliard d'euros * (1,214 milliard de livres) à 1,525 milliard d'euros (1,295 milliard de livres) mais de 6% si l'on considère uniquement la croissance organique. Sage a en effet réalisé des acquisitions représentant 11,2 millions de livres de CA sur ce dernier exercice. La marge Ebita a légèrement baissé de 24 à 23%, justement du fait des acquisitions : KCS et HR en Grande-Bretagne, Eurowin en Espagne. Toutefois, le groupe indique avoir passé une année calme en matière d'acquisitions. Même s'il regarde beaucoup de dossiers, les prix proposés ne lui paraissent pas adaptés. L'activité progresse dans toutes les zones géographiques, sauf en Amérique du nord où le chiffre d'affaires baisse, de 607,4 millions d'euros (515,6 millions de livres) à 590,1 millions d'euros (500,9 millions de livres). Le management a été changé sur cette zone géographique. (*) Les conversions ont été faites suivant les valeurs de change enregistrées à midi le mercredi 3 décembre, jour de publication des résultats. (...)

(04/12/2008 09:44:01)

Baisse historique du marché en valeur des serveurs

Le segment des serveurs n'est plus un refuge de la valeur ajoutée. Les résultats que vient de publier Gartner pour le 3ème trimestre font apparaître une baisse historique du chiffre d'affaires : - 5,4 % par rapport à la même période de 2007. Si la baisse en elle-même ne surprend pas les constructeurs, c'est l'écart croissant entre la progression en volume et le recul en valeur qui inquiète l'industrie IT. En nombre d'unités, HP reste le leader incontesté, avec une part de marché de plus de 31%. Cela ne signifie pas qu'il est épargné, au contraire : alors qu'il affiche la plus forte progression en volume parmi les grandes marques de serveurs (+ 11,4%), il enregistre une baisse de 3,9% en valeur. Le différentiel de croissance entre volume et valeur dépasse ainsi 15 points. C'est un record dans le domaine des serveurs. Si le constructeur est peu prolixe sur le sujet, l'explication est logique et connue de tous : son succès commercial est d'abord lié à l'importance de ses ventes de serveurs d'entrée de gamme. Deuxième acteur du marché en volume, Dell ne pavoise pas davantage : sa modeste croissance en unités (+ 3,3%) conduit à une baisse de 5,2% du chiffre d'affaires. IBM, débarrassé de son entrée de gamme, pèse 30% du marché en valeur [[page]]En résumé, tous les constructeurs enregistrent des reculs en revenus. Et pour comprendre comment ils imaginent recréer de la valeur autour des serveurs, il est intéressant de revenir sur le cas IBM. Bien sûr, les plus critiques pourront dire que le géant a reculé de 4,2% en valeur au troisième trimestre, mais il a également baissé de 3,5% en volume. Le différentiel entre les deux est inférieur à 1%, ce qui signifie que la dégradation de la valeur est quasiment nulle. IBM ne vend désormais que des serveurs moyen et haut de gamme, le reste étant désormais le problème de Lenovo. Résultat, IBM n'a pesé que 13,3% du marché en volume, mais plus de 30% en valeur ! Sur ce marché, plusieurs challengers sont en train de s'aligner sur cette stratégie, à l'instar de Fujitsu, Dell ou NEC. « Nous donnons clairement la priorité aux formats « lames » ou « racks » pour limiter la décroissance en valeur, explique Emmanuel Mouquet, Directeur des Partenaires de Dell pour l'Europe du Sud. Cette évolution est possible grâce à notre positionnement fort sur la virtualisation et la consolidation des architectures ». Le Texan met désormais en avant des bundles de virtualisation dont le prix va de 5 000 à plus de 80 000 euros et précise au passage que « plus de 25% des ventes de serveurs passent d'ores et déjà par les partenaires ». L'exception Sun Microsystems La virtualisation est également une priorité pour NEC : « Ce ralentissement n'est pas une surprise car les serveurs sont généralement intégrés à des projets importants, qui sont aujourd'hui reportés, explique Hervé Le Fell, Directeur Général de NEC France. Les principaux arguments que nous avons concernent la tolérance de panne et la haute disponibilité dans un contexte de virtualisation ». Ce panorama ne peut être complet si on ne parle pas de l'exception Sun Microsystems : ses livraisons de serveurs progressent de près de 3% mais son chiffre d'affaires chute de 13,7%. C'est la plus forte baisse sur ce marché. Cela étant dit, il est le seul a avoir une part de marché en valeur quasiment trois fois supérieure à sa part de marché en volume (9,1% contre 3,5%). Certains le font donc exprès... (...)

(03/12/2008 17:47:10)

Geodis rachète IBM Global Logistics pour 300 M€

Geodis, filiale transport et logistique de la SNCF depuis avril dernier, vient de racheter l'activité logistique d'IBM pour un montant de 300 M€. Partenaire de Big Blue depuis dix ans, Geodis a été choisi parmi d'autres prestataires comme UPS ou Fedex au terme d'une sélection qui a duré neuf mois. Le groupe continuera de gérer l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement d'IBM (transports, formalités douanières, gestion des pièces détachées...) Un contrat juteux qui lui permet d'engranger 1 Md$ par an durant une période de quinze ans. Par ailleurs, Geodis proposera cette plateforme de pilotage à d'autres clients, afin de mutualiser les ressources. « Ce service est opérationnel et offre une parfaite traçabilité de la marchandise. Il correspond aux besoins de secteurs où les flux sont tendus et les stocks réduits, comme les produits high-tech (informatique, imagerie médicale...) ou les biens de consommation à forte valeur ajoutée », explique Jean-Louis Demeulenaere, directeur général délégué de Geodis. A terme, la société devrait décliner ce service pour la gestion des pièces détachées (dans le high-tech toujours, mais également l'automobile). Les équipes d'IBM Global Logistics (1200 personnes, dont une trentaine en France) rejoindront celles de Geodis au courant du premier trimestre 2009. La chaîne logistique d'IBM n'est pas très 'green' Cette opération ne fait toutefois pas l'unanimité. Les syndicats de la SNCF se sont immédiatement insurgés contre cette transaction, qu'ils qualifient de « 'Monopoly' démentiel ». « Ce rachat est complètement incohérent, conteste un syndicaliste de SUD-Rail. Alors que la SNCF manque de fonds pour améliorer son propre service, elle décide de mettre 300 M€ sur la table pour se procurer une branche logistique qui n'a rien de ferroviaire ! » IBM achemine ses produits depuis ses usines d'Asie, d'Irlande ou des Etats-Unis en majorité par fret maritime. Les pièces de plus grande valeur transitent quant à elle par avion. Une fois en Europe, ce matériel est ensuite envoyé dans les points de vente par camions. Selon les syndicats, la SNCF se contredit donc en ce qui concerne sa politique de protection de l'environnement. La vente de sa plateforme logistique permet en revanche à IBM d'améliorer de manière détournée ses pratiques vertes. D'après l'étude « Green IT rapport 2008 » publiée par Capgemini en octobre dernier, la plupart des entreprises interrogées (dont IBM) « soulignent la difficulté d'étendre leur politique verte à l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement, en raison de sa complexité. » IBM explique pour sa part les raisons de ce rachat par un recentrage sur son coeur de métier. « Les entreprises créent d'autant plus de valeur qu'elles se concentrent sur des domaines critiques qui leur permettent de se différencier, tout en cherchant à nouer des partenariats pour les activités qui ne font pas parte de leur coeur de métier », a commenté Gary Smith, vice-président d'IBM Global Logistics. IBM France précise par ailleurs que cette vente est en réalité « la suite logique d'une transformation de la supply chain qui a débuté il y a dix ans par l'externalisation de certains services et qui se finalise aujourd'hui par un transfert complet des compétences. » (...)

(03/12/2008 15:40:44)

IDC ne prévoit plus que 1,2% de croissance des dépenses informatiques en 2009 en Europe de l'Ouest

La croissance de la dépense informatique en Europe de l'Ouest ne sera que de 1,2% en 2009, selon IDC. Avant la découverte de la crise en septembre dernier, IDC tablait sur une hausse de 4%, soit autant que ses dernières estimations pour 2008. L'ensemble de la zone EMEA (Europe Middle Est Africa) devrait connaître une croissance de 3%, soit 1,5 point de moins que prévu auparavant. Ce sont donc les pays (riches) de l'Union européenne qui vont subir le plus fort ralentissement. Les pays de l'Est, tirée par la Russie, connaîtront une croissance de 9,4% (contre une prévision préalable de plus de 13%). Pour l'Afrique et le Moyen Orient, dont les locomotives sont les pays producteurs de pétrole et l'Afrique du Sud, la hausse a été révisée de 12% à 8,5%. Certains investissements devraient toutefois continuer de croître. IDC indique que la téléphonie sur IP et les achats de téléphones intelligents continueront de profiter d'une croissance à deux chiffres. De même, les logiciels libres et les logiciels en ligne (SaaS) devraient profiter des restrictions budgétaires. (...)

(03/12/2008 13:59:23)

Adobe Max : SOA, BPM et CEP en toile de fond

Il est le seul évangéliste de son espèce chez Adobe, et court donc animer ici une session, là un cours, et, entre chaque, un entretien avec un analyste ou un journaliste. Malgré tout, Duane Nickull l'assure, les architectures orientées services (SOA) sont une priorité pour Adobe. Le maître ès standards de l'éditeur profite en effet de la conférence utilisateurs européenne, Adobe Max Milan, pour dispenser la bonne parole : Adobe a une stratégie d'orientation services depuis longtemps, et se dirige même vers une architecture orientée événements (EDA). Duane Nickull est, de fait, bien placé pour le savoir car Adobe a commencé à mettre en place cette stratégie en rachetant la société qu'il avait cofondée, Yellow Dragon, en 2003. Yellow Dragon éditait un annuaire de services, désormais au coeur de l'offre LiveCycle ES (Entreprise Suite), la suite d'outils permettant de concevoir des processus orientés documents. LiveCycle est par exemple utilisé pour automatiser l'envoi de formulaires PDF aux internautes, et pour assurer la circulation des PDF remplis au sein de l'entreprise (ainsi que d'autres types de fichiers, grâce aux 'portfolios PDF', des dossiers sauvegardés au format PDF). Ce que les analystes américains décrivent comme un « document-centric BPM (Business process management) », autrement dit une gestion de processus métier orientée documents. Mais le futur, souligne Duane Nickull, appartient aux architectures orientées événements (EDA). Ou, pour reprendre une expression qu'il a lui-même forgée, l'Idea (Intelligence Driven Enterprise Architecture). « Les managers se fichent de savoir ce qu'il y a derrière les interfaces, ils se fichent de savoir s'il y a du Flex, du Silverlight ou autre chose, ce qu'ils veulent, c'est pouvoir prendre des décisions rapidement. » Pour cela, rien de tel que le CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes), qui surveille les flux d'informations, analyse l'occurrence de divers événements, opère des corrélations et en tire des conclusions. Cela ne veut pas dire qu'Adobe proposera dans un futur proche des solutions de ce type. Pour l'heure, l'éditeur préconise déjà l'utilisation des services LiveCycle pour réaliser des mash-up (combinaisons de services applicatifs en ligne). Et bataille pour faire reconnaître son rôle sur les marchés des SOA et du BPM. « C'est vrai que nous souffrons d'un problème de perception, reconnaît Duane Nickull. C'est bien pour ça que nous en parlons aux analystes et à la presse ! » (...)

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