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(07/10/2011 09:43:22)

Les français déplorent le manque de liens entre éducation et entreprises

Le Syntec Numérique publie la 3ème édition du baromètre trimestriel européen de l'innovation. Il porte à la fois sur le thème de l'éducation et sur le moral des éditeurs. Sur le 1er point, l'étude s'est basée sur un sondage de BVA mené auprès de 4 000 européens interrogés dans les 5 principaux pays (Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie). Les français ne sont que 50% à estimer leur système éducatif suffisamment armé pour les  nouvelles technologies, en Allemagne ils sont 70%, en Grande-Bretagne 74%.

Si l'on interroge cette fois l'ensemble des européens, et si on leur demande noter les 5 pays, on se retrouve avec une prééminence de l'Allemagne.  Sur les  4 000 européens interrogés 45% situent ce pays comme celui disposant du meilleur système éducatif. 28% pensent à la Grande-Bretagne, 13% seulement à la France. Les français sont d'ailleurs les plus sévères avec eux-mêmes, alors que les autres européens se montrent plus indulgents sur notre capacité d'innovation en matière éducative. Les français déplorent notamment  le manque de liens entre leur système éducatif et leurs entreprises. Ce qui n'a pas échappé à Bruno Vanryb Président du collège éditeurs du Syntec Numérique. Pour lui, cette étude marque un constat d'échec, avec la déconnexion entre le monde de l'entreprise et celui de l'éducation.

Sur le second point, le moral des éditeurs, 106 entreprises sont interrogées. Au dernier trimestre, le moral des éditeurs a montré une nette baisse. Les « plutôt plus confiants » sont passés de 83% à 58% entre juillet et septembre, les « plutôt moins confiants » grimpent de 13 à 42%. Malgré tout, les nouveaux projets d'investissements demeurent élevés, 74% en ont prévu, ils étaient 68% auparavant. Ceux qui ne projettent pas d'investissements sont passés de 27 à 26%. Les objectifs sont d'ailleurs en chute libre, passant de -11 (en dessous de l'objectif) en juillet à -27 en septembre.

Selon Gael Sliman, directeur de l'Institut BVA, non seulement les éditeurs subissent l'inquiétude due à la crise financière, mais mesurent avec retard la baisse de leur objectif. Ils restent quand même incroyablement optimistes. « Ils sont encore 58% à être confiants dans l'avenir, 74% à investir, 58% à embaucher, 60% en ligne ou au dessus de leurs objectifs. » note Bruno Vanryb

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(07/10/2011 09:32:19)

Cession de l'activité PC, HP décidera avant fin octobre

Elle a parlé ! Lundi, lors d'une conférence, Meg Whitman, la nouvelle boss de HP a enfin évoqué l'avenir de la divisions PC du constructeur. Pour dire, selon Bloomberg, qu'une décision serait prise avant fin octobre. Sans préciser si ce serait un spin off, une vente, ou bien, si la division PSG resterait dans le giron de HP en tant que division, autonome, mais interne.

Bref, après le coup d'éclat du 18 août, et l'annonce par Léo Apotheker d'une cession de PSG, ce qui lui a coûté son poste, son successeur raccourci les délais. Avec Apotheker, l'opération devait être menée avant fin décembre. Meg a déclaré : «C'est une décision que je veux prendre beaucoup plus vite que mon prédécesseur. Je veux le faire avant la fin d'Octobre."

Depuis le 18 août, Todd Bradley, patron monde de PSG et ses équipes ont annoncé leur préférence pour un spin off. La décision peut-elle être différente de leur souhait ? Et dans ce cas avec quelle conséquence ?

Illustration principale : Meg Whitman, CEO de HP (crédit photo : Max Morse) (...)

(07/10/2011 09:49:24)

IBM s'offre Q1 Labs pour se renforcer dans la sécurité

IBM vient d'acquérir Q1 Labs, un éditeur d'outils de sécurité pour un montant non encore divulgué.  Ce rachat s'ajoute à la dizaine d'autres acquisitions menées par IBM dans le domaine de la sécurité au cours des 10 dernières années. Big Blue a également réalisé 25 rachats liés aux solutions analytiques, dont le plus récent est i2.

Une fois l'opération finalisée, les équipes de Q1 Labs rejoindront la division IBM Security System qui sera dirigée par Brendan Hannigan, l'actuel PDG de Q1 Labs. La filiale ciblera le marché des services et logiciels de sécurité, estimé à 94 millions de dollars et en croissance de 12% par an, selon les estimations de la firme d'Armonk.

Passer à une approche prédictive

Les logiciels de Q1 Labs analysent et collectent  les données des organisations à des fins de sécurité. Ils  détectent  et signalent des actions qui pourraient s'écarter du cadre normal de la politique des entreprises et aident à prévenir les infractions, comme l'accès, par des employés, à des informations non autorisées. « Comme la défense du périmètre seul n'est plus capable de contrecarrer toutes les menaces, la position d'IBM consiste à passer de la notion de sécurité à une approche intégrée et prédictive», a déclaré Brendan Hannigan, PDG de Q1 Labs. « Les outils analytiques de Q1 Labs renforceront le portefeuille de solutions de sécurité d'IBM et permettront au groupe de pouvoir se distinguer de ses concurrents. »  

IBM prévoit de s'appuyer sur l'offre de Q1 Labs pour renforcer la sécurité de ses produits et services comme la gestion des accès et des identités, les bases de données, les applications, la gestion du risque d'entreprise, la prévention des intrusions, la gestion des terminaux et les réseaux.

La technologie de Q1 Labs  permettra également de créer une plate-forme commune de sécurité  pour les logiciels, le matériel, les services et les centres  de recherche de Big Blue.
« En recentrant son expertise dans une entité dédiée, IBM aidera ses clients à rester en avance face aux menaces croissantes liées à la sécurité », a déclaré Robert LeBlanc, vice-président d'IBM Middleware Software.

Situé à Waltham (Massachusetts), Q1 Labs revendique  plus de 1 800 clients dans le monde, des établissements de soins, des entreprises énergétiques, des spécialistes de la vente au détail, des organismes publics, des banques, des agences gouvernementales, des institutions éducatives et des fournisseurs de services sans fil.

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(07/10/2011 09:50:12)

Microsoft de nouveau sur les rangs pour racheter Yahoo

Qui va racheter Yahoo ? Après Alibaba, qui s'est dit « très intéressé » par l'éventuel rachat du portail Internet, Microsoft  pourrait reconsidérer cette option, trois ans après une tentative  infructueuse, révèle Reuters. Selon l'agence de presse, qui cite « un  haut responsable » de Microsoft, les  dirigeants de l'éditeur de Windows restent pour l'heure divisés sur le sujet et aucune décision finale n'a encore été prise  Pour cette dernière, Microsoft serait également prêt à s'associer à un partenaire en vue de mettre la main sur Yahoo. Les deux groupes ont toutefois indiqué qu'ils se refusaient à tout commentaire.

« Ce rachat a du sens, dans la mesure où Microsoft s'est engagé à renforcer sa présence en ligne », a estimé Ezra Gottheil, analyste chez Technology Business Research. D'après lui, Yahoo compte un grand nombre d'abonnés et de visiteurs réguliers, dont beaucoup ne vont pas envisager d'aller ailleurs. Ce serait donc un bon coup de pouce pour l'éditeur. De plus,  en combinant le service gratuit de messagerie électronique Yahoo Mail avec son outil Hotmail, Microsoft pourrait disposer d'une très grande base d'utilisateurs.

En 2008, le moteur de recherche avait rejeté l'offre de rachat de 44,6 Md$ faite par Microsoft. Dans un communiqué, l'équipe dirigeante de Yahoo avait fait valoir que cette proposition  sous-évaluait sensiblement l'entreprise de portails Web.

Les années ont passé et entre temps, Yahoo a rencontré  d'importants problèmes sur le plan de son management.  Il y a un mois, Carol Bartz, directrice générale du groupe, a été   remerciée pour ne pas avoir su redresser l'entreprise. Suite à son départ, les analystes ont  commencé à spéculer sur l'éventuelle approbation par le conseil d'administration d'une offre d'acquisition solide. Toutefois, le portail reste une organisation vaste et difficile à gérer et donc une cible d'acquisition difficile pour de nombreuses entreprises. Mais les analystes considèrent que Microsoft est une entreprise suffisamment importante pour pouvoir mener à bien le rachat.

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(06/10/2011 10:44:59)

OpenWorld 2011 : Oracle annonce son cloud public et un réseau social

Avec la disponibilité générale des applications Fusion, disponibles en mode licence classique, mais également fournies comme un service en ligne, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a officialisé hier à San Francisco l'annonce d'un cloud public. « Puisque nous avons une suite applicative qui fonctionne dans le cloud, je pense qu'il nous en faut un », a-t-il plaisanté après être revenu sur les six années investies dans le redesign de la couche middleware Fusion et la réécriture de la centaine de modules de Fusion Applications (Finance, gestion du capital humain, projets, achats, supply chain management, CRM...).

Il s'agit ici à la fois d'une plateforme PaaS (plateform as a service) et SaaS (software as a service) hébergée et gérée par Oracle. « Tout le monde a un cloud, il nous en faut un », a surenchéri le PDG en mettant les rieurs de son côté. « Mais le nôtre est un peu différent : il est basé sur des standards de l'industrie et supporte une interopérabilité complète avec les autres clouds et avec vos datacenters sur site parce que nous partageons tous les mêmes standards ».

Services de base de données et services Java

Au premier niveau du cloud, on trouve un service de base de données et  un service Java. Sur un second niveau, Oracle propose ses applications Fusion. « Vous pourrez prendre n'importe quelle base Oracle existante et la migrer vers le cloud, a assuré Larry Ellison. Vous pouvez aussi la ramener chez vous si vous voulez ou encore, la porter vers le cloud d'Amazon, et faire l'aller-retour autant de fois que vous voulez. Tout est portable parce que tout ce que nous faisons est standard. »

De même pour le service Java proposé. L'entreprise qui souhaite étendre son application par l'ajout de briques développera celles-ci en Java afin de pouvoir les porter dans tous les environnements supportant Java. « Cela peut être Amazon ou le cloud IBM », suggère le PDG d'Oracle. 

« Méfiez-vous des faux clouds ! »

« En revanche, n'essayez pas de l'amener sur la plateforme Salesforce.com, cela ne fonctionnera pas. Même avec le rachat d'Heroku qui propose une version dérivée de Java. » Le matin même, Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, avait convié les journalistes dans un café proche du centre de conférences pour se plaindre de l'annulation, par Oracle, du keynote qu'il devait donner sur OpenWorld 2011. L'intervention de Salesforce.com avait été déplacée au lendemain, soit après l'annonce du cloud public d'Oracle, comme on le comprend maintenant. Pour cette fois, l'avantage est donc allé à Larry Ellison qui ne s'est pas privé d'entonner le couplet habituellement réservé à Marc Benioff.

Oracle public cloud VS Salesforce.com

« Méfiez-vous des faux clouds », a ainsi lancé le PDG d'Oracle, reprenant à son compte le fameux slogan de son ancien collaborateur. « Quelqu'un de très célèbre dans le monde du cloud l'a dit : Méfiez-vous des faux clouds ! Quel bon conseil ! », a lancé Larry Ellison. « De fait, il y a une énorme différence entre les vrais et les faux clouds. » Et de rappeler les standards de l'industrie sur lesquels le sien s'appuie : outre Java, BPEL pour l'intégration, XML et les web services. « Salesforce utilise Apex. Si vous utilisez Apex pour développer une application, vous restez dans Salesforce. Vous pouvez y entrer, mais pas en sortir ». La salle de quelque 10 000 personnes n'a pas boudé son plaisir à cette évocation, Marc Benioff ne perdant pas lui-même une occasion d'aller sur ce terrain.

Oracle cède lui aussi au réseau social

Larry Ellison a aussi évoqué la sécurité et expliqué que les données de chaque client étaient gérées dans une virtuelle machine séparée. « Pas de multi-tenant, mais des bases de données séparées et sécurisées. Le multitenancy était une bonne solution il y a dix ans. Maintenant, vous pouvez disposer de ressources à la demande parce que l'environnement est virtualisé ». Les services communs proposés dans le cloud public d'Oracle incluent la gestion des ressources, l'isolation des données, la sécurité, l'intégration et l'échange de données, la recherche de virus, la gestion des listes blanches, ainsi que des services centralisés de surveillance des applications. Dans son cloud, Oracle va aussi donner accès à des bases d'informations, comme celle de Dun & BradStreet.

Oracle Social Network
Les fonctions de réseau social sont intégrées aux applications Fusion.

Enfin, le PDG a également annoncé l'arrivée d'un réseau social intégré à ses applications Fusion. Une évolution que l'éditeur n'avait originellement pas inclus dans ce projet mais rendue nécessaire par l'adoption de ces modes de communication. L'accueil réservé au réseau social Chatter, de Salesforce.com, n'a peut-être pas non plus été étranger à l'arrivée de ces fonctions dans le cloud d'Oracle. (Mise à jour) Pour l'instant, seules les offres Fusion CRM et Fusion HCM sont disponibles dans le cloud. Le réseau social et les services Java et de base de données ne le sont pas encore, mais on peut s'enregistrer en ligne pour être alerté quand ils le seront. Pour en savoir plus sur les fonctionnalités proposées (Fusion CRM, Fusion HCM, Social Network, service Java, service Database) : http://cloud.oracle.com

Sur OpenWorld 2011, Larry Ellison a terminé sa conférence en réalisant lui-même, seul sur scène, une démonstration d'une application de CRM dans le cloud, sur tablette et sur PC, en prenant largement appui sur les nouvelles fonctions de réseau social.

La tarification du cloud public d'Oracle sera basée sur un abonnement mensuel et chaque service pourra être acquis indépendamment des autres.

Oracle public cloud

Illustration principale : Larry Ellison, PDG d'Oracle, sur OpenWorld 2011 lors de l'annonce de son cloud public (crédit : MG)

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(06/10/2011 09:10:46)

Steve Jobs, l'homme qui a réussi à changer le monde numérique

Personnage emblématique et charismatique, Steve Jobs fut l'artisan de nombreux projets qui auront profondément marqué la micro-informatique et l'univers numérique, du Mac à l'iPad, en passant par l'iPod et l'iPhone. Partout dans le monde, et plus particulièrement aux Etats-Unis, nombre de personnalités lui ont immédiatement rendu un vibrant hommage, Barack Obama en tête, qui le classe parmi "les plus grands inventeurs américains".

Né le 24 février 1955 à San Francisco, en Califonie, Steve Jobs fut adopté peu après sa naissance, et élevé dans ce qui allait devenir plus tard la Silicon Valley, carrefour mondial des nouvelles technologies. Après seulement un semestre à l'université, il abandonne ses études pour rejoindre, en 1974, l'éditeur de jeux vidéo Atari. Avec son salaire, il finance un voyage spirituel en Inde.

 


Steve Wozniak et Steve Jobs, les deux mythiques fondateurs d'Apple

Naissance d'Apple en 1976


En 1975, avec Steve Wozniak, rencontré quelques temps auparavant, Steve Jobs se lance dans la conception d'un ordinateur personnel. Le projet est présenté à Atari et à Hewlett-Packard, mais sans succès. Les deux Steve, passionnés d'électronique, décident alors de fonder leur propre entreprise, grâce à l'argent de la revente d'un combi Volkswagen et d'une calculatrice scientifique.

Le 1er avril 1976 marque la fondation d'Apple, à Cuppertino, près de San Francisco. Le logo de la marque représente alors le scientifique Isaac Newton, appuyé contre un pommier, dont le fruit symbolisera par la suite la société. Apple attire ses premiers investisseurs (dont Mark Markkula, PDG de 1981 à 1983) et vend les premiers exemplaires de l'Apple I, au prix de 666,66 dollars. Ces derniers ont un boîtier en plastique dont le design est assuré par Steve Jobs, tandis que Steve Wozniak gère le volet technique de la machine.

 

Le père du Macintosh

Fin 1980, la société est cotée en bourse, écoule des milliers d'ordinateurs auprès des particuliers et des professionnels, et ses deux fondateurs deviennent millionnaires, à moins de 30 ans. Le logo est alors une pomme croquée, et son teint arc-en-ciel témoigne de la capacité de l'Apple II à afficher une interface graphique en couleurs.

En 1984, Apple lance le Macintosh,un projet opportunément repris par Steve Jobs qui avait tout misé sur un ordinateur beaucoup plus cher le Lisa. Le 1er Mac se veut abordable et simple à utiliser. C'est le premier à intégrer une interface contrôlée à la souris, une idée empruntée à Xerox. Le nouveau produit est porté par une publicité légendaire, diffusée le 22 janvier 1984 lors du Super Bowl, qui fleure bon les années 80 avec sa naiveté. Inspiré par le roman 1984 de George Orwell, ce spot, réalisé par Ridley Scott, met en scène une jeune athlète, marteau à la main, venant libérer le monde de sa conformité, Big Brother étant alors incarné par le géant de l'informatique IBM.

Commercialisé deux jours après la fameuse publicité, le Macintosh est salué aussi bien pour son innovation logicielle que matérielle. L'appareil, livré avec les applications MacPaint (édition d'images) et MacWrite (traitement de textes), est notamment très apprécié des professionnels de la presse et des graphistes.

Mais le succès du premier "Mac" est relatif. Les ventes ont du mal à décoller et l'ordinateur souffre d'un manque de mémoire vive (128 Ko) et de logiciels, du fait de son incompatibilité avec les autres systèmes d'exploitation. Et suite suite à des luttes intestines1985, Steve Jobs, bien connu pour son caractère difficile et sans concessions, est finalement viré par la direction d'Apple.

Evincé puis rappelé pour sauver Apple

Steve Jobs fonde alors sa propre entreprise d'informatique, NeXT, spécialisée dans les stations de travail professionnels et les logiciels, et rachète, en 1986, les studios d'animation Pixar. Parallèlement, Apple rame. Elle sort des machines décevantes, et perd de l'argent dans des projets sans fin (MacOS 8 connu sous le nom de code Copland, Open Doc...). La firme à la pomme est surtout précipitée dans le déclin par la concurrence des IBM PC et l'émergence de Microsoft, nouveau géant du logiciel. C'est vers ce dernier que la société de Cupertino se tourne en 1996 pour éviter la faillite. Pour échapper à des accusation de monopole, Microsoft acquiére 150 millions de dollars d'actions Apple sans droits de vote. Ces nouvelles réserves permettent à la firme de Cupertino de racheter NeXT ainsi que son système d'exploitation NeXTSTEP. La transaction marque le retour de Steve Jobs aux commandes du groupe qu'il avait fondé près de 20 ans auparavant. Le grand perdant de l'histoire est Jean-Louis Gassée, un des dirigeants d'Apple de 1981 à 1990, dont le système d'exploitation BeOS avait été mis en concurrence avec NeXTSTEP. Trop gourmand, il est écarté au profit de NeXT et fini par tombé dans l'escarcelle de Palm qui s'en servira pour lancer webOS.

Steve Jobs et Bill Gates, deux visions opposées de l'informatique

L'iMac, la révolution du design

Nouvelle ère, nouveau produit : en 1998, Apple sort l'iMac. Il s'agit d'un ordinateur tout-en-un, combinant un moniteur et une unité centrale dans un même boîtier en plastique transparent et coloré façon bonbon acidulé. La machine est dotée de ports USB, et se passe du lecteur de disquette au profit d'un lecteur de CD-Rom. A lui seul, le premier iMac traduit la philosophie de Steve Jobs : proposer une machine esthétique, simple à prendre en main, et qui soit au service de l'utilisateur. Succès garanti. En mois de six mois, Apple écoule 800.000 iMac.

Tour à tour, Apple se lance alors dans l'acquisition et la conception de nouveaux logiciels (montage vidéo, édition d'images, arts graphiques, etc.) et la mise en place de son système d'exploitation Mac OS X. Steve Jobs a fait d'Apple un nouveau géant de l'informatique, qui se pose comme l'alternative des PC sous Windows. Les Mac sont désormais vendus dans la propre chaîne de boutiques de la marque (les "Apple Store") ou proposés dans les grands magasins mais au sein d'un espace réservé à Apple.

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Steve Jobs anticipe également l'émergence des nouveaux usages numériques et applique la même logique au monde de la musique. En octobre 2001, son nouveau bébé se nomme iPod, un baladeur dont le disque dur intégré peut receler un millier de chansons. Le produit, qui séduit par son design épuré et sa simplicité d'utilisation, est à ce jour le plus grand succès d'Apple (environ 275 millions de ventes sont comptabilisées en août 2010). Deux ans plus tard, l'iPod est associé à iTunes, plateforme de gestion et d'achat de fichiers multimédias, comme la musique, les films, séries, jeux, applications mobiles, etc.

A l'été 2004, Steve Jobs fait savoir qu'il est atteint d'un cancer du pancréas et doit subir une opération. Malgré des congés maladie qui l'obligent à déléguer momentanément ses fonctions, le PDG d'Apple continue de définir la stratégie du groupe.

L'iPhone et l'iPad, pour entrer dans la postérité

En janvier 2007, c'est un Steve Jobs amaigri qui apparaît pour sa traditionnelle "keynote", comme les américains appellent ces conférences qu'il mène comme de véritables shows. Le CEO d'Apple dévoile l'iPhone, un téléphone à écran tactile, connecté à internet, et à l'interface fluide et révolutionnaire. Il lance ainsi la mode des smartphones tactiles, qui a changé le paysage des télécoms, et réaffirme les ambitions de la marque dans le domaine de la mobilité.

Trois ans plus tard, Steve Jobs revient sur scène pour la présentation de l'iPad. Projet de longue date, cette tablette tisse pour son inventeur le lien entre l'ordinateur portable et le téléphone mobile. A l'instar de l'iPhone, l'ardoise d'Apple connait un succès planétaire (15 millions de ventes en moins d'une année), et attire dans son sillage la plupart des fabricants électroniques.

Le 17 janvier 2011, Steve Jobs prend à nouveau un congé pour des raisons de santé. Son dernier. Affaibli par les complications de sa maladie, il succombe le mercredi 5 octobre 2011, à l'âge de 56 ans.

Personnage charismatique, Steve Jobs restera comme l'une des principales figures de la micro-informatique avec Bill Gates, le fondateur de Microfost. Bien que souvent dépeint comme un patron ultra exigeant, craint de ses employés, paranoïaque et ayant fait du secret la culture de son entreprise, il laisse derrière lui une multitude de produits ayant marqué les usages des nouvelles technologies, du Macintosh au MacBook, en passant par l'iPod, l'iPhone et l'iPad. Et ce même si certaines produits n'ont pas rencontré de succès : le Newton, l'AppleTV, le Mac Server...

Steve Jobs aura également été un génie marketing, dont l'entreprise devient même la première capitalisation boursière du monde l'espace de quelques heures, en août 2011, devançant le pétrolier Exxon avec une valorisation atteignant 346 milliards de dollars.

Soignant ses apparitions publiques, Steve Jobs orchestrait ses fameuses keynotes à chaque fois habillé d'un jean, de chaussures de sport et d'un sweat noir. Après la présentation des résultats commerciaux d'Apple, il annoncait progressivement les produits que les adeptes de la marque allaient s'arracher les jours suivants dans les Apple Store, avant d'introduire le produit vedette de la conférence par un "One more thing..." ("Encore une chose..."). Une chose est sûre, sans Steve Jobs, Apple ne sera plus jamais la même firme...

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(06/10/2011 04:03:59)

Steve Jobs, co-fondateur d'Apple, est décédé

Steve Jobs, co-fondateur et PDG d'Apple jusqu'à fin août, vient de mourir à l'âge de 56 ans. « Nous sommes profondément attristés d'annoncer que Steve Jobs est décédé aujourd'hui. Le génie de Steve, sa passion, son énergie ont été la source de nombreuses innovations qui enrichissent et améliorent notre existence », a communiqué ce mercredi le conseil d'administration d'Apple.

Depuis plusieurs années, Steve Jobs luttait contre une forme rare du cancer du pancréas. Une page lui est dédiée sur le site web de la société qu'il a co-fondée en 1976 avec Steve Wozniak et dont il a repris les rênes en 1996. Le court message qui s'y trouve mentionne qu'Apple a perdu un visionnaire et un génie créatif et le monde un être remarquable. « Ceux de nous qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler avec lui ont perdu un ami cher et un mentor qui suscitait l'inspiration. Steve laisse derrière lui une société que lui seul aurait pu créer et son esprit  constituera pour toujours les fondements d'Apple ».

En 2004, il avait subi une intervention mais il avait alors repris rapidement ses fonctions. Début 2009, il lui avait fallu prendre congé de la société pendant une période de plusieurs mois au cours de laquelle il avait reçu une greffe du foie. De nouveau en janvier dernier, il s'est arrêté, cette fois pour une durée indéterminée, afin de se consacrer à sa santé. Le 24 août, il a finalement démissionné de ses fonctions de PDG, laissant son poste à son directeur général, Tim Cook. Il avait alors été élu président du conseil d'administration d'Apple.

Depuis son retour en 1996 à la tête d'Apple (quitté en 1985 alors qu'il en était president, à la suite d'un désaccord sur la façon de diriger l'entreprise), il a progressivement fait de la société l'une des plus grandes réussites mondiales dans le domaine de la technologie. Après l'Apple 2 des débuts, puis le Macintosh, Steve Jobs est à l'origine des produits qui ont accéléré sensiblement la progression de la société : l'iPhone et l'iPad, succès fulgurants, précédés des baladeurs iPod. Le groupe californien, basé à Cupertino, a réalisé des résultats records en juillet dernier, sur son troisième trimestre fiscal. Et en août, sa valorisation boursière l'a brièvement porté en tête du Nasdaq devant le géant pétrolier Exxon. Apple est aujourd'hui valorisé à 350 milliards de dollars, soit plus de trois fois le montant de son chiffre d'affaires annuel.

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(06/10/2011 09:01:30)

Assises de la sécurité 2011 : Rapprocher la sécurité au plus près de l'utilisateur

La 11ème édition des assises de la sécurité qui se déroule à Monaco a été inaugurée par Gérard Rio, responsable de l'évènement. Plus de 800 RSSI et DSI sont présents cette année pour dialoguer avec les 125 partenaires sur des sujets multiples autour de la sécurité. Un focus spécial va être mené sur les collectivités territoriales et sur la vidéoprotection. Le patron des assises pense déjà à l'avenir avec en 2012 deux sujets phares, les problèmes de cyberdéfense et la sécurité des outils nomades. Or ce dernier sujet est très persistant sur cette première journée, où plus exactement les questions de sécurité sur les équipements personnels comme les smartphones et les tablettes. La plupart des personnes rencontrées sur le salon sont formels les terminaux mobiles vont devenir des vecteurs importants des prochaines attaques et tentatives d'escroqueries.

Guillaume Lovet, expert en sécurité chez Fortinet, indique « les smartphones ont tous les attributs des PC et en plus ils ont des éléments de facturation comme les SMS ou les appels surtaxés ». Autre questionnement, la fameuse consumérisation de l'IT où comment accepter dans son système d'information des équipements personnels. Hétérogénéité des systèmes d'exploitation, séparation de l'environnement privé et professionnel, gestion des données, adaptation des applications métiers, sont autant d'éléments à prendre en compte pour proposer des solutions de sécurité sur ces terminaux. Ainsi, Orange Business Services travaille sur le développement d'une plateforme pour la sécurisation des smartphones, Thierry Evangelista, directeur marketing Sécurité précise « ce service sera lancé en 2012 et reposera sur un partenariat avec Juniper ».

Le réseau au coeur de la sécurité


Pour la keynote inaugurale, les assises avaient invité Tom Gillis, fondateur d'Iron Port rachetée par Cisco. Spécialiste de la sécurité, il a rappelé quelques chiffres au début de sa présentation, il a indiqué que chez Cisco, la politique depuis 3 ans était d'accepter les terminaux personnels, smartphones, tablettes « nous avons baissé de 25% nos coûts informatiques et 200% de satisfaction pour les utilisateurs ». Il n'empêche cela implique d'après lui une autre façon d'appréhender les questions de sécurité. « Nous sommes à la croisée des chemins. Auparavant, le modèle traditionnel était d'avoir le réseau au centre et aux extrémités, le dekstop et une zone démilitarisée. Depuis 2 ans, ce schéma a explosé avec la multiplicité des terminaux et le cloud » analyse le vice-président de Security Technology Business Unit chez Cisco. Il est donc nécessaire pour lui d'intégrer les questions sécuritaires au sein du réseau et de les rapprocher de l'utilisateur.

Tom Gillis, VP Sécurité de Cisco

La réponse de Cisco sur ce sujet s'appelle Secure X Architecture, qui comprend une base de données contextuelle sur les politiques de sécurité associée aux profils des utilisateurs, et  Anyconnect qui permet l'accès à distance sur différents types de terminaux. Tout est chapeauté par Cisco SIO (Security Intelligence Operation), qui est une cellule de veille en charge du suivi des menaces, de l'analyse et de la remontée d'informations auprès des 700 000 équipements qui contribuent à la base de réputation, et de la mise à jour des règles de sécurité pour le filtrage email, web, firewall et IPS. L'objectif est de créer un maillage sécuritaire.

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