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(27/02/2006 17:13:18)
Nouveau trimestre de perte pour Sun
En dépit d'une progression de son chiffre d'affaires de 17 %, Sun a bouclé son deuxième trimestre fiscal sur une perte de 223 M$. A la faveur d'une forte demande pour ses serveurs x64 Sun Fire, basés sur les processeurs Opteron d'AMD, et de la récente acquisition de StorageTek, le groupe publie un chiffre d'affaires de 3,34 Md$, en hausse de 17 %. Ce sont les services qui engendrent la plus important progression des revenus : à 1,23 Md$, ils rapportent 22,7 % de plus qu'à la même époque de l'année précédente. La vente de matériel continue toutefois de représenter la majorité du chiffre d'affaires de Sun, à 2,11 Md$, soit une croissance de 14,5 %. Malgré ces revenus en progression, le constructeur ne parvient pas à dégager le moindre bénéfice. Habituel, estimeront les observateurs : rares ont été en effet les trimestres bénéficiaires au cours des cinq dernières années. Pour le T2, Sun affiche une perte de 223 M$, à comparer avec l'exceptionnel gain de 4 M$ réalisé un an plus tôt. Le groupe californien a dû composer avec de nombreuses charges, dont 145 M$ pour les récentes acquisitions et 10 M$ en restructuration. (...)
(27/02/2006 16:59:29)EMC a connu une année 2005 record
L'année 2005 aura été l'année de tous les records pour EMC avec un bond de 17 % de son CA, à 9,6 Md$ et un bénéfice net de 1,1 Md$ en hausse de 30%. Au cours du dernier trimestre fiscal, la croissance du constructeur a toutefois ralenti avec une hausse de 15% des ventes à 2,71 Md$ et surtout un fort recul du bénéfice net à 148 M$. En fait, le bénéfice net d'EMC au cous du trimestre a été pénalisé par une provision de 80 M$ liée aux restructurations récemment annoncée (EMC va licencier environ 1000 salariés) mais surtout par une charge fiscale exceptionnelle de 180 M$, lié au rapatriement aux Etats-Unis (à des conditions très favorables) de près de 3 Md$ de bénéfices générés par ses filiales internationales. Le 4e trimestre a notamment été marqué par un bond de 32% des ventes de systèmes de milieu de gamme (Clariion, Centera et Celerra), et notamment par une progression de 50% de ses ventes de systèmes NAS. Les ventes de Symmetrix ont elles aussi progressé de 19%. La division logicielle a, elle aussi poursuivi sa marche en avant avec une hausse de 16% de ses revenus de licences et de maintenance. Pour la première fois, le logiciel a ainsi généré plus 1 Md$ sur un trimestre. Le mouton noir du groupe pour le trimestre a été l'activité de services professionnels et de maintenance, dont les ventes n'ont progressé que de 4% à 403 M$. Pour 2006, EMC se montre relativement optimiste et table sur une croissance assez similaire à celle de cette année. Le groupe mise ainsi sur un CA de l'ordre de 11,1 à 11,3 Md$. De nouveaux Symmetrix L'annonce de ces résultats devrait être suivi la semaine prochaine de la présentation à Londres d'un nouveau modèle haut de gamme du Symmetrix DMX-3. Cette baie de stockage monolithique devrait franchir la barre du pétaoctet de capacité en embarquant pas moins de 2400 disques Fibre Channel à 10000 ou 150000tr/mn d'une capacité unitaire de 300Go. Elle devrait aussi accepter des disques de 500 Go à 7200 tr/mn. La société devrait aussi annoncer de nouveaux modèles d'entrée de gamme Symmetrix lors du même événement. Enfin EMC devrait faire un point sur sa stratégie de virtualisation a près les acquisitions de Vmware (serveurs x86) et rainfinity (baies NAS) et le lancement de InVista (SAN). (...)
(27/02/2006 17:17:09)Le président de Symantec démissionne
Gary Bloom, président de Symantec, aura quitté ses fonctions d'ici la fin mars, de même que son siège au conseil d'administration de l'éditeur. Gary Bloom a intégré les rangs de Symantec suite au rachat de Veritas. Gary Bloom a été PDG de Veritas de 2000 à 2002 et président de son conseil d'administration depuis 2002. Dans un communiqué, John Thompson, PDG de Symantec, a fait l'éloge de Gary Bloom, soulignant qu'il « a été un partenaire remarquable dans la fusion » mais indiquant que « l'intégration des équipes étant terminée, le moment est naturellement venu pour une transition ». Gary Bloom n'est pas le premier démissionnaire de Symantec. Il a été précédé par John Schwartz, président de l'éditeur jusqu'en septembre dernier, et par Greg Myers, directeur financier jusqu'en novembre. (...)
(27/02/2006 12:29:19)Résultats SAP 2005 : croissance à deux chiffres pour les revenus et les bénéfices
SAP avait vu juste. L'éditeur vient de présenter des résultats 2005 en forte hausse, en ligne avec ses précédentes estimations. Le chiffre d'affaires s'élève à 8,51 MdE, soit une croissance de 13 % par rapport à l'exercice précédent (12 % à taux de change constants). Conformément aux dernières prévisions du groupe, les revenus des licences ont affiché une progression de 18 % sur l'année, à 2,78 MdE. Une croissance nettement supérieure à celle prévue en début d'exercice, qui se limitait à une fourchette de 12 à 14 %. C'est dans la zone Emea que les logiciels SAP se sont le plus vendus. Le chiffre d'affaires de la région s'élève à 1,4 MdE, à la faveur notamment d'une bonne dynamique en France, en Russie et en Suisse, contrairement à l'Allemagne ou les ventes sont restées stables au cours de l'année. La croissance observée au cours de l'année dans cette région - 8 % - est néanmoins inférieure aux autres zones géographiques. Notamment en Asie-Pacifique où, avec 363 ME, les revenus bondissent de 25 % sur l'année. Mieux encore, dans la zone Amériques les ventes de licences progressent de 32 %, à 1,02 MdE. C'est de l'activité Services que SAP tire la plus grande part de ses revenus en 2005. Avec un CA de 5,9 MdE, cette branche croît de 15 % par rapport à 2004. L'éditeur publie également une croissance à deux chiffres pour son résultat opérationnel qui, à 2,33 ME, gagne 16 % sur l'année. Enfin, le bénéfice net progresse de 14 % pour atteindre 1,5 MdE. A la lumière de ces excellents résultat, l'éditeur table ,pour l'exercice 2006, sur une croissance du revenu de ses licences comprise entre 15 et 17 %. (...)
(25/01/2006 17:58:16)Anti-trust : Microsoft licencie le code source des protocoles de WS Server
En échos aux pressantes exigences de la Commission européennes, Microsoft vient d'annoncer qu'il allait licencier le code source des protocoles de communications de Windows Server. L'Europe menace l'éditeur de quelque 2 M$ d'amende par jour s'il ne se conforme pas à ses attentes. Lei 24 janvier, Microsoft avait obtenu un sursis de trois semaines, pour publier des documents techniques, plus probants. Dans un communiqué, l'éditeur de Redmond explique qu'il s'apprête donc à licencier le code source des technologies couvrant les décisions européennes de mars 2004, dans le but de permettre aux éditeurs tiers d'interopérer avec Windows. En clair, les seules briques liées aux protocoles de communication dans la partie serveur de Windows sont impliquées (tels que le Print Server, ou le File Server). Et donc pas la partie Desktop. La licence de référence permettra aux développeurs de visualiser le code source pour en comprendre le fonctionnement, indique Brad Smith, avocat de Microsoft en charge du dossier, "mais n'autorisera aucune copie". Excluant donc d'emblée toute communication du code source aux éditeurs libres. Joachim Jacob, représentant de la Free Software Foundation Europe se veut plus sceptique. «Les termes sous lesquels sont publiés les protocoles ne sont pas clairs. Ils [Microsoft] aggravent la situation du développeur libre. Parce que le code source est sous copyright, les développeurs open source hésiteront à l'implémenter dans leur logiciel de peur de violation de copyright et donc de procès ». Enfin, Microsoft indique également qu'il compte publier le code source des protocoles de communications de Windows, version desktop, sous cette même licence de référence, dans le cadre d'une autre procédure anti-trust, cette fois aux Etats-Unis. "Dans un soucis de cohérence avec notre effort en Europe", affirme Brad Smith. Notons toutefois que les documents techniques fournis par Microsoft avaient satisfaits les autorités américaines. Mais pas l'UE. (...)
(24/01/2006 17:46:32)Yahoo ouvrent des laboratoires à Barcelone et Santiago
Yahoo étend ses ramifications hors des Etats-Unis en ouvrant deux centres de recherche, en Espagne à Barcelone, et au Chili à Santiago. Les deux laboratoires, dirigés par le Chilien Ricardo Beaza-Yates -depuis le centre de Barcelone- seront épaulés et hébergés par des universités et des centres de recherches, partiellement financés par les gouvernement respectifs. Le « Center For Innovation Barcelona Media » et l'université de Barcelone (Universitat Pompeu Fabra), pour l'Espagne. Et le « Center for Web Research » de Santiago, présent dans l'université du Chili à Santiago, et crée par Ricardo Beaza-Yates. Ce dernier a par ailleurs enseigné dans les deux universités. Il est employé à plein temps chez Yahoo depuis quelques semaines. Le recherches seront axées notamment sur la pertinence des résultats du moteur de recherche, ainsi que sur le classement et l'exploration documentaires, domaines d'expertises de Ricardo Beaza-Yates. Yahoo compte exploiter ses ressources dans son service de publicités contextualisées. (...)
(24/01/2006 17:47:10)Stratus adopte le bi-coeur dans ses machines à tolérance de panne
Stratus s'apprête à entamer la livraison de son serveur ftServer 5700, le premier de ses gammes à embarquer un processeur bi-coeur. En effet, le ftServer 5700, conçu pour les applications critiques avec une double redondance, est animé par des processeurs Xeon bi-c?ur à 2,8 GHz. Avec ce nouveau serveur, Stratus prévoit de séduire les utilisateurs de modèle haut de gamme ftServer 6600. Bien que seul sur le marché doté d'une redondance triple, il serait généralement configuré en double redondance. En outre, Stratus estime que son ftServer 5700 peut supporter la charge de traitement écoulée par son 6600 lorsqu'il est configuré en système quadri-processeurs. Pour autant, le constructeur n'envisage pas d'arrêter la production du ftServer 6600. Le ftServer 5700 est commercialisé à partir de 45 000 $ contre 95 000 $ pour le 6600 en double redondance. (...)
(24/01/2006 17:45:30)Routeurs, commutateurs, appliances de sécurité : Cisco premier partout en Emea
C'est avec un peu de retard que Canalys fournit ses chiffres T3 2005 pour les marchés Emea des routeurs d'enteprises, des commutateurs et des appliances de sécurité. Trois marchés dominés par Cisco, dont les parts de marché ont cependant tendance à maigrir. La valeur du marché Emea des routeurs d'entreprises au troisième trimestre 2005 s'est élevée à 684,1 ME, soit 76,3 % de plus qu'à la même période de l'année précédente. Comme en 2004 Cisco domine largement les débats, avec 73 % des parts de marché et une croissance de ses ventes de 55 % sur un an. Sa main-mise sur le marché tend cependant à s'estomper - Cisco s'arrogeait 83,2 % du marché au T3 2005 - face à la poussée d'autres acteurs comme Juniper, qui voit la valeur de ses ventes bondir de 127 % sur un an et sa part de marché passer de 13,8 % à 17,7 %. 3Com progresse également et commence à profiter de la joint-venture avec Huawei. Si sa part de marché n'est que de 1,6 %, elle a été multipliée par huit en une année. Surtout, ses ventes, en valeur, sont passées de 0,8 ME à 11,1 ME. Sur le marché des commutateurs, dont les revenus ont progressé de 38,6 % entre le T3 2004 et le T3 2005, à 1,253 MdE, c'est encore Cisco qui dirige les débats. Là encore, toutefois, le groupe voit sa part de marché régresser de sept points, à 60,3 %. De même, si Cisco enregistre une progression de ses ventes de 23,8 % sur un an, ce taux se situe sous la moyenne du secteur. HP, deuxième, réalise un bon troisième trimestre, affichant une croissance de 51,8 % de la valeur de ses ventes. Enfin, Nortel se hisse à la troisième position, doublant ainsi 3Com, et voit ses ventes bondir de 262 % sur un an. Dernier secteur analysé par Canalys, les appliances de sécurité. La valeur de ce marché a crû de 22,6 % en un an et, une nouvelle fois, Cisco a su conserver sa première place notamment à la faveur de la forte demande pour la ligne Adaptive Security Appliance. Le groupe voit ses ventes progresser de 14,3 %, à 97,9 ME, mais sa part de marché diminuer de 1,4 points à 18,8 %. Symantec, qui abandonne deux points de parts de marché, à 14,6 %, occupe la deuxième place devant Nokia, McAfee et Trend Micro. Ces trois sociétés se tiennent dans un mouchoir de poche, affichant entre 7,8 et 6,8 % de parts de marché. (...)
(24/01/2006 17:43:46)Oracle supporte Netbeans, mais ne le supporte pas...
Oracle a une bien curieuse façon de supporter Netbeans, l'initiative Open source de Sun en matière d'outils de développement et de composants J2EE. Dans une présentation commune le 10 janvier, Oracle et Sun ont affiché leur accord sur l'importance de Netbeans, un point que Sun, avide de lutter contre Eclipse, a été rapide à mettre en avant. Jonathan Schwartz, le CEO de Sun s'est ainsi félicité dans son blog, de l'accord noué avec Oracle en écrivant que la reconnaissance et l'adoption par Oracle de NetBeans s'inscrivait dans le cadre d'une large vague de support pour NetBeans 5.0. Mais Thomas Kurian, le vice-président d'Oracle en charge des technologies serveur s'est empressé de doucher l'enthousiasme de Schwartz : " nous pensons certainement que NetBeans est une initiative importante sur le marché, et nous la surveillons de près. Mais à ce jour, Oracle est concentré sur JDeveloper et Eclipse et n'a pas de plans pour adopter NetBeans ou tout autre technologie. Toute affirmation contraire est simplement fausse". Bref, au delà du fait que Kurian traite explicitement Schwartz de menteur, le support de NetBeans par Oracle reste largement verbal... (...)
(27/02/2006 17:20:10)Antitrust : la Commission européenne accorde trois semaines supplémentaires à Microsoft
Microsoft a obtenu un délai supplémentaire pour se conformer aux exigences de la Commission européenne dans le cadre de l'action antitrust le condamnant à une amende de 2 M$ par jour en cas de manquement à ses obligations. "Microsoft a sollicité un report" a expliqué Jonathan Todd, le porte-parole de la commissaire à la concurrence, Neelie Kroes. Le géant américain avait initialement jusqu'au 25 janvier pour, notamment, publier des éléments ed code source censé permettre l'interopérabilité des produits concurrents avec l'architecture Windows. La Commission a décidé de repousser la date limite de trois semaines. L'éditeur a donc désormais jusqu'au 15 février pour se plier aux injonctions de l'instance exécutive européenne. (...)
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