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(13/04/2007 12:27:58)
Dans les PME, plus de syndicats, mais pas plus de syndiqués
Effet collatéral de la RTT et de sa mise en place, la présence syndicale dans les entreprises de plus de vingt salariés s'est intensifiée durant la dernière décennie. Toutes proportions gardées, puisque selon l'étude de la Dares (direction des études statistiques du ministère de l'emploi) publiée début avril, en l'espace de quinze ans, le taux des établissements ayant des délégués syndicaux est passé de 33% (en 1999) à 38% en 2004-2005. Au dessus de cinquante salariés, le taux est de 49%. Pour les entreprises multi-établissements, le taux d'implantation syndicale est de 74% ; de 30% pour celle qui n'ont qu'un seul site. Sans surprise, la présence de délégués syndicaux progresse surtout là où l'ancrage syndical est ancien : le secteur bancaire (63%), l'industrie (40%), l'éducation/santé/social (49%), devancent nettement le secteur des services aux entreprises (36%) dont relèvent les SSII. Pour autant, le taux de syndicalisation des salariés reste faible : 7% (pour les 3000 établissements ayant répondu à l'enquête). Et ce, alors qu'ils en reconnaissent l'utilité (quatre salariés sur dix pensent être en mesure de défendre directement leurs intérêts) et qu'ils disent avoir une opinion d'autant plus positive des organisations syndicales lorsqu'elles sont effectivement présentes sur leur lieu de travail. (...)
(12/04/2007 17:37:46)BMO 2007 : 36 325 ingénieurs et cadres de l'informatique recherchés en France
L'enquête Besoins en Main-d'oeuvre (BMO) 2007 est une initiative de l'Unédic, réalisée avec l'ensemble des institutions de l'Assurance chômage (Assédic et Garp) et le concours du Crédoc. Cette 6ème vague d'enquêtes fait état de 1 223 300 projets de recrutement pour 2007 dans l'ensemble des 371 bassins d'emploi. Avec 11 500 projets d'embauche, le conseil et l'assistance aux entreprises est le premier pôle de recrutement. Les activités de conseil et d'assistance aux entreprises enregistrent ainsi une progression spectaculaire des intentions d'embauche, principalement concentrée dans les activités informatiques (+9 300 projets), d'ingénierie technique (+2 800), de conseil administratif et financier (+2 600). Selon le BMO 2007, il en résulte une progression importante de la demande en ingénieurs informaticiens (+7 000). Par rapport à 2006, les PME seraient davantage prêtes à recruter Selon l'enquête, orientée à la baisse depuis 4 ans, près de 22% des employeurs prévoient de réaliser au moins une embauche au cours de l'année 2007, soit 0,6 point de plus que l'an dernier. Cette hausse est davantage marquée dans les entreprises de 10 salariés ou plus, le ratio progressant de 4 points dans les établissements de 50 à 200 salariés. A noter encore des différences selon les secteurs industriels : l'augmentation des besoins en main d'oeuvre est majoritairement concentrée dans le BTP (+20% par rapport à 2006) et à l'inverse, la fabrication de matériel de transport présente un déficit de 5 400 projets d'embauche par rapport à 2006, en particulier dans les secteurs de l'automobile et de l'aéronautique. 56% d'ingénieurs et de cadres en informatique difficiles à recruter Parmi les métiers rassemblant le plus grand nombre de projets de recrutement figurent les ingénieurs et cadres de l'informatique (sauf technico-commerciaux), avec une estimation qui s'élève à 36 325 (dont 354 emplois déclarés comme « activité saisonnière »). Les difficultés de recrutement atteignent un niveau de 56%. L'enquête souligne encore que parmi les fonctions d'encadrement, les ingénieurs informaticiens et les cadres commerciaux constituent les deux professions les plus recherchées. Autres projets de recrutement : - 19 400 « ingénieurs et cadres d'études et de recherche » (38,4% seraient difficiles à recruter) - 7 433 « programmeurs et autres informaticiens (sauf ingénieurs et cadres) » (31,1% recrutements déclarés difficiles), - 2 840 opérateurs de saisie informatique (27,7% de recrutements avec difficulté) - 9 722 techniciens, agents de maîtrise de l'électricité, de l'électronique et des télécommunications (50% seraient recrutés avec difficulté) - 5 407 ouvriers qualifiés de l'électricité et de l'électronique (57,6% pourraient être recrutés avec difficulté) - 1 593 ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique (38,8% recrutements difficiles) A noter encore de fortes disparités régionales par type de métier : dans les intentions d'embauche dans le secteur «ingénieurs et cadres de l'informatique (sauf technico-commerciaux)», les Hauts de Seine arrivent en tête avec 6 465 projets de recrutement en 2007, 9 régions se disputant la lanterne rouge avec 2 embauches prévues. Enfin, si cette enquête est très précieuse pour évaluer les besoins en main d'oeuvre en 2007, il faut la considérer avec toutes les précautions d'usage : le conditionnel est de rigueur, car ce sont les intentions et non les réalisations qui y sont répertoriées. Sur le même sujet : - Enquête sur les besoins en main d'oeuvre en 2007: les cadres en informatique seront-ils davantage recherchés ? -Recrutement: embellie et difficultés confirmées par l'Unedic (...)
(12/04/2007 17:26:01)Près de la moitié des entreprises françaises peineraient à recruter des candidats qualifiés
Selon une étude de Manpower menée à l'échelle mondiale en janvier 2007 (27 pays et près de 37 000 entreprises interrogées), 41% des employeurs déclarent avoir des difficultés à recruter les bons candidats. Avec 40% de réponses allant dans le même sens, la France se trouve dans la moyenne mondiale, en nette augmentation par rapport à 2006 (+10 points). Les pays qui avouent avoir le plus de difficultés à recruter les employés adéquates sont le Costa Rica (93%), le Mexique (82%), la Nouvelle-Zélande (62%), ainsi que l'Australie et le Japon (61%). Sans surprise, les pays qui sont réputés comme les plus dynamiques ont moins de souci de recrutement, l'Inde étant en tête avec 9%, tandis que deux pays européens, l'Irlande et les Pays-Bas sont à égalité (17%) et précèdent de peu la Chine (19%). L'étude montre également que l'augmentation des difficultés de recrutements déclarée en France est proche des pays scandinaves, Suède et Norvège, une sorte d'exception dans la zone Emea (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Ailleurs en effet, on constate une baisse, comme en Allemagne (53% des entreprises avaient des difficultés à recruter en 2006 contre 27% cette année), au Royaume-Uni (42% en 2006, 34% en 2007), en Espagne (57% en 2006, 24% cette année) et en Italie (32% en 2006 contre 23% en 2007). Quant aux USA, 41% d'entreprises déclaraient avoir des difficultés à recruter les bons profils en janvier 2007 contre 44% l'an dernier. En France, les maçons sont plus difficiles à recruter que les ingénieurs L'étude de Manpower établit également un « Top 10 » des métiers les plus demandés. Contre une idée largement répandue, ce ne sont pas les ingénieurs (ils arrivent en dixième position) qui sont les plus demandés, mais les travailleurs manuels (surtout maçons, électriciens, menuisiers), suivis par les chauffeurs routiers et les techniciens. Cette enquête rejoint celle du BMO 2007 (besoins en main d'oeuvre) où la proportion des recrutements jugés difficiles s'établit à 46% en 2007, en hausse de 1,8 point par rapport à 2006. L'analyse est conforme à celle faite par Manpower : pour certains métiers qualifiés du bâtiment (maçons, plombiers, plâtriers), cette proportion reste toujours aussi élevée. Les résultats publiés par Manpower confirment également l'inadéquation entre les profils recherchés par les employeurs et les qualifications effectives des candidats. Ils relativisent par ailleurs les annonces alarmistes de « pénurie » sur certains profils d'ingénieurs, même si des tensions existent sur un marché des SI en pleine expansion et dans lequel les bons candidats sont en poste. De plus, ils posent de façon aigüe la question de la qualification, du rapport entre les études en France et le débouché professionnel réel. Enfin, cette étude montre l'état des professions dites à fort potentiel intellectuel, leur avenir dans un monde mondialisé et, corrélée à cette mondialisation, leur répartition géographique. Il y aurait suffisamment de chercheurs en R&D en France, mais pas assez en Asie En guise de comparaison, ce sont les ingénieurs qui sont les plus « pénuriques » en Inde (suivis d'« IT staff » et techniciens). Plus proche de la France, « IT Staff » arrive au troisième rang des métiers pour lesquels les entrepreneurs allemands peinent le plus à recruter, et au cinquième en Irlande (les ingénieurs occupant la deuxième position des métiers les plus recherchés). Quant aux chercheurs, les entreprises n'ont aucune peine à les recruter en France puisqu'ils n'apparaissent même pas dans le Top 10. Peut-être les chercheurs français au chômage devraient-ils se tourner vers l'Asie (!) : à Taiwan et en Chine, la difficulté de recruter dans la R&D arrive respectivement en troisième et septième position. (...)
(11/04/2007 16:30:01)Quinze propositions pour relancer la création d'entreprise chez les jeunes diplômés
Les grandes écoles : un vivier d'entrepreneurs ? Allons donc. Parmi les jeunes passant directement du statut d'étudiant à celui de créateur d'entreprises, à l'origine de près de 7000 nouvelles entreprises en 2004, les bac+2 sont quasiment aussi nombreux (48% des jeunes entrepreneurs) que les ingénieurs (1,5% des promos sortantes) et les diplômés des écoles de commerce ou des formations au management (3,3% des promos, cursus universitaires inclus). Au delà de ce bilan quantitatif, l'étude commanditée au réseau d'innovation Retis (incubateurs et technopoles) et remise au ministre de l'Industrie ce 5 avril, résume la situation par deux autres constats de faiblesse : d'une part, l'insuffisance des collaborations tripartites entre les écoles d'ingénieurs, les cursus de management et les réseaux d'appui à l'innovation ; d'autre part, l'insuffisance des ressources mobilisables pour le développement du capital humain des jeunes entreprises innovantes. Ainsi, de la concertation organisée autour de ce rapport (250 personnes impliquées, questionnaire proposé à 150 écoles d'ingénieurs et une trentaine de cursus de gestion), trois séries de mesures ont émergé, susceptibles de remédier à cet état de fait. Des stages dans les PME innovantes Parmi la quinzaine de propositions présentées le 5 avril par Francis Bécard, directeur de l'ESC Troyes et président du réseau Retis, le ministre François Loos s'est dit particulièrement réceptif à celles visant directement le développement de l'esprit entrepreneurial des jeunes durant leurs études. A savoir : -la mise en place d'un parcours « Entrepreneurs-Etudes », à l'image des parcours « Sports-Etudes », qui serait proposé aux étudiants ayant fait preuve de certaines pré-dispositions dans leurs activités extra-scolaires ; -la promotion de stages et de missions amenant les étudiants intéressés au contact de la réalité des PME innovantes ; -l'attribution d'un label aux cursus axés sur l'entrepreneuriat étudiant qui associent écoles d'ingénieurs et de management ; -l'organisation d'un concours de l'entrepreneuriat étudiant (à la manière des concours de créateurs d'entreprises et autres tremplins de l'innovation, déjà organisés par l'Etat). Le rapport met l'accent, par ailleurs, sur l'un des paradoxes souvent signalé au sujet du fonctionnement des jeunes pousses dont les investissements sont principalement canalisés vers le R&D et le déploiement des compétences techniques au détriment des compétences managériales. D'où la suggestion d'attirer l'attention des étudiants au plus tôt, mais aussi celle de leurs enseignants et des dirigeants de start-up, sur les risques liés à ce déséquilibre. Et ce, par des mesures bien concrètes, allant de l'organisation de stages et de missions, facilitée dès lors que les étudiants les effectuent auprès de jeunes entreprises innovantes ou dans les structures d'appui (incubateurs, etc), jusqu'à la création d'un statut de dirigeant apprenant. (...)
(11/04/2007 13:00:07)Le ministère de l'Intérieur recrute des informaticiens via huit centres de concours
Ouverts aux bacheliers et aux professionnels d'origines diverses qui justifient de quatre années d'expérience, les concours préludant à l'accession à un poste d'informaticien fonctionnaire régi par le ministère de l'Intérieur sont annoncés pour juin prochain. Le nombre d'embauches de techniciens des systèmes d'information et de communication prévu, pour 2007, pour l'administration centrale du ministère et pour les préfectures, n'est pas encore divulgué. Mais la date des épreuves écrites du concours, elle, est fixée au 28 juin. Et les inscriptions pour candidature sont attendues jusqu'au 7 mai par les huit centres d'examen ouverts pour les épreuves écrites d'admissibilité : à Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Toulouse, Tours et Arcueil. Au vu du programme qui détaille les thèmes abordés lors des trois épreuves écrites du concours, à savoir une étude de cas, un rapport technique, une note de synthèse, (auxquelles s'ajoute une épreuve d'anglais consistant à traduire un texte technique), le niveau des aptitudes à démontrer par les candidats est relativement exigeant. De l'installation et la maintenance des équipements (matériels, logiciels, câblages, interconnexion et supervision de réseaux) jusqu'à la bonne tenue de la documentation technique, de l'accès aux données et la sécurisation des systèmes jusqu'à l'adaptation des applications, l'éventail des compétences à couvrir -individuellement et/ou en équipe - est vaste. Trois formules de concours sont ouvertes à candidature, destinées aux fonctionnaires (concours interne), aux techniciens non fonctionnaires (concours externe) et aux professionnels ou élus expérimentés (3e concours). Pour rappel, la direction des transmissions et de l'informatique au service du ministère et des préfectures emploie 3 000 personnes, agents, techniciens, personnels administratifs, cadres, ingénieurs des télécommunications et ingénieurs contractuels, dont 2 000 du corps des transmissions. Pour les postes d'ingénieurs des systèmes d'information et de communication (concours interne, externe et 3e concours), les épreuves sont annoncées pour octobre 2007, avec clôture au 3 septembre 2007. (...)
(10/04/2007 15:41:00)Des cursus pour le DIF orientés SOA
Le DIF (droit individuel à la formation) se décline pour les architectures orientées services (SOA), chez Softeam. La SSII, spécialisée dans les technologies objets et les nouvelles architectures logicielles, propose également de nombreuses formations (notamment en UML, Java/J2EE, .Net) dans ses centres de Paris, Nantes, Rennes et Sophia-Antipolis. Souhaitant répondre à la réglementation sur le DIF pour ses propres collaborateurs, Softeam a élaboré des cursus orientés SOA et frameworks J2EE. Elle les propose désormais en intra-entreprise ou dans ses centres. Selon François Salaun, président de Softeam, « les entreprises sont à la recherche de formations qui permettent aux ingénieurs de travailler en cycle court. Nous avons choisi des solutions pro-actives. Le DIF offre cette possibilité de former en permanence les informaticiens. Nos cursus correspondent à des besoins identifiés, très demandés ». D'où la mise en place de cycles courts de deux jours : méthodologie pour SOA (formation généraliste présentant les fondamentaux de la démarche SOA et les bonnes pratiques à mettre en ?uvre) et architecture SOA (acquisition des connaissances indispensables pour établir une stratégie de mise en place de SOA en entreprise et son impact sur les infrastructures existantes). Softeam propose également des framewoks J2EE avec une journée par framework : Struts, Spring, JSF (interface homme-machine) et Hibernate (base de données). Les formateurs sont des consultants qui ont la connaissance du terrain et Softeam, qui voudrait également continuer à recruter « entre 8 et 10 collaborateurs par mois sur un an », planche sur un cursus DIF autour de l'UML, « qui existe en formation normale en 4 ou 5 jours, mais qui sera synthétisé en 2 jours ». (...)
(06/04/2007 16:48:58)Présidentielle : les Français veulent des candidats plus convaincants sur le thème de l'emploi
Il y a cinq ans, le thème sécurité/insécurité s'était invité dans la campagne présidentielle. Aujourd'hui, le débat a évolué vers l'emploi : deux enquêtes (Appei et Cadremploi) sont concordantes sur une nette préoccupation (obsession ?) des Français envers l'emploi qu'ils ont ou qu'ils recherchent. Selon l'enquête de l'Appei, 30% des personnes interviewées font de l'emploi la priorité absolue de la campagne (40% pour celles sans emploi). Pour 57% d'entre elles, ce thème est « l'une des priorités », 13% seulement en font « un thème parmi d'autres. » Pour faire baisser le chômage : baisser les charges des entreprises et mieux former les étudiants Parmi les méthodes préconisées pour doper l'emploi, l'Appei indique que « l'exonération des charges sur deux emplois crées dans les TPE/PME pendant 5 ans influencerait positivement la création d'emploi pour 81% des répondants, et ce de manière très homogène pour les répondants sans emploi ou en poste. » Cette solution est en partie seulement (54%) partagée par les cadres interrogés par Cadremploi, idée davantage plébiscitée à droite qu'à gauche. Pour Cadremploi, d'autres solutions recueillent l'approbation des cadres, comme l'offre de formation continue (44%). Mais parmi les solutions proposées pour faire baisser le chômage, l'amélioration de la formation des étudiants remporte de manière très nette la préférence des cadres : 68% d'entre eux déclarent qu'il faudrait davantage adapter la formation des étudiants aux besoins des entreprises, une solution qui met d'accord les cadres sympathisants PS et UMP. Une grosse surprise néanmoins à prendre en compte dans l'analyse : selon l'Appei, 36% des chercheurs d'emploi estiment que la préférence nationale à l'embauche favoriserait la création d'emplois, même si 40% répondent que cela aurait un effet négatif pour l'emploi. Quant aux cadres interrogés par Cadremploi, ils ne sont que 27% à déclarer qu'il faudrait permettre aux employeurs d'embaucher et de licencier plus. Des divergences sur le meilleur profil du candidat pour répondre aux préoccupations du chômage Les sondages de l'Appei et de Cadremploi montrent cependant des réactions extrêmement contrastées sur la question du profil du candidat idoine. Parmi les personnes sondées par l'Appei, celles sans emploi placent Royal (29%) en tête, suivie par Sarkozy (27%) et Bayrou (26%). Celles en poste plébiscitent Sarkozy à près de 41%. Selon Cadremploi, 84% des cadres ont le sentiment que les principaux candidats à l'élection présidentielle ne proposent pas vraiment d'idées neuves et convaincantes pour lutter contre le chômage. Toutefois, François Bayrou est le plus convaincant pour améliorer la situation de l'emploi : pour 31% des cadres, il est celui qui leur inspire le plus confiance pour améliorer la situation de l'emploi en France et devance de cinq points Nicolas Sarkozy. Cette enquête rejoint les résultats du sondage flash fait sur notre site : avec 32,8% d'intentions de votes au premier tour de la présidentielle, François Bayrou tient la corde. (...)
(06/04/2007 16:41:13)Le « contre-bilan social » du Munci
Le bilan du Syntec Informatique vient à peine de paraître que déjà des voix s'élèvent pour dénoncer un panorama trop optimiste dans le secteur des logiciels et services. Parmi les contestataires, le Munci qui revient sur quatre points principaux : taux de chômage de 2,5% dans la branche logiciels et services ; 42% des personnes ont plus de 40 ans ; 95% des personnes employées dans ce secteur sont en CDI et deux tiers des entreprises connaissent des difficultés pour recruter. Sur le premier point, la réaction est virulente : « Le Syntec triche ! Ce chiffre farfelu est calculé à partir du nombre d'informaticiens demandeurs d'emplois dont le dernier employeur était une SSII ou un éditeur (environ 8000) rapporté aux effectifs de la branche (environ 300 000 salariés) », indique le Munci. 6,4% étant, selon le Munci, « le vrai taux de chômage moyen des informaticiens fin 2006. » Et de le démontrer : « selon les chiffres de la Dares, on dénombre fin décembre 2006 entre 25 598 demandeurs d'emplois en informatique (catégorie 1) et 38 400 (toutes catégories), soit un taux de chômage de la profession compris entre 5,1% et 7,7%, l'estimation la plus objective (catégories 1+4+6) étant d'environ 32 000 demandeurs d'emplois en informatique, soit 6,4% des informaticiens en France, si l'on s'appuie sur une base de 500 000 informaticiens que donne l'Anpe. Ce taux reste encore supérieur au taux de chômage moyen des cadres en France qui se situe vers 4,5% puisque 75% des informaticiens sont cadres, le taux d'emploi cadre le plus élevé parmi tous les groupes de métiers. » Une inadéquation entre les chiffres du Syntec Informatique et le vécu de l'emploi sur les forums Autres sujet de discorde : l'emploi des seniors. Régis Granarolo, représentant du Munci indique : « je suis extrêmement méfiant. Je serais curieux de connaître la méthode de calcul du Syntec pour arriver à un taux de 42% ayant plus de 40 ans et étant en poste, car dans un document sur le site du ministère de l'Emploi intitulé « L'évolution des sorties d'emploi vers la retraite et la préretraite, une approche par métiers », le secteur informatique est celui où le taux d'activité des plus de 50 ans est de 10%. C'est même le plus faible de tous les secteurs étudiés. De plus, sur notre forum spécial demandeurs d'emploi, on peut lire des témoignages qui viennent du terrain et relativisent le bel optimisme du Syntec. Je vous cite l'un d'entre eux : « J'ai 45 ans. Bac+4 Cnam, anciennement développeur Delphi et SGBD (Oracle/SQL-Server). J'ai suivi une formation de 3 mois en 2005 à l'Afcepf sur J2EE. Très bonne formation avec les technologies satellites. La meilleure du marché et la plus longue. Mais les employeurs (SSII principalement) n'ont pas suivi (...) ». » « Le Syntec Informatique devrait se poser les vraies questions sur le manque d'attractivité dans notre secteur » Quant aux 95% de CDI dans le secteur, le Munci estime que ce chiffre est en légère baisse (il était de 97% précédemment) et qu'il serait utile de s'interroger sur la progression des contrats précaires dans la branche : selon le Munci, désormais 26% des recrutements se font en en intérim ou CDD, pour 74% de recrutements en CDI. Enfin, pour ce qui est du taux de 66% des entreprises « ayant eu des difficultés à recruter », là encore le Munci n'y croit pas dans de telles proportions et souligne la « bulle médiatique » qui accompagne ces chiffres. Et Régis Granarolo d'asséner un dernier coup en guise de conclusion : « Le Syntec mène des campagnes pour sensibiliser les jeunes aux métiers de l'informatique. C'est très bien, mais il faudrait peut-être se poser les vraies questions. Pourquoi les SSII ont-elles des problèmes de recrutement ? Pourquoi n'ont-elles pas une bonne image ? Et surtout, pourquoi les utilisateurs n'ont pas de problème de recrutement, en tous cas pas dans les mêmes proportions ? » Sur le même sujet : -Le Syntec Informatique table sur une croissance de 6% à 8% pour 2007 -Le Syntec Informatique propose un pacte au futur Président de la République -Les SSII proposent aux 15-24 ans de changer le monde (...)
(05/04/2007 17:46:51)Diverses propositions des chercheurs pour alimenter le débat électoral
« En cette saison de promesses, celle d'augmenter les moyens de la recherche publique semble bien acceptée ». Pour les responsables de FutuRIS (réflexion prospective sur la Recherche, l'Innovation et la Société, au sein de l'ANRT, association nationale de la recherche technique) qui entament ainsi leur « lettre ouverte aux candidats à la Présidence », l'amélioration de la situation de la recherche publique et privée en France passe par l'analyse d'une dizaine de propositions. De son côté, l'association nationale des docteurs es sciences (Andès), enfonce le clou de la remise en cause de la voie unique à l'accession à la responsabilité publique (via l'ENA) en proposant d'inscrire dans le débat pré-électoral sa contribution aux « questions liées à la formation et à la diversification des cadres de la haute fonction publique ». « Les dix commandements » soumis à la réflexion des états-majors politiques par le comité de prospective FutuRIS, piloté par Jacques Lesourne, vont des conditions du renforcement du pilotage stratégique par l'Etat, jusqu'à l'évaluation des résultats de la recherche, en passant par la concertation européenne, la gouvernance des universités, l'organisation modulée des activités des enseignants-chercheurs, l'orientation et l'insertion professionnelle des étudiants, l'utilisation de la commande publique pour le développement des sociétés innovantes, et la résorption de certains déséquilibres des dépenses (trop de chercheurs à certains endroits, pas assez ailleurs), faute de priorités clairement définies. Une des propositions de FutuRIS s'intéresse plus particulièrement au flux amont qui alimente les équipes de recherche, en proposant de développer plus avant la formation des cadres par la recherche, « en faisant en sorte que les programmes de master comportent (systématiquement) des stages recherche et que les doctorants soient traités et rémunérés comme de véritables salariés ». « La recherche est une excellente école de cadres, quels que soient les métiers ultérieurs. Encore faut-il qu'elle attire ces cadres, qu'ils l'aient un peu pratiquée, qu'ils ne l'estiment pas réservée à des savants, mal payés ». De même, aux yeux de l'Andès, la perspective d'une «école des services publics ouverte à des personnes riches d'expériences différentes » à laquelle il est fait allusion durant cette campagne renvoie à la réflexion engagée depuis deux ans avec la confédération des jeunes chercheurs et le collectif « Sauvons la recherche-Jeunes chercheurs » (SLC-JC) au sujet de la diversification des débouchés ouverts aux jeunes chercheurs. Et de proposer, notamment, une accession facilitée à l'ENA par des mesures appropriées au cas des chercheurs. « Habitués à travailler sur des problèmes complexes, à mobiliser des réseaux de collaborateurs par delà les frontières géographiques et disciplinaires, les professionnels de la recherche ont potentiellement les qualités nécessaires pour traiter des grands problèmes de nos sociétés ». Des qualités « indispensables », selon l'Andès, pour la modernisation de l'Etat. Sur le même sujet : Retrouvez notre dossier Présidentielles : le Web entre en campagne (...)
(05/04/2007 14:15:11)Un livre vert de l'Union européenne prône un marché du travail unique pour les chercheurs européens
Sept ans après l'engagement de Lisbonne, l'Union européenne est encore loin de l'objectif fixé pour l'investissement en recherche, à 3% du PIB. Dont deux-tiers devraient être attribuables à la R&D privée. Le taux actuel est de 1,9% du PIB (1,3% pour la France). Fragmentation et dispersion des efforts et des financements, entraves à la mobilité inter-sectorielle et transnationale des chercheurs, difficultés à développer les partenariats entre recherche publique et privée... Le livre vert publié par la Commission le 4 avril propose, en 25 pages et sur six axes, une base de réflexion pour dépasser à moyen terme ces obstacles. A commencer par la libre circulation organisée des chercheurs au sein d'un marché du travail unique (pour une mobilité sans rupture, avec notamment une harmonisation des conditions sociales). Au programme de cette réflexion figure aussi le nécessaire renforcement de l'infrastructure paneuropéenne de la recherche : un investissement estimé à 14 Md€ que le budget européen aura du mal à pourvoir. La fragmentation de la recherche publique est, de plus, un des facteurs contribuant au manque d'attractivité du Vieux continent pour les investissements en R&D privés. Certes, les dépenses R&D des entreprises basées dans l'Union européenne ont progressé de 5% en 2006. Mais il est aussi rappelé que « les entreprises de l'UE investissent plus dans la R&D aux Etats-Unis que les entreprises américaines n'investissent dans l'UE » et que « le déséquilibre transatlantique des flux R&D continue de s'amplifier ». Un processus de consultation est ouvert sur l'ensemble des questions traitées dans le livre vert, à partir du 1er mai et jusqu'à fin août, afin d'élaborer des actions concrètes pour le renforcement de l'Espace européen de recherche dès 2008. (...)
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