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Cloud computing

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(09/12/2011 16:00:55)

Première formation certifiante en France sur le cloud

Le cloud computing a très fortement impacté l'organisation des entreprises et leurs équipes. Les métiers se sont transformés et il devenu nécessaire de développer les compétences nécessaires pour construire des systèmes d'information compatibles avec les services cloud en cours de généralisation. « On est en train de passer d'un modèle où l'on faisait tout nous mêmes, à un mode mi externalisé, mi automatisé, qui entraîne une transformation des métiers d'études, d'infrastructure et de support », a souligné Hubert Tournier, adjoint du DSI du groupement des Mousquetaires. Ce dernier regrette l'hyper-spécialisation de certains profils qui présente un risque à la fois pour les individus et pour l'agilité des organisations

« L'approche des métiers est devenue transversale, car il faut désormais créer des services de bout en bout », a poursuivi Patrick Joubert, patron de la société Beamap*. « Les équipes doivent également partager une même sémantique et une même approche de la méthodologie. »

Pour Florence Durand, directrice de Centrale Paris Executive Education, les changements générés par le cloud computing demandent plus qu'une simple adaptation du poste de travail. « Il ne faut pas hésiter à opter pour des formations longues, de 20, 50 ou 60 jours », assure-t-elle. « D'ailleurs, on assiste à une montée en puissance de Mastères spécialisés et des certificats professionnels. En suivant ce type de cursus, les participants sont davantage motivés, car leur savoir-faire leur permet d'être immédiatement valorisés dans leur entreprise. »

20 000 € pour 21 jours de cours

Pour identifier et qualifier les spécialistes du domaine, l'école Centrale Paris Executive et l'organisme de formation IT Global Knowledge ont mis sur pied la première formation qualifiante en France sur le cloud computing. Ce cursus de 21 jours étalés sur 7 mois se décline en quatre modules. Une première session de trois jours aborde les fondamentaux (définitions, enjeux et bénéfices du cloud). 9 jours sont ensuite consacrés au management et à la mise en oeuvre d'une solution de cloud. Un troisième volet (4 jours) s'attaque aux architectures techniques et applicatives, tandis qu'un dernier axe porte, durant 4 jours, sur des retours d'expérience de projets réels.

La certification se base sur du contrôle continu (1 test écrit après chaque module) et une étude de cas avec soutenance en fin de cursus. La formation procure un certificat, inscrit au RNCP (Répertoire National de la Certification Professionnelle) de niveau 1 (BAC+5), délivré par Centrale Paris Executive Education.

Conditions d'admission :  être titulaire d'un diplôme Bac+4 ou au minimum de 3 ans d'expérience dans la fonction (DSI, responsable système, responsable architecture, etc.). Quant au coût de la formation, il s'élève à 20 000 € HT pour 21 jours de cours.

* Mise à jour

(...)

(09/12/2011 14:19:56)

Amazon reboot son cloud

Cette semaine, les clients d'Amazon Web Services ont fait part de leurs inquiétudes à propos du redémarrage que le fournisseur réalise sur ses serveurs. Mais, selon les experts, « si les utilisateurs ont correctement configuré leurs applications, ils ne devraient pas souffrir de l'opération de maintenance. »

Amazon a adressé à ses clients AWS un courriel les informant que les serveurs qu'ils utilisent seront redémarrés au motif qu'ils doivent « recevoir des patchs de mises à jour, » comme l'indique le communiqué publié en ligne par Randy Bias, directeur technique de Cloudscaling. Cette nouvelle a mis certains utilisateurs en ébullition, qui s'inquiétaient de savoir si leurs applications seraient toujours accessibles pendant le redémarrage. « Apparemment, aujourd'hui mercredi, c'est le reboot de l'EC2. C'est aussi le jour où certains PDG apprennent : (1) qu'ils utilisent l'EC2 ; (2) qu'ils ne l'utilisent pas très bien, » écrit sur Twitter William Vambenepe, architecte logiciel chez Oracle. EC2 - pour Elastic Compute Cloud - est une offre d'Amazon Web Service (AWS) qui permet aux entreprises de louer des serveurs sur lesquels elles peuvent faire tourner leurs propres applications web.

Le reboot d'un cloud n'est pas incongru

D'autres experts, ainsi qu'Amazon, ont rappelé aux utilisateurs que le redémarrage n'est pas quelque chose de nouveau ou exclusivement le fait de services cloud. « Ce calendrier de déploiement correspond à peu de choses près au calendrier de maintenance des fournisseurs de services d'hébergement traditionnels ou à celui réalisé en interne par les groupes informatiques quand ils déploient des correctifs logiciels ou des mises à jour, » explique Kay Kinton, une porte-parole d'Amazon.

GoGrid, un fournisseur d'Infrastructure-as-a-Service (IaaS), fait également remarquer que si les entreprises gèrent leurs propres serveurs en interne, ils doivent faire des mises à jour similaires. Certes, le déplacement vers le cloud évite aux administrateurs de nombreux soucis de gestion globale, mais certains ont pu considérer que les problèmes liés au redémarrage nécessaire de ces serveurs « appartenaient au passé depuis qu'ils avaient rejoint le cloud,» a ajouté Jayson Vantuyl, ingénieur en chef chez GoGrid. Autre exemple, Salesforce propose une mise à jour trimestrielle, généralement effectuée le dimanche matin, qui immobilise pendant une courte durée ses solutions en ligne.

Penser à la redondance même sur le cloud

« Les utilisateurs qui ont préparé leurs systèmes de façon à inclure les redondances ne devraient pas avoir de problème, » a-t-il ajouté. « Si vous n'avez pas de redondance, vous vous retrouvez où vous étiez déjà, » a-t-il expliqué. Il entend par là qu'Amazon - ou tout autre fournisseur de cloud - ne garantit jamais que le matériel ne tombera pas en panne. « Si un utilisateur ne dispose pas de redondance intégrée dans son application et qu'un élément de hardware devient indisponible pour une raison quelconque, leur application en subira les conséquences. » Amazon prévient les utilisateurs dans le cas où leurs applications risquent d'être impactées, afin qu'ils aient la possibilité de gérer le redémarrage eux-mêmes.

« Netflix, qui gère son service de vidéo en streaming sur AWS, a opté pour un reboot calé sur son propre calendrier, » a écrit sur Twitter Adrian Cockcroft, directeur de l'architecture systèmes dans le cloud chez Netflix. « Cela permet aux utilisateurs de s'assurer que, à aucun moment, leur cluster tout entier ne se retrouve hors ligne, » a déclaré Mark Worsey, DSI de GoGrid. « Ils peuvent le faire eux-mêmes très méthodiquement, » a-t-il ajouté. «  AWS laisse le choix à l'entreprise de réaliser cette opération de manière contrôlée afin d'éviter le grand reboot massif qui engendre une panne, » a-t-il expliqué.

Un redémarrage zone géographique après l'autre

Néanmoins, Amazon prend soin de réaliser son opération de mise à jour zone par zone. « Nous prenons garde de ne pas effectuer les mises à jour sur des zones de disponibilité multiples, dans la même région, le même jour, de façon à ce que les instances d'un client situées dans des zones de disponibilité différentes ne soient pas mises à jour au même moment, » a déclaré la porte-parole d'Amazon. Cela signifie que le client qui a anticipé le basculement de ses applications dans une autre région ne sera pas touché par le redémarrage.

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(09/12/2011 11:20:54)

Cisco unifie ses plateformes cloud avec l'architecture CloudVerse

Cisco lance CloudVerse, une architecture de référence pour les fournisseurs de Cloud. Les grandes entreprises, les fournisseurs de services et les collectivités devraient ainsi pour la première fois pouvoir construire et déployer des modèles cloud publics, privés ou hybrides interconnectés de manière totalement sécurisée.

Cisco entend mettre à disposition un ensemble d'outils et de services, dont un centre de données unifié, un réseau intelligent, des applications et services cloud ainsi que des services professionnels et techniques. Cette plateforme intégrée doit permettre des services et des applications cloud dynamiques et hautement sécurisés.  CloudVerse doit permettre de surmonter la barrière des silos technologiques, afin de construire, déployer et gérer plusieurs clouds simultanément. Par ailleurs, dès 2012 Cloud-to-Cloud Connect doit offrir un système de localisation reposant sur des routeurs de la ligne ASR 1000 et 9000.

Index Global Cloud de Cisco

La semaine dernière, Cisco a publié son Global Cloud Index (2010-2015). Le groupe prévoit que le transfert de données au niveau mondial passant par des centres de données devrait être multiplié par 4 d'ici 2015 pour atteindre 4,8  zetabyte. Le trafic cloud connaît actuellement la croissance la plus forte, avec une hausse de 66%, et devrait passer de 130 exabyte en 2010 à 1,6 zetabyte en 2015.

D'ici quatre ans, 76% du trafic passera par des centres de données, et 7% seront engendrés par le trafic entre centres de données pour des activités comme la duplication de données et les updates. Des chiffres qui, selon Cisco, confirment la popularisation croissante des centres de données interconnectés et des services cloud.


ICTJournal.ch (...)

(09/12/2011 10:55:44)

Infogérance, les DSI tentent de renégocier les contrats

Le marché de l'infogérance est remarquablement stable. Il affiche 4,8% de croissance en 2011 (à 7,5 milliards d'euros), par rapport à 2010, contre 3,1% en 2010 (par rapport à 2009). D'ici 2015, il devrait assurer une croissance moyenne de 4,9%. Un marché remarquablement stable, à près de 5% de croissance sur plusieurs années, au dessus de la moyenne du secteur des logiciels et services, qui, lui, subi les contre coups de la crise.

Ce marché est l'objet de facteurs contradictoires, et même, de plus en plus contradictoires. Les DSI vont par exemple infogérer leurs infrastructures qui constituent un gouffre financier. Inversement, ces DSI s'échinent à renégocier leurs contrats d'infogérance, dont elles contestent le manque de flexibilité. Les contrats d'infogérance, bâtis sur plusieurs années, correspondent mal aux cycles économiques et aux révisions budgétaires que doivent consentir les DSI.

Contradiction entre DSI et infogéreurs

Les spécialistes de l'infogérance, en revanche, assurent leurs assises et leur traversée de la crise par ces contrats d'infogérance qui leur assurent des revenus réguliers sur plusieurs années. Une contradiction s'insinue entre DSI et infogéreurs, elle ne peut que perdurer.

Quant au  sujet d'actualité, pour ne pas dire à la mode, du cloud computing, il pèse encore peu sur ce marché. « Ce n'est pas tout à fait le même périmètre et nous n'avons pas connaissance de contrat d'infogérance transformé en contrat cloud » note Katharine Dalka, consultante chez PAC. Le risque de cannibalisation semble écarté.
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(09/12/2011 10:58:14)

Avec DemandTec, IBM s'offre des outils d'analyse pour le commerce de détail

L'acquisition par IBM de l'éditeur DemandTec, pour 440 millions de dollars, s'inscrit dans le cadre de son initiative Smarter Commerce, lancée au printemps 2011 pour aider les entreprises à optimiser leurs processus commerciaux, de marketing et de services aux clients.

La société rachetée a développé en mode SaaS (software as a service) des outils d'analyse des prix, du merchandising, des promotions et des actions de marketing. Ses solutions permettent aux commerces de détail de déterminer finement leurs stratégies de tarification et d'offres produits. L'un des modules permet aux entreprises d'élaborer le meilleur mix produits en tenant compte de la demande des acheteurs, de l'espace, de la productivité et de la profitabilité. Un autre aide à fixer le meilleur prix pour un article au long de son cycle de vie. Un commerce peut par exemple prédire comment les clients sont susceptibles de réagir à un changement de prix.
D'autres modules sont destinés à mener des campagnes marketing ciblées. DemandTec aide aussi à comprendre pourquoi tel groupe d'acheteurs diffère de tel autre afin d'élaborer le meilleur plan de merchandising (présentation des produits dans les magasins). L'éditeur propose par ailleurs des services fournis par des partenaires. L'un d'eux délivre des prévisions météo à long terme venant de Weather Trends International.

Ces solutions viendront compléter la famille de produits Smarter Commerce qui inclut aussi la technologie d'intégration B-to-B qu'IBM a acquise avec le rachat de Sterling Commerce en 2010. IBM « redéfinit la façon dont les marques achètent, se vendent, commercialisent leurs produits et apportent un service à leurs clients en répondant à la demande de ceux-ci », a indiqué Craig Hayman, directeur général des solutions métiers, dans un communiqué. « Apporter une dimension scientifique à l'art de la politique tarifaire et de la promotion constitue une grande part de cette stratégie », ajoute-t-il.

Le rachat de DemandTec va aussi apporter à IBM 450 clients de plus, dont quelques-uns des plus grands distributeurs, parmi lesquels Target et Walmart. La transaction devrait être réalisée d'ici à la fin du premier trimestre 2012.

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(08/12/2011 16:15:50)

Le cloud bientôt « conquérant » de Huawei

Lors d'un voyage de presse en Chine, nous avons pu visiter le centre de recherche et développement de Huawei à Shanghai. Un immeuble impressionnant qui a couté la bagatelle de 3 milliards de Yuan au constructeur chinois et accueille 8 000 personnes. Une vitrine technologique pour accueillir des petits groupes de clients étrangers. Secret industriel oblige, nous n'avons pas visité les laboratoires de recherche, seules les parties exposition nous étaient ouvertes et elles ressemblaient malheureusement au show room que nous avions déjà parcouru à Shenzhen qui présentait la galaxie produits et services du constructeur (voir illustration ci-dessous).



Le centre de Shanghai est également une plate-forme de démonstration des solutions mises en oeuvre chez Huawei et qui pourraient être déployées chez des clients. 600 serveurs par exemple alimentent les postes de travail de type client léger sur protocole RDP. Un serveur dessert une vingtaine d'utilisateurs. « Le salarié peut prendre n'importe quel poste pour travailler et jusqu'à 200 000 PC peuvent être gérés par notre staff », nous a assuré Zhu Zhi Liang, le porte-parole de Huawei. Ce dernier met en avant les économies d'énergie réalisées avec cette solution et chiffre même à 71% la réduction possible, soit une consommation passant de 78 à 22 watts (d'un PC classique à un client léger avec un écran LCD). Rien d'extraordinaire en Europe ou aux États-Unis, mais en Chine où les coupures de courant ne sont pas inhabituelles dans certaines régions, les économies d'énergie sont une des priorités du régime.

Un cloud développé avec les ressources internes

L'autre grand chantier de la division entreprise de Huawei, c'est bien sûr le cloud computing avec des développements maison. « Nous grandirons plus vite avec nos propres solutions. Nous fournissons déjà le Big Cloud de China Mobile  avec près de 1 000 serveurs déployés (...) mais également le cloud du système de santé chinois pour de l'aide au diagnostic médical (voir ci-dessous) et assurer la centralisation des ressources des hôpitaux. » Huawei fournit également des capacités de calcul en ligne à Unicom, l'autre grand opérateur chinois, et des ressources à la Shanghai Middle School.

Comme nous l'avons déjà abordé dans un premier sujet, Huawei est aujourd'hui un des principaux fournisseurs de serveurs aux acteurs chinois du web, la plate-forme d'e-commerce Alibaba et le moteur de recherche Baidu. Fort de sa maitrise des infrastructures serveur, réseau et stockage, le constructeur chinois a construit sa plate-forme cloud computing en développent ses propres solutions d'orchestration et d'automatisation en réutilisant des composants libres.  Si Huawei collabore bien sûr avec les principaux éditeurs du marché de la virtualisation - VMware, Microsoft ou Citrix - pour travailler avec certains opérateurs sur des plates-formes IaaS, il privilégie le logiciel libre. Très fort en Chine, Huawei doit affronter une rude concurrence en Europe : SSII, opérateurs, constructeurs américains ou japonais... le cloud computing a déjà plusieurs visages en France qu'il soit public ou privé. La bataille se fera ici sur le service et pas uniquement sur les prix. Le chinois ne désire pas brader ses produits et ses services même s'il sait ajuster ses tarifs au plus juste quand il le faut. Un concurrent qui affute ses armes avant de partir à la conquête du monde. De l'aveu même de Huawei, son cloud n'en est encore qu'à la première génération et avec un marché intérieur encore en croissance, la division entreprise du chinois a encore de beaux jours devant elle.

 

(...)

(08/12/2011 10:11:33)

La CFDT oriente son infrastructure IT vers le cloud privé

La Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT) est un syndicat comptant 850 000 adhérents. Pour leur service, l'infrastructure informatique du siège comportait, en 2010, 10 serveurs et 300 postes de travail, assez hétérogènes et vieillissants. La DSI du syndicat a donc décidé de refondre ses infrastructures en misant sur l'harmonisation, la modernisation et une vision service.

Le syndicat a choisi une démarche d'infogérance à la demande. La capacité de traitement, de stockage et de bande passante devaient pouvoir s'adapter en fonction des besoins aussi bien à la baisse qu'à la hausse. Il était également nécessaire que les utilisateurs bénéficient d'une assistance tant téléphonique que de proximité.

Pour atteindre ces objectifs, la CFDT a choisi l'offre IODe d'Intrinsec. Cette société met à disposition du syndicat un technicien dans ses locaux en plus des services d'infogérance et d'assistance. Elle participe à la réflexion stratégique en cours sur la refonte des outils informatiques.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.

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(07/12/2011 16:41:03)

Dell toujours à l'affut d'un achat dans les services en Europe

Selon Thierry Petit, directeur général de Dell France, 2011 se termine convenablement, « la fin d'année est correcte, on attend janvier pour voir la tendance sur les budgets 2012. On aura une première idée des restrictions budgétaires dans les grands ministères ». En cette veille d'élections présidentielles et législatives, un grand nombre de fournisseurs d'infrastructures, d'éditeurs, et de SSII retiennent en effet leur souffle. « Le secteur public va être attentif jusqu'aux élections présidentielles (...) ensuite quelle sera la dynamique des entreprises ? Volontaire ou attentive », poursuit le dirigeant.

Sur les projets cloud à venir, M.Petit confirme que la demande progresse, « on voit quelques projets, mais pas encore partout et pas sur tous les sujets». Sur le projet de cloud souverain Andromède, piloté par Orange, Dassault Systèmes et Thales, le responsable avoue du bout des lèvres participer à certaines discussions sans désirer entrer dans les détails. « Une chose est sûr, plus le cloud se développe et plus il faudra d'infrastructures, et c'est une de nos spécialités ».

Et les coûts cachés des clouds ?

À la question de savoir si les coûts cachés des clouds ne commencent pas à inquiéter les clients, le patron de Dell France assure que pour connaitre le vrai prix du cloud, il faut connaitre le coût de la réversibilité. « Combien me coutera le fait de défaire un cloud ? C'est encore un point inconnu, nous ne sommes qu'au début du cloud. C'est à la fois une question technique et humaine. On ne peut pas, comme pour l'outsourcing, reprendre la main pour des questions de stratégie. » Sur la complexité grandissante du cloud computing pour des questions de sécurité et de fonctionnalités étendues, Thierry Petit assure que le point fondamental du cloud est qu'il est aujourd'hui un moyen de mutualiser les moyens et pas seulement dans une perspective économique. « Il s'agit de renforcer la sécurité, la flexibilité et la technique : ce sont les réels bénéfices du cloud computing. On peut baisser les coûts grâce à la mutualisation, mais on peut également générer d'autres coûts suite à l'amélioration du niveau de service et de la disponibilité ».

Interrogé sur un point de friction entre européens et américains, l'intrusion du Patriot Act dans les données stockées dans le cloud, Thierry Petit estime que les discussions actuelles sont une bonne chose et ne manifeste pas d'inquiétude particulière sur ce sujet. « La question centrale est de savoir, s'il est possible d'interdire une partie du marché à certains acteurs ? »

Une acquisition amicale attendue dans les services en Europe

Sur le marché des serveurs, Dell fait toujours partie du trio de tête, derrière HP et IBM, et ne craint pas la montée en puissance de Lenovo. « Nos métiers sont très différents, les clients n'achètent pas qu'un prix. Ils veulent un fournisseur avéré ». Un changement de culture chez Dell qui ne veut plus seulement passer pour un pousseur de cartons. Le constructeur texan s'est en effet considérablement renforcé dans les activités de stockage, de réseau et les services avec le rachat de Perot System en 2009. Mais ce dernier était principalement établi aux États-Unis et en Inde, et pour accroitre sa présence sur le marché européen, Dell envisage toujours une acquisition.

« Le développement de nos activités services passe par un rachat. Nous réalisons 80% de notre chiffre d'affaires services aux États-Unis, nous recherchons toujours le Perot européen pour atteindre une masse critique. Nous avons la capacité d'intégrer proprement un acteur de bonne taille. Le prix n'est pas un problème, nous souhaitons simplement éviter un acteur trop hétérogène. 1 à 2 société de services en Europe correspondent ». Au petit jeu du name droping - Logica, Steria, Sopra - Thierry Petit s'est refusé à commenter l'acquisition éventuelle de ces proies. Il a simplement indiqué que Dell faisait toujours des acquisitions amicales. « On regarde en permanence des acquisitions possibles. Nous scrutons 80 à 100 sociétés par an, avec pour objectif d'en acheter 8 à 10. » À coté des SSII, Dell cherche également à se muscler en stockage dans les domaines de l'archivage et du back-up. « Dans le secteur de la sécurité, nous sommes encore très petits et des acquisitions sont encore possibles. » Pour suivre ces opérations de rachats, Dell a débauché Dave Johnson qui s'occupait de la même chose chez IBM. Il est aujourd'hui en charge la stratégie chez Dell. Avec 16 milliards de dollars de cash en réserve, dont 5 générés au dernier trimestre, le constructeur texan a encore les moyens de financer ses ambitions.

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(07/12/2011 10:42:19)

Intelligence économique, le Patriot Act commence à gêner les clouds américains

Le Patriot Act établi suite au 11 septembre est fréquemment brandi comme un obstacle majeur à l'utilisation de services cloud basés aux Etats-Unis ou proposés par des firmes américaines. Les entreprises et les gouvernements d'autres pays craignent en effet que la loi ne soit utilisée par les autorités américaines pour se saisir  - parfois à leur insu - de leurs données sous prétexte qu'elles seraient suspectes.
Quand bien même l'usage de services cloud américains ou étrangers n'est pas prohibé par les lois d'autres pays - hormis certains secteurs particuliers à l'instar de certaines institutions financières - cette crainte et son impact sur la compétitivité des fournisseurs américains ont poussé la Maison blanche à se saisir du dossier, rapporte le site spécialisé Politico.com. Des échanges diplomatiques auraient ainsi été engagés avec plusieurs pays en Europe et en Asie, répondant à un appel adressé au Département américain du commerce par une coalition de fournisseurs.

Du côté américain justement, on estime que le Patriot Act est mal interprété voire exploité à dessein pour bloquer le marché aux fournisseurs US. «Les personnes qui appréhendent la loi de façon erronée ne manquent pas. Si l'on ne s'occupe pas de ces mauvaises interprétations ou problèmes réels, les entreprises et gouvernements hésiteront à travailler avec des prestataires de services cloud américains», avertit Phil Bond, un lobbyiste, ancien CEO de TechAmerica. Des craintes exacerbées par le fait que le cloud computing repose justement sur la possibilité de déplacer les données sans restriction.

Toutefois, comme le souligne le site Politico.com, les administrations américaines feraient peut-être bien d'analyser leurs propres pratiques. En effet, plusieurs d'entre elles aux niveaux national ou régional formulent dans leurs cahiers des charges des restrictions quant à la localisation des centres de données sur lesquels s'appuient les services cloud achetés. «Si les Etats-Unis ne font pas les choses correctement, cela laissera le champs libre à d'autres pays pour élaborer eux aussi des modèles protectionnistes», avertit Robert Holleymann, CEO de la Business Software Alliance.

ICTJournal.ch

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(07/12/2011 10:25:07)

Un cloud avant tout pour la performance selon une étude CSC/TNS

Selon une étude menée par TNS pour le compte de CSC, la première motivation des entreprises pour adopter une stratégie en matière de cloud computing est l'amélioration de la performance. Cet objectif est mis en avant par 21% des décideurs interrogés dans le monde contre seulement 17% pour la réduction de coûts. Au sein des PME américaines, le contraste est encore plus saisissant : 46% mettent en avant l'accessibilité des informations en tous lieux et sur tous terminaux contre 10% le coût.

Cependant, 82% des répondants jugent avoir bénéficié d'une réduction de leurs coûts mais la situation est très différente d'un pays à l'autre. Les entreprises américaines ne mettent en avant que très peu d'économies alors que les firmes du Brésil et d'Australie semblent avoir particulièrement profité du modèle. Les gains ne se font que marginalement par des réductions de personnel : seules 14% des entreprises déclarent avoir réduit leurs effectifs informatiques contre 20% qui ont au contraire recruté des spécialistes du sujet.

93% se vantent d'avoir bénéficié d'au moins une amélioration de leur système d'information depuis l'adoption du cloud computing. Parmi les autres facteurs ayant poussé à l'adoption du cloud computing, il y a la réduction de l'empreinte énergétique de l'entreprise. Cependant, l'empreinte énergétique est le plus souvent simplement externalisée d'un datacenter interne à un prestataire externe.
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